Le topic à metal

Time Has Come - White Fuzz
Grindcore
Allemagne
Regain Records
Année d'album : 2008
myspace

1. Keep Your Tongue From Evil
2. A Clown Can Get Away With Murder
3. When The Promise Of Forever Becomes a Farewell On Lease
4. Something Draws Near From Nothing
5. Elevator To Prypiat
6. The Abandoned City (Part I)
7. ...And No Matter How Fast You Try To Run - You Are Always Moving In Slow Motion
8. The Abandoned City (Part 2)
9. Ignorance Is Bliss
10. The White Fuzz
****

Dans le metal, il y a un style qui a toujours eu plus de mal que les autres à faire son trou, et se populariser comme il faut, le grindcore.
Est-ce mieux ? les amateurs de grindcore trouvent que oui pour la plupart, ça évite au style de se faire moisir par des groupes trop commerciaux, l'arrivée de gronibard et ultra vomit a d'ailleurs fait grincer quelques dents ...

Ici on a une jeune groupe, qui sort un album avec une pochette bizarre mais sympa quand même, Time Has Come, mais pour quoi donc le temps est il venu ?


Et bien ... pour faire péter vos enceintes !
Time Has Come c'est un peu comme quand vous êtes jeunes, votre maman vient vous voir et vous dit "Demain, on va à disney land !" ... c'est jouissif !

Brutal mais kitch, bourrin mais technique, spécial mais bien foutu, les paradoxes sont nombreux, mais tous convergent vers un grindcore costaud et carré, le tout influencé death metal, mais pas outre mesure. La sauce prend bien, et se déguste de la même manière, les chansons sont longues d'ailleurs (moyenne de 4 minutes par chansons) ce qui est inhabituel pour du grindcore, mais personne ne s'en plaindra je crois.
Une chanson de cette galette retient mon attention à ce propos, c'est l'ultra violente "And No Matter How Fast You Run - You Are Always Moving In Slow Motion" (prenez votre respiration avant de la dire d'une traite). Avec son intro qui a le don de faire penser "oh putain ça va déchirer sa race la mère la pute bordel de son père l'enfoiré de sa mamy la salope", fin un truc comme ça.

Avec ses passages ralentit à répétitions, ses changements de rythme et de sonorité à répétitions et des hurlements d'une grande force, vous serez assurément séduit un minimum par ce combo qui a l'énorme mérite de passer par des sentiers qui n'ont jamais (ou presque) été emprunter par les groupes de grindcore, avec des morceaux plus planant par moment ("When The Promise Of Forever Becomes A Farewell On Lease" entre autre, oui les noms de chansons sont spaces je l'accorde...) ce qui est tout à l'honneur du groupe.

EN CONCLUSION:
Avec une prod top, un groupe qui en veut et qui propose quelque chose d'original, la musique du groupe allemand séduit et plait.
TRADUCTION POUR LES METALEU
Hey le chevelu, TIME HAS COME ça déchire sa race, c'est bourin et ça défouraille sec les cages à miel, vient jte paye une chope et on va pogoter.

S'il fallait une note ... 8,5/10

Unearth - III: In The Eyes Of Fire
Thrash metal / hardcore
USA
Metal Blade Records
Année d'album : 2006
myspace

1. This Glorious Nightmare
2. Giles
3. March of the Mutes
4. Sanctity of Brothers
5. The Devil has Risen
6. This Time Was Mine
7. Unstoppable
8. So it Goes
9. Impostors Kingdom
10. Bled Dry
11. Big Bear and the Hour of Chaos
*******

Autant le dire tout de suite, c'est un album d'une rare qualité que je vous propose ici.
Unearth est un combo qui en a surpris plus d'un, après leur incroyable Endless et The Oncoming Storm qui les ont propulsé en haut des sphères de la nouvelle vague de metalcore, Unearth sort ici son Eyes Of Fire ...



Dès les premières minutes, ont est scotché, la machine à baffe est en route, on a pas vraiment le temps de comprendre ce qui nous arrive, les premiers blast de "Glorious Nightmare" envoie sévère ... et vous savez pourquoi ? c'est Gene Hoglan derrière les fûts ! Oui le même monsieur qui était dans le grandiose Strapping Young Lad et l'éternel Death.

Les morceaux s'enchainent sur la même fureur, pour les non habitués de ce genre de déferlante de violence, on a un peu du mal à comprendre ce qui nous arrive, et on ne peut pas appréhender comme il se doit le CD, mais après 2-3 écoutes, croyez-moi vous allez aimer (parole de Christoune).
La 2e piste embraye, et on a encore une fois le début de dératé d'emblée, les premières secondes sont toutes aussi brutales que le morceau en général.
Et les pistes se suivent comme ça tout le temps, un brin de mélodie juste quand il faut, mais assurément d'une grande force, les musiciens sont tous de très bonnes facture, mais faut admettre que la batterie est énorme, et ce grâce à Monsieur Gene Hoglan (bah c'est vrai faut rendre à César ce qui est à César) qui est en grande forme.
Certains passages de l'album sont à l'image du milieu de la chanson Giles, le tempo est ralenti mais toujours frétillant avec un petit tintement de cymbale et une guitare qui va exploser, avec un hurlement d'outre-tombe qui se profile de plus en plus concrètement, frissons garanti.

Il est complexe de dire quel est la réelle baffe de ce disque, et je ne peux que vous répondre en ce qui me concerne moi, chaque morceau a un aspect bien particulier et propre à lui, les amateurs de belles guitare et de maitrise technique adoreront So It Goes, les amateurs de rythme qui tue à la pure sauce metalcore adoreront Impostor Kingdoms et March Of The Mutes, les amateurs de mélodie bien costaude seront plutôt vers Sanctity Of Brothers ... et moi en bon amateur de genre bien brutal et hyper violent pour le headbang effrené, bah je préfère This Time Was Mine (franchement ce morceau vaut son pesant de cacahuètes) et Bled Dry me fait beaucoup d'effet également. Mais de toute manière ... ce In The Eyes Of Fire est un album ou quasi chaque piste est excellente et se démarque par son coté "chanson qui tue".

Beaucoup de groupes délaisse souvent le coté littéraire de la musique, fut un temps on ne pouvait chanter sans jouer de la musique, et inversement, les paroles avait une part non négligeable, et on en fait trop souvent abstraction. Et dans le cas présent les paroles d'Unearth me porte à croire qu'ils en ont pris une part d'importance, et je trouve qu'ils ont du mérite ... d'ailleurs sur This Time Was Mine, j'ai toujours des sueurs froides quand il hurle (dans un passage qui sert de pont, donc plus esseulé et les paroles ressortent d'autant plus);

I lived, I Died,
I've done it all a thousand times and, I don't regret a thing I've done.
This time was mine to have I've lived and died a thousand times.
Wanderer - I've seen it all like no other man.
I've seen the light of all worlds Father.

EN CONCLUSION:
Metal blade signature, encore un album de grande qualité rejoint leur panthéon déjà bien fourni.
Unearth prouve une fois de plus son grand talent ...

S'il fallait une note ... 8,75/10

Hate Squad - Degüello Wartunes
Thrash/Hardcore et quelques touches Death
Allemagne
Dockyard 1
Anné d'album : 2008
myspace

1. Degüello Wartunes
2. Rise Up
3. Killing Spree
4. At The End Alone
5. Anger From The Gutter
6. Aggro Manticore
7. Never Surrender...Die Fighting!
8. My War
9. Shank
10. Hannover H8core
11. Rivers Of Blood

***

Groupe hybride surfant sur la vague thrash/hardcore, Hate Squad en est quand même a 15 belles d'années d'existences ... et oui déjà, ils ont même participé au Wacken Open Air, c'est dire si le groupe en jette quand même. Et c'est en quoi ils sortent cet album-ci, Degüello Wartunes, qui fête un peu les 15 bougies du groupe, un album qui laisse un goût amer dans la bouche, et une sensation de trop peu.



Après les 30 premières secondes qui font penser aux vieilles chansons d'après guerres un peu molle avec le son qui crépite et tout et tout, le groupe balance le son qui en a dans le bide et le caleçon, mais cela reste fort déjà-vu, ce qui en gêne l'audition, et cela sera comme ça sur quasi tout l'album, ce qui est très dommage. Bien entendu il y a des passages de chansons qui donnent envie de tapper du pied, ou qui font bouger la tête d'avant en arrière (vous savez le headbang) ... mais cela reste fort peu, pas grand chose d'accrocheur, bien que le son reste fort costaud et péchu, il y a quelque chose qui bloque le plaisir pendant l'audition, d'ailleurs ce n'est pas leur enregistrement chez Rape Of Harmonies (le studio de Heaven Shall Burn, une des stars montantes du metal allemand) qui pourra démentir du son massif de cet album.

Le groupe va même changer le fusil d'épaule de temps en temps, il y a par exemple la chanson "At The End Alone" qui casse un peu l'ambiance de folie furieuse qui réside dans les chansons, pour prendre un chemin plus lourd et sombre, bien que cela reste loin d'un black metal noir et dépressif, ça reste tout de même bien pesant et très lourd, d'ailleurs les paroles du début illustre bien mon propos "This Is The Fall Of My Life...", une très bonne initiative du groupe qui fonctionne très bien. Il y a également le morceau de fin, "Rivers Of Blood" qui fait beaucoup plus penser à du death metal, ou tout du moins on sent une plus grande influence de ce style. Et enfin "l'hymne" de l'album, Hannover H8core, ce morceau ravira tout les fans hardcore, d'ailleurs la mise en place de morceau faisant vaguement penser à un morceau live (ce qui n'est pas le cas évidement) rend vraiment bien, les riffs hardcore, et le refrain en sing-along sont quand même superbes faut l'admettre ...

EN CONCLUSION:
Bilan mitigé, cul entre deux chaises, peu convaincu ... voilà mon sentiment après pas mal d'écoutes de l'album. Tout le monde sait que je suis assez difficile (mon avatar de schtroumph grognon sur le forum ne me va que trop bien) mais il faut être honnête, y a quand même quelque chose qui ne tourne pas bien dans le cd, la sauce ne prends pas, et c'est dommage car le groupe a quand même un potentiel, c'est indéniable, quand la musique ne plait pas a un metaleu, il ne hoche jamais la tête, ici je l'ai quand même fait, donc c'est bien que y a des trucs biens dedans hein !
Néanmoins, le groupe mérite quand même d'être découvert.

S'il fallait une note ... 7/10

Annoncé aux environs de mars, j'ai regardé cette affiche d'un oeil hagard ... "wai ultra vomit, marrant ... aborted, toujours une valeur sur ... lost god, petit groupe de death qui monte ... left hand path, un groupe de metalcore qui habite dans la même région qu'un ami ... oh ... que vois-je ? mais ... mais bordel mais c'est Benighted !"
Et c'est ainsi, que Sieur Christoune s'est décidé déjà bien à l'avance, pour aller squatter à Arlon pour voir l'un des groupes de brutal death les plus imposants du moment.

Arrivé aux alentours de 14h à Arlon (je viens de namur, 1h30 de train plus ou moins) je flâne près de la salle avec une bonne bière, causant de tout et de rien avec quelques personnes, l'heure tourne, et les premiers groupes passent ... j'admet que je n'avais pas fort envie de quitter cette ambiance hyper agréable dans laquelle je restais bien gentiment, avec ma petite kriek à la main.
L'heure tourne toujours, il est passé 17h, quand on me tire un peu pour aller voir Left Hand Path, groupe fétiche d'une connaissance.
Avant ça Balafredo (qui passait entre les show faire un petit truc, et NORMALEMENT devait faire un after, mais finalement ils ne sont plus passé après pour une raison que je ne connais pas) a fait un petit passage bien amusant, une petite guinguette bal musette fort comique et très apprécié ... et puis ... Left Hand Path entre en scène.



Pas très friand du metalcore en règle générale, je me suis quand même laissé prendre au jeu, et j'ai regardé le groupe jouer, c'était tout de même plaisant, et quelques moshers s'y sont laissé aller avec un plaisir non dissimulé ... mais pour être franc, je n'ai pas été mécontent de la fin du set pour voir Lost God monter en piste.

Aaaah ... les bons vieux hurlements de death, avec une voix bien gutturale comme il faut, encore un peu et j'aurais cru voir Chris Barnes.
Les premiers poggos démarrent doucement, cette fois non plus avec des petites gens à casquette, mais avec des grands chevelus barbu en tout genre, le concert s'écoule très très vite, car c'est avec grande stupeur que je vois le groupe ranger ses instruments, et oui le groupe avait fini son show, le temps s'était déjà écoulé, ils ont voulu faire une dernière en vitesse ... mais ce ne fut pas possible, pourtant ils ont rangé/sorti leur instrument deux fois (j'ai compté !).

On sort en vitesse retrouver son petit coin et sa petite bière ... le temps de faire un arrêt à une toilette improvisée, et hop, BENIGHTED !
Quel ne fût pas ma joie de voir ce grand groupe monter sur scène, même les checkings, j'étais aux anges.
Groupe phare du metal extrême français, le groupe se fait un petit nom dans l'europe, voir un gros nom (vous trouvez d'ailleurs ma chronique de Icon sur le webzine).
Le groupe démarre, les premiers poggos de psychopathe débute dans une violence sans pareille, franchement c'est un des pits les plus violent que j'ai pu vivre (le plus costaud que j'ai vécu, ce fut Terror à dour en 2007).
Le groupe demande même carrément au gens de monter sur scène, en ayant pour "excuse" qu'ils ont froid ... peut-être espéraient-ils qu'une belle demoiselle monte sur scène, on en sait rien, toujours est il que le public en a profité, et ce fut quand même extrêmement chouette de la part du groupe de carrément demander cela, car apparemment, beaucoup de monde l'espérait vu le monde qui est monté sur scène !
Seul petit soucis dommage mais qui n'avait aucune influence sur l'ambiance excellente du show, le micro n'aimait apparemment pas le retour en face de lui et en profitait pour faire 2-3 larsen bien senti ... le chanteur a quand même trouvé l'astuce, il devait tenir le micro derrière lui quand il ne chantait pas et plus de problème.
La setlist diminue, les poggos sont toujours bel et bien présent en excellente animosité, et Julien (chanteur) annonce Slut en dernier morceau ... avant d'en entamer le vrai dernier juste après (le coquin !).



Benighted termine enfin son show, et après que le groupe ai féliciter 2-3 fois le public pour l'accueil très très chaleureux qu'ils ont fort apprécié, je quitte la salle ... sans oublier d'avoir demander et reçu, l'onglet d'un des guitaristes (content le Christoune).

Le temps de vite rechercher ENCORE une chope, Aborted débute déjà ses checkings, et c'est avec grand plaisir que je me dépêche d'aller me mettre le plus près de la scène pour savourer le son fin et poétique d'Aborted.
La setlist (à ma souvenance) prend un peu de tout, avec notamment mon morceau préféré du nouvel album, Enterment Of An Idol, excellent morceau qui a fait son petit effet dans la fosse.
Violence dans la fosse, violence sur scène, Aborted délivre encore une fois un tout bon show, leur nouvel album affirmait déjà leur forme olympique pour produire une musique de qualité, et les shows sont toujours aussi bons, Aborted reste un groupe de brutal death très réputé et respecté, et c'est belge en plus, que demandez de mieux ?
D'ailleurs, comme on peut le voir, ils étaient tous très heureux d'être là.



La foule se disperse après la fin d'Aborted, je remet 2-3 os en place, et je suis reparti au bar, après avoir fait la connaissance d'un vieux monsieur d'un certain age (56 ans) fan de death metal qui plus est, c'est tout naturellement que j'ai préféré discuter avec cette personne, et regarder Ultra Vomit de loin, plutôt que de retourner dans la foule.
Mais de toute manière ... Ultra Vomit reste Ultra Vomit, un groupe totalement délirant et déjanté avec un humour assez excellent, et ils ont fait un show assez carré et plaisant pour tout les fans d'après ce qu'on m'a dis post concert.

C'était votre poilu préféré, directement d'Arlon.

PS: pour Aborted ... rassurez vous, ils étaient bel et bien heureux d'être là, et admirez un peu le tshirt de Svencho (tout à gauche).

Anorexia Nervosa - Drudenhaus
Black Metal Symphonique
France
Osmose Productions
2000
myspace

1. A Doleful Night in Thelema
2. The Drudenhaus Anthem
3. God Bless the Hustler
4. Enter the Church of Fornication
5. Tragedia Dekadencia
6. Divine White Light of a Cumming Decadence
7. Dirge and Requiem for my Sister Whore
8. Das Ist Zum Erschissen Schon
9. The Red Archromance

****

Petit groupe français sans réelle prétention, Anorexia Nervosa se fera fortement connaitre par la suite, grâce à l'album suivant celui dont je suis en train de parler, leur précédente bourse season of myst ayant été délaissé pour osmose production, ceci explique peut-être cela ?
Cet album est un tournant pour le groupe, et pour les groupes phares réputés en France, dont aujourd'hui Anorexia Nervosa fait parti, bien que dissout à l'heure ou j'écris ces lignes.



Une pochette mi-démoniaque, mi-angélique, les barrières faisant penser aux portes d'éden avec Dieu, Jésus et tout le tralala, la religion est un terme fort employé chez Anorexia Nervosa, ainsi que la toute puissance (surement sous entendu "divine") non dans le sens chrétien et tout ça, mais dans le sens inquisiteur, parler de la création, des frasques religieuse, ce genre de chose, un brin subtil en somme.

Il est important de noter qu'Anorexia Nervosa joue avec ses textes, et la langue chantée dessus. Il y a donc du français, de l'anglais ... et un peu de latin. Les passages en français sont posés systématiquement là ou ça vous fera le plus frissonner, je pense notamment à "The Red Achromance" ou encore, pour moi, la meilleure chanson qu'Anorexia Nervosa ai pu faire, "Tragedia Dekadencia" ou vous pouvez entendre des passages en voix française avec des messages très fort et d'une rare intensité, par exemple;

"Je ne suis plus que ténèbres et vengeance
Je veux vous voir décrépir, pourrir comme les insectes répugnants
Que vous êtes tous les uns comme les autres
Dans un abime de merde grouillante
Vous n'êtes que des immondices, des larves rampantes"

Cela ne vous laissera pas de marbre pour sur !
Mais il n'y a pas que les chansons avec des passages en voix française haineuse qui sont intéressantes, d'autres morceaux comme "Dast Is Zum Erschiessen Schon" chanté exclusivement en anglais est très réussi et incroyablement fort, bien que les passages en anglais soient moins surprenants et saisissant à l'écoute, les textes sont énormément travaillés et réfléchis, on sent une réelle recherche d'un point de vue de paroles, voir même simplement littéraire.

Le passage symphonique d'Anorexia Nervosa sur cet album est plutôt réussi, très réussi même, magistralement composé et orchestré par le claviériste du groupe, cela donne une dimension de plus aux créations du groupe français qui n'est réellement pas en manque de talent ...

EN CONCLUSION:
L'album le plus aboutit et le plus cru de la discographie d'Anorexia Nervosa, celui qui lui a valu tout les honneurs, celui qui n'a pas eu la pression des fans ou de soucis de devoir satisfaire un public, cet album est un pure produit underground. Les quelques aficionados récoltés sur Exile n'avaient pas un poid suffisant que pour "parasiter" les compositions du groupes, et elles sont ici à leur paroxysme d'accomplissement artistique !

S'il fallait une note ... 9/10

Architects - Ruin
Metalcore
Angleterre
Full Time Hobby
Année d'album : 2007
myspace

1 Buried at Sea
2 Hunt Them Down
3 You'll Find Safety
4 Always
5 Sail This Ship Alone
6 Heartless
7 North Lane
8 I Can't See the Light
9 Low
10 Running from the Sun
11 Save Me

****

Jeune combo britannique, Architects est un groupe de metalcore qui en est déjà à son deuxième album.
Fort d'une réputation positive et propre dans la scène metalcore, il tente leur chance et trouve le moyen de faire l'une ou l'autre petite tournée européenne, en plus de leur second CD.



Engoncée dans une pochette fort psychédélique et ma foi fort bien dessinée, l'album s'ouvre à nous, et pour ceux qui en douterait encore ... c'est bel et bien du metalcore on ne peut plus intègre.

Une voix puissance, des riffs qui en secoueraient plus d'un, la batterie qui va bien et la petite basse discrète mais non moins indispensable, le tout dans un concentré d'énergie survolté.
Plaisant et sonnant tel des tambours de guerre pour se ruer dans un moshpit proche, Architects saura faire ses preuves à n'importe quel personne qui apprécie un tant soit peu le metalcore et l'hardcore en général, l'album contient son lot de piste bien puissante avec des morceaux comme "you'll find safety"; "i can't see the light" ou encore "hunt them now". A ce propos le chant clair est bien placé et n'est pas immonde, bon point.
Un autre bon point est la production fort sympathique et très net, ce qui permet quand même une écoute plus aisée et plus précise de chaque morceau.

Une autre chose qui mérite d'être soulignée est le talent des musiciens, l'ont sent un talent débordant de vitalité qui ne demande qu'à être prouvé, alors je le dis sans détour, dans la scène metalcore, on entendra encore parler de ces gars-là, il suffit d'écouter l'album, et le morceau qui, pour moi, illustre mieux leur ingéniosité "always". Les changements de tempo brutaux mais maitrisés sont une preuve tangible et indéniable d'une grande maitrise musicale.

EN CONCLUSION:
Une chronique courte et claire pour un album qui ne tourne pas autour du pot. Vous aimez le metalcore ? Procurez-vous cet album !

S'il fallait une note ... 8/10

Krisiun - Southern Storm
Brésil
Brutal Death
Century Media
Année d'album : 2008
myspace

1. Slaying Steel
2. Sentenced Morning
3. Twisting Sights
4. Minotaur
5. Combustion Inferno
6. Massacre Under the Sun
7. Bleeding Offers
8. Refuse/Resist (Sepultura cover)
9. Origin of Terror
10. Contradictions of Decay
11. Sons of Pest
12. Black Wind
13. Whore of the Unlight

***********

Au Brésil, y a une immense forêt. Et dedans se trouve un groupe d'indigène dangereux armés jusqu'aux dents près à tout massacre sur leur passage, ces bouchers macabres on les connait pour leur nom de code : Krisiun.
Quasi créateurs du blastbeats brutal et incroyablement bourrin, donnant ce son si particulier à ce groupe, Krisiun sort aujourd'hui son 7e album pour un peu plus de 16 ans d'existence !



Groupe aujourd'hui semi-culte de la scène brutal death, il ne manque qu'a Krisiun encore quelques années d'existences pour passer le stade de légende vivante. Assassination, leur précédent album, ayant reçu un énorme succès (mérité), ils ont boucler une petite tournée et les revoilà reviendu sous un format CD pour le plaisir des oreilles. Alors ... qu'est-ce que ça dit ce disque, hormis qu'il a une belle cover qui en jette ?

Ça démarre fort déjà ... et le son si caractéristique du groupe brésilien est toujours présent, blastbeat non stop avec une voix calibrée qui surplombe la boucherie de riff.
Comme à leur habitude, les trois mastodontes sont toujours aussi doué de leur main pour faire péter leur instrument bien comme il faut, et en ce qui me concerne, je suis toujours aussi bluffé par la voix du chanteur qui tapote sa basse en même temps qu'il gueule.

L'album contient son lot de bon gros morceau qui dégomme sa race, avec par exemple "twisting sights", "combustion inferno" ou encore "sons of pest" avec son intro à la guitare qui donne tout sauf l'envie de dormir.
La reprise de Sepultura (refuse/resist), par contre, est excellente ... mais je ne suis pas un grand adepte des reprises, donc je ne me prononcerais pas la dessus, surtout quand il s'agit d'un zigoto qui s'amuse à reprendre des morceaux d'autres groupes alors qu'il est dans un autre groupe encore, mais ça c'est une autre histoire !

EN CONCLUSION:
Un album de plus dans le panthéon de Krisiun, on pourrait radoter en disant "wai mais c'est rien qu'un mix d'assassination, black force domain, et apocalyptic revelation !" ... mais je ne le dirais pas car c'est une perte de temps, et ça ne fait pas avancer la discussion. Cet album vaut son pesant de cacahuètes, et il parait un peu quelconque car Krisiun nous a déjà sorti des albums de folie, et celui-ci ne leur arrive pas à la cheville malheureusement ... mais sinon c'est un tout bon CD !

S'il fallait une note ... 8,25/10

Fear My Thoughts - Isolation
Allemagne
Death Metal hybride
Century Media
Année d'album : 2008
myspace

1. Isolation
2. The Blind Walk Over the Edge
3. The Hunted
4. Numbered by the Beast
5. Bound and Weakened
6. Through the Eyes of God
7. Death Chamber
8. Pitch Black
9. Creeping Lord
10. Dumb, Deaf and Blinded (bonus track on special edition CD)
11. Burning The Lamb / The Sacrifice

****

Ah, encore un groupe du pays des choucroutes et de la bière, j'aime ce pays !
Âgé de maintenant de 9 fraiches années, ce groupe a sorti déjà quelques disques, dont le précédent qui a discrètement fait parler de lui, mais d'une manière quasi invisible ... et pourtant ils étaient chez Lifeforce avant d'être endorsé par century media, donc disposant quand même d'une belle écurie, enfin bref, QUI de ce disque alors ?



Déjà on a droit à une jolie petite pochette, bien que je la trouve fort clichée, elle dispose de quelque chose qui m'a interpellé et dont je ne trouve pas la signification, la personne sur la pochette a un bandage sur les yeux, et ses mains laissent penser qu'elle joue de la flute traversière ... mais sans aucun instrument dans ses mains, bref, cela laisse place aux doutes.

Musicalement maintenant on a droit a un son très spécial déjà !
Cela sonne comme du death mélodique, avec un engagement trop brutal pour que ce soit mélodique, et le son death des guitares semblent avoir été légèrement gommé pour une sonorité plus sèche et moins caverneuse, la voix quant à elle n'est pas vraiment death, il y à un minimum de base death ça se sent, mais on sent beaucoup d'influence hardcore, et même (si je vous jure), pas hurlement gutturaux ici donc mais plutôt une voix solide et incisive.
Pour illustrer mon propos vis-à-vis de la voix black, il suffit d'écouter la chanson "pitch black" (ma préféré de l'album) ou au moment de dire "pitch black" on a droit a un hurlement typiquement black metal, cela donne des frissons d'ailleurs, et je trouve cela fort bien joué et assez impressionnant.
La voix est le pilier de la sonorité de Fear My Thoughts, on peut le sentir tout le long de l'album, cette même voix prend d'ailleurs assez souvent un aspect clair, presque plaintif, cela donne un certain charme plus coulant, plus pur, un peu à l'image de leur pochette (je trouve). Le reste des instruments n'est pas en reste, sur le morceau "Death Chamber" nottament on entend même des rythmes cassés et désordonnés, un peu à la Meshuggah.

Cet album est donc un concentré hybride de différent style, mais le groupe a une identité propre, on peut l'apprécier et le vérifier sur l'ensemble de l'album. Ils varient énormément leur compositions mais garde une même unité et entité musicale pour ne pas s'égarer et perdre leur son qui leur est propre, ce qui arrive souvent quand un groupe veut varier et innover, ils perdent leur identité ... mais ici le groupe gère admirablement cet aspect complexe du monde Heavy Metal, et je m'en réjouis personnellement, car ce n'est pas souvent qu'on peut apprécier cela !

EN CONCLUSION:
Un album qui tend vers l'OVNI mais qui reste un album tout ce qu'il y a d'intègre. Fear My Thoughts joue énormément sur l'ingéniosité, l'inventivité et l'originalité, ce qui leur permet de passer un cran supérieur, et de prétendre à une réputation internationale avec cet album qui est un véritable exemple pour beaucoup de groupe qui se perdent en tentant d'apporter de la fraicheur et de l'innovation dans leur compositions !

S'il fallait une note ... 8,5/10

Psykup - We Love You All
Modern Metal
France
Season Of Myst
Année d'album : 2008
myspace


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DISC 1
1. Color me blood red
2. Birdy
3. The choice of modern men
4. En vivre libre ou mourir (1>304h)
5. En vivre libre ou mourir (305h>507h)
6. Rétroaction

DISC 2
1. La vie dont vous êtes le héros - Prologue
2. La vie dont vous êtes le héros - Le choix
3. My toy, my satan
4. La vie dont vous êtes le héros - Pile
5. Here come the waves
6. La vie dont vous êtes le héros - Face

+ DVD

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Je ne suis sans doute pas une personne spécialement bien placée pour chroniquer ce genre de disque, vous n'avez qu'a regarder ma tronche dans la section "team" vous verrez que je suis le plus déjanté/con/chiant/raleur de la bande de notre zoli webzine. Fort reclu dans le br00tal death gore underground metal acier bronze technique progressif alternatif, j'ai du mal à apprécier les choses si je n'ai pas le bon vieux hurlement grunt/growl dans mes enceintes (avec tout ce que ça sous entend).
ET POURTANT ! Je me suis porté volontaire pour vous parler de cet album avec le plus d'objectivité possible. Psykup est doré d'une réputation assez sympathique dans le monde du metal français, naviguant sur une vague neo hardcore kitch et originale, ce combo a su séduire un certain public ... et je m'attelle à la tache de chroniquer leur dernier méfait.



Voici la pochette ... suis-je obligé d'en parler ? ah bah oui je suis le chroniquer de ce sédhé (just'!). Et ben je la trouve moche, je ne saisi pas bien le subtil rapport entre le titre et l'image proposé. Elle fait sans doutes références aux vieux film des années 70-80 avec la blonde sulfureuse et son étérnel brushing, mais bon voilà ... christoune pas comprendre.

Musicalement maintenant, déjà les pistes sont très longues (quelques unes d'entre-elles dépassent les 10 minutes) ... ce qui réduit, dans un sens, les chances de séduire car en effet, si une des pistes ne plait pas (ou pas trop) il y en a moins d'autres pour plaire à l'auditeur, mais bon c'est un choix comme un autre fait par le groupe.

Le chant est très très particulier, entre le hurlement hardcore spécial assez aigu, et le chant clair euh ... déplaisant/désagréable/inutile/moche/débile (biffer les mentions inutiles). Une inspiration ratée de Dillinger Escape Plan ? Bref ... Malgré ce chant très spécial, il n'empêche pas d'avoir quelques passages musicaux bien senti qui donne envie de tapoter du pied en écoutant, mais cela s'épuise assez vite et j'ai eu tendance à dire "c'est quand que c'est intéressant ce bordel ?". Car voici le topo ... Il y a des moments de chant où ils ne chantent pas mais font des espèces de petit bruit bizarre avec leur bouche, vous savez le "BOP" quand on met son doigt dans sa bouche et on le sort rapidement en claquant l'intérieur de la joue, ou alors des petits chant bizarre et assez indescriptible qui ne veulent pas dire grand chose, enfin bref si vous voulez du kitch spécial vous allez être servis, surtout que les instruments suivent ces délires !

Je ne saisis pas vraiment la musique du groupe ni ce qu'ils cherchent vraiment à faire via ce genre de son si spécial, mais apparemment ça plait d'après les divers critiques que j'ai pu voir sur d'autres webzine. Personnellement je trouve que c'est assez ridicule, mais ça n'engage que moi et j'ai une grande aisance à faire la part des choses entre mes gouts et la réelle valeur d'un disque, à partir de ce point je peux me permettre de dire que c'est quand même fort peu fourni en sérieux, il faudra une certaine dose d'humour et d'ouverture d'esprit pour pouvoir apprécier ce disque ... réservé au fan ? pas spécialement, mais c'est un peu ça l'idée.

EN CONCLUSION:
Groupe spécial et presque unique en son genre, Psykup trouvera ses détracteurs et ses fans, moi je n'apprécie pas mais je ne cache pas que ce disque amène un minimum de chose dans le monde de la musique, et donc je pense qu'il faudrait écouter au moins une fois. Néanmoins leur délire musical ne plaira pas à tout le monde, et je pense sans détour que si le groupe persiste comme ça, ils ne vont pas ameuter les foules ... si ce n'est un public jeune, féminin et hystérique ... si vous voyez ce que je veux dire ...

S'il fallait une note ... 5,5/10

Krisiun - Black Force Domain
Brésil
Brutal Death
Dynamo Records
Année d'album : 1995
myspace

***
01. Black Force Domain
02. Massiah Of The Double Cross
03. Hunter Of Souls
04. Blind Possession
05. Evil Mastermind
06. Infamous Glory
07. Rejected To Perish Below
08. Meanest Evil
09. Obession By Evil Force
10. Sacrifice Of The Unborn

Bonus re-release Century Media :
11. Nuclear Winter (Sodom)
12. Total Death (Kreator)

Un peu après la première période dorée du death metal, qui a vu naître des groupes tel que Death, Morbid Angel, Cannibal Corpse, Obituary, Bolt Thrower, Asphyx, etc, un jeune groupe brésilien se forme, et tente sa chance, ne sonnant comme rien de connu, le groupe s'illustre et se démarque, on va voir pourquoi ...



Artwork légèrement classique, un brin sataniste, la musique s'ouvre magistralement sur l'un des meilleurs morceaux du groupe à ce jour, Black Force Domain, la musique sonne old school (prod oblige) mais avec des teintes comme on connait aujourd'hui, le blast quasi constant de la batterie, une voix caverneuse magnifique et jouissive, et des riffs de guitare un brin black metal mais vraiment juste ce qui pourrait permettre de dire qu'il y a une influence de black metal dans la sonorité.
La musique de Krisiun s'annonce déjà unique en son genre, incorporant quelques harmoniques de guitare brillamment bien placé, ou quelques autres petits solis bien senti ... et tout ceci, dans des rythmiques linéaires mais très ingénieuse, dans le sens ou quasi rien n'est attendu, un passage vocal survient lorsqu'on aurait cru que l'instrumentale continuerait, c'est là aussi un point fort de la musique de Krisiun.

Une fois le morceau titre d'album terminé, le second de l'album entre en piste, Blind Possession, un autre morceau phare de cet album, qui en contient pas mal (quasi tout l'album en fait). La sonorité est assez similaire tout le long de l'album, les riff de guitare ressemblent à s'y méprendre à d'autres morceaux, mais si l'on pousse l'observation, on se rend compte que non, car oui la musique de Krisiun est assez difficile d'accès, il m'a fallu être accroché par le refrain apocalyptique de Sacrifice Of The Unborn pour mieux appréhender cet album détonant. A ce propos, même les 2 reprises présentes sur la ré-édition sont très sympathique, même si je trouve personnellement que la voix d'Alex Camargo pour moi ne rend pas aussi bien que le morceau d'origine sur Total Death.

Les musiciens de ce groupe brésilien sont extrêmement talentueux, et les morceaux Evil Mastermind ou Meanest Evil avec leurs intros ravageuses devrait vous convaincre, dans le cas contraire dirigez-vous vers une autre musique que le death metal ... car il ne faut pas l'oublier non plus, Krisiun n'est composé que d'un trio, un bassiste chanteur, un guitariste, un batteur, et c'est tout.
Bien sur la production plus "underground" n'aide pas à rendre la musique plus aisé d'accès, mais qui s'en plaindra vraiment ? Je me le demande, cela ajoute une touche plus sombre et violente, à un groupe titanesque qui est aujourd'hui l'un des groupes de brutal death les plus talentueux et réputés qu'il existe.

EN CONCLUSION:
Premier essai de génie pour un groupe qui n'en était qu'à son premier album, seulement un petit split et un MCD derrière eux !
C'est ainsi que les fiers guerriers indigènes sortirent de leur forêt amazonienne pour envahir notre belle Europe "civilisée" ...

S'il fallait une note ... 9/10

Leng Tch'E - Death By A Thousand Cuts
Death/Grindcore
Belgique
The Spew Records
Année d'album : 2002
myspace

***
1. Initiate Murder Sequence
2. Strangled By Underwear
3. Hypocriscene
4. I Know Where You've Shit Last Summer
5. Fuck Censorship
6. Inferior Superiorism
7. Get Rid of the Rock in Your Name
8. Cockporn
9. The Regular Know It All
10. Chasms
11. Schizotrendic
12. The Scheme
13. Straight Outta Boerecote
14. Mosh of the Clowns
15. Human Ignorance
16. Graveyard Shift
17. Delusions of Grandeur
18. T.P.

Aujourd'hui dans les groupes de metal les plus réputés, Leng Tch'E a fait 2 albums qui ont fait beaucoup beaucoup de bruit, et pas qu'en belgique.
Connu et reconnu dans beaucoup d'autres pays, ils ont tournés beaucoup, notamment au prestigieux Maryland Death Festet, et par conséquent ils ont acquis une notoriété pas piqué des vers !
Voici donc le premier album de Leng Tch'E ... l'un de leur meilleurs.



Cet album est éponyme, car Leng Tch'E = Death By A Thousand Cuts, c'est une ancienne pratique asiatique un peu dans la même idée que le Seppuku, bien que moins "direct" ...

Musicalement parlant, on a droit à une base de grindcore, agrémenté de quelque sonorités death générales, le tout emmené frénétiquement par le premier chanteur du groupe Isaac, voix incroyable ... la première piste met d'ailleurs tout le monde d'accord ... Initiate Murder Sequence est l'une des meilleures pistes de ce CD, si pas LA meilleure. 1 minute et 1 seconde de PUR bonheur, violence, avec un hurlement cataclysmique d'entrée de jeux, bref, morceau absolument jouissif.
Les morceaux ont la longueur conforme au pistes grindcore, pas plus de 3 minutes, d'ailleurs la chanson la plus longue est 2 minutes 22, tout va bien on entendra bien des trucs différents tout partout !
Quelques samples ça et là viennent apporter une petite dose d'humour particulières au morceaux, notamment la chanson "I Know Where U Shit Last Summer" (quel titre poétique) qui fait un petit cours sur le mot anglais "fuck" et toutes ses utilisations, désopilant ! Il y a aussi les chanson "Cockporn" et "Human Ignorance" avec une petite intro vraiment excellentes, toujours dans l'esprit grindcore.

Outre ces notes humoristiques uniques en son genre, il y a des passages vocaux assez anecdotiques un peu partout sur l'album, qui perso me ravissent mais bon faut apprécier le genre, notamment la chanson "T.P." qui est une des meilleures de l'album, "Straight Outta Boerecote" ou encore sur "Strangled By Underwear" (quel belle mort vous trouvez pas ?).
Au niveau des morceaux de folies, et bien il y en a pas mal comme j'ai dis, en plus de ceux déjà cité ( T.P., Initiate Muder Sequence) il y a; FUCK Eddy De Dapper, Chasm, The Regular Know-It-All ... bref, tout les morceaux sont vraiment excellents, mais ceux-ci ressortent encore plus.
J'en profiterais pour conclure avec une mention spéciale à la production qui pour un premier album, et en plus dans un genre extrême comme le death/grind, qui se veut propre et plus qu'appréciable ! Il est juste dommage que l'album soit si court ... seulement 31 petites minutes en comptant les samples, la plage de silence de la dernière piste, et tout ça, ce qui enlève pas mal de temps de réelle musique.

EN CONCLUSION:
Un des meilleurs albums de death/grindcore qui existe, brutal et direct, aucune demi-mesure si ce n'est humoristique, du plaisir à l'état pur pour qui sait apprécier la musique vraiment extrême !

S'il fallait une note ... 8,75/10

Moi j'aime Finntroll.

36 Crazyfists - A Snow Capped Romance
USA
Neo Metal
Roadrunner
myspace
Année d'album : 2004

01 At the end of august
02 The heart and the shape
03 Bloodwork
04 Kenai
05 Skin and atmosphere
06 Beyond Man
07 With nothing underneath
08 Destroy the map
09 Installing the catheter
10 Cure eclipse
11 Waterhaul

Largement mis en confiance de par leur succès avec "Bitterness The Star" 2 ans plus tôt, 36 Crazyfists remet les couverts et sort son deuxième opus, toujours grâce à leur grosse écurie dont je ne tairais pas le nom, Roadrunner. QUID alors de la magie du premier opus ? Leur talent s'est-il fait la malle ? Voyons tout ceci si vous le voulez bien.



La pochette illustre, à mon sens, assez bien la musique de cet album. Bien qu'un peu niaise, on passera outre et on se contentera de dire "ok ça peut aller".

Première chose, si comme moi vous avez écouter de nombreuses fois le premier album du groupe alaskanien, vous aurez tout de suite remarquer une grande évolution dans leur musicalité. Plus propre, plus lisse, mais malheureusement aussi un peu plus fade et bourratif ... comme le sacro saint gâteau au chocolat, c'est tellement bon qu'on en mange, on en mange ... et à la fin on est dégouté et on a l'estomac plein alors qu'on a l'impression de n'avoir rien mangé. C'est un peu l'impression qui en ressort de ce disque, ok c'est joli super trauchouette mais ça donne une irrésistible impression de gout fade et amer dans la bouche. Roadrunner a donc ENCORE frappé ... et c'est dommage.
Néanmoins, cela n'affectera pas trop l'ensemble de l'album, qui dispose de nombreux titres efficace et très bien exécutés, comme le fameux "At The End Of August". Mon morceau phare, coup de coeur, chouchou, préféré, tout ce que vous voulez; car c'est par lui que j'ai découvert ce groupe. Ce même morceau fut repris sur la première compile de Headbangers Ball réalisé par MTV que j'avais acheter il y a de ça quelques années maintenant (en 2003 si je ne m'abuse). Le fait d'être repris sur une telle compile a indéniablement contribué au succès commercial de ce second album qui fut bien plus grand qu'avec "Bitterness The Star".

L'album est tout à fait correct, avec des morceaux intéressants, à peu près rien à jeter (il est d'ailleurs un peu plus court que son prédécesseur, un peu moins de 40 minutes). Et une caractéristique de cet album est qu'il est scindé en deux parties bien visible, marqué par l'interlude du morceau "Song For The Fisherman". Un morceau d'une minute et demi, planant, avec un message poignant.
Il n'y a pas de réelle raison à cette pause, si ce n'est de faire une pause et de changer totalement de registre avec une chanson plus calme.

De part et d'autres de ce morceau calme en milieu d'album, il y a bien sur la liste des autres morceaux qui vont bien, il y a par exemple "The Heart And The Shape", "Installing The Catheter" ou "Skin And Atmosphere".
Tous de très bon morceau, mais comme je vous l'ai dis au début de la chronique, l'on sent bien que Roadrunner a encore frappé car ce sont tous des morceaux assez rentre dedans et direct, bien que le morceau SKin And Atmosphere est entrecoupé de passages calmes en voix clair, on se focalise surtout sur la deuxième moitié du morceau, très chaotique et virevoltante.
Et puis il y a leur tube, l'un de leur meilleur morceau, si pas LE meilleur. Le bien nommé "Bloodwork". Avec le même timbre de voix clair que sur Bitterness The Star (youpi !). 36 Crazyfists illustre avec ce morceau, leur talent et leur ingéniosité. Muni d'un clip totalement délirant, ce titre ne pourra que faire mouche dans de nombreuses oreilles qu'il rencontrera.

L'album se conclut donc ... voilà, une belle brochette de morceaux sympas, écoutables, chouettes, cool, avec deux-trois que je trouves dispensables, et un très très bon, mais sans plus.
Un cran plus bas que leur premier album, 36 Crazyfists continue sa carrière sur une bonne lancée, mais qu'il faut bien surveiller.

EN CONCLUSION:
Un bon album, le cahier de charge est rempli avec un petit plus appréciable et apprécié (Bloodwork).
Leur prédécesseur, Bitterness The Star, est plus intéressant. Et ce "Snow Capped Romance" est bel et bien un album fait chez Roadrunner, et les influences hardcore de 36 Crazyfists sont de plus en plus saillantes.

S'il fallait une note ... 7/10

36 Crazyfists - Bitterness The Star
USA
Neo Metal
Roadrunner
Année d'album : 2002
myspace

01 Turn to ashes
02 One more word
03 An agreement called forevor
04 Eightminutesupsidedown
05 Slit wrist theory
06 Bury me where I fall
07 Dislocate
08 Two months from a year
09 Chalk white
10 All I am
11 Ceramic
12 Circle the drain
13 Left hand charity

*****

36 Crazyfists est un groupe totalement inconnu, sortant de l'ombre avec ce premier album, sur lequel est posé la grosse étiquette de Roadrunner.
Venant tout droit d'une des région les plus froide qui existent, j'ai nommé l'Alaska ... 36 Crazyfists (tiré du film de jackie chan) surprend, et étonne.



S'ouvrant sur une piste au chant clair spécial, et une instrumentalisation particulière ... 36 Crazyfists donnent le ton. Ce groupe ne ressemble à aucun autre!
En plus de proposer un chant clair pas moche du tout, qui s'écoute, et se laisse apprécier (!), le combo américain montre son ingéniosité et son talent à un public qui se sent harasser par des noms comme KoRn, System Of A Down, Limp Bizkit, Deftones, Linkin Park, etc. Oui car il s'agit bien de neo metal hein, et en 2002, le neo metal on s'en méfie, et ici ce neo metal que 36 Crazyfists fait, et bien il est bien plus sympathique.
Influencé par la scène hardcore, le chant se met souvent (si pas la majeure partie du temps) en cri tonitruant. La suite de la carrière du groupe virera d'ailleurs doucement mais surement vers un style presque metalcore.

Cet album d'une durée de 46:30 est certes bien fourni, presque long, mais il comporte de très nombreux éléments qui font, et feront encore, le succès de cette formation qui tournent aujourd'hui dans de grands festivals, aux cotés de groupes qui laisseraient rêveur plus d'un musicien.
La musique de ce groupe, très fortement chargé en émotion ne pourra vous laisser indifférent. C'est le cas par exemple de "An Agreement Called Forever", "Circle The Drain"ou "Eightminutesupsidedown" qui sont mes morceaux préférés de cet album. Ce sont des morceaux très fort, chargés en mélodie, avec toujours ce chant qui donnent d'irrésistibles frissons, tant par la maîtrise du chant clair, que lors des cris puissants très justement posé où il faut et quand il faut.
Sur d'autres morceaux, comme "Slit Wrist Theory" ou "Dislocate" par exemple, 36 Crazyfists a un grand talent pour casser un tempo, un rythme, et une sonorité globale. D'un chant clair sur une batterie lente, avec juste une rythmique basique de guitare, le groupe change la donne et met une plus grande force musicale, pour 30 secondes plus tard, revenir sur ce même rythme plus gentil. Le groupe jongle ainsi avec les rythmiques avec une aisance déconcertante, et une chose est sure ... cela donne un résultat surprenant.

L'album se conclut donc, sur ce morceau à la guitare sèche nommé "Left Hand Charity". Beau, doux, triste, il conclut un album artistique fort en émotion bouillonnante, tantôt furieuse, tantôt désespérée, mais toujours avec cette même force artistique.

EN CONCLUSION:
Un album assez unique en son genre, 36 Crazyfists gravit le premier échelon de son succès mondial qui le conduira très loin. Bitterness The Star ne plaira pas à tout le monde, mais il a le mérite de prouver qu'en 2002 on pouvait encore faire du neo metal de qualité.

S'il fallait une note ... 8/10

My Shameful - Descend
Firebox Records
Death/Doom
Finlande
Année d'album : 2008
myspace

1°) Allconsuming
2°) Deity of retribution
3°) This hate
4°) Of haunting
5°) Kill the emptiness
6°) Unrepentant
7°) Self-Abuse

Ami dépressif bonjour !
Vous êtes venu pour l'enterrement ? euh pardon, vous venez pour une chronique d'un album de doom ? oui c'est bien ici.



Alors, qu'est ce qu'il faut dans un album de doom ? Reprenons ensemble des ingrédients indispensables.

Des morceaux longs, très longs, parfois plus de 10 minutes (ou comme mes oreilles me le rappellent douloureusement ... l'album d'Esoteric ou un morceau durait plus de 20 minutes!).
Et bien oui nous avons ça en magasin, 7 morceaux pour un total d'un peu plus de 50 minutes, ce qui donne approximativement des morceaux de 7 minutes, c'est acceptable pour du doom dirons-nous !
Il faut aussi des guitares chiantes, à usages purement rythmique et très peu travaillées, oui c'est à peu près ça ... même si par moment elles s'emballent un peu, et font presque mine de faire un solo (wahou, doucement c'est pas bon pour vos pacemaker les gars !)
Il faut une batterie lourde, donnant l'illusion que le batteur s'est endormi ... oui ça c'est tout à fait ça, même que dans certains passages il doit s'être REELEMENT endormi car ... il n'y a pas de batterie, parfois pendant presque une minute. Mais rassurez-vous cher ami, la batterie de My Shameful ne connait pas le double kick. Je vous jure ! Fatal error system et tout et tout.

Pour faire du bon doom, il faut aussi un chanteur proche du suicide, le genre qui a mal au yeux en voyant une source de lumière (oui comme un vampire si vous voulez) et qui parfois prends une voix très rauque proche du death. Et bien oui, ça aussi nous avons ! Dans la chanson "Kill The Emptiness" il murmure des trucs +- incompréhensibles tellement il chante bas, et puis soudainement, vers 1:30, une drôle de vigueur (doucement, toi aussi tu sais que c'est pas bon pour ta santé) anime notre personnage et il se met à faire des grunt, des vrais de vrais.
Et enfin pour faire du bon doom, il faut que les morceaux soient très très lent, à tel point que la simple écoute d'un morceau donne la furieuse envie de couper la chanson, oui c'est bien ça.

Voilà, je vous en met combien cher monsieur? Deux douzaines ? Ok ça marche !
*reviens de l'arrière boutique*
Désolé, ils ont commis un suicide collectif.

EN CONCLUSION:
Un album de doom en bonne et due formes. Pour ceux qui aiment la musicalité, la puissance, l'émotion, l'entrain et l'énergie ... courez, vite et loin.
Pour ceux qui adhèrent au genre, portez y une oreille vous devrez trouver votre bonheur.

S'il fallait une note ... 5,75/10

La Belgique accueille chaque été des festivals, certains sont réputés dans toute l'europe. Dour, Pukkelpop, Graspop, Werchter, ou encore Verdur Rock sont connus de tous. Mais il y en a d'autres, dont le Metal Mean. Indéniablement dirigé vers un milieu plus underground que d'habitude, ce festival a déjà reçu sur ses planches des groupes comme Melechesh, Destruction, Grave, Manegarm, Mor Dagor, Kronos, et d'autres !

Cette année, l'affiche grimpe encore d'un cran, pour proposer de nombreux groupes, toujours avec le même esprit de servir une soupe que d'autres ne font pas ! Jugez plutôt...



Voici mon report sur cette chouette journée passée dans la région namuroise, pour un festival metal qui monte ... qui monte ...

J'arrive aux environs de 11h, le temps de dire bonjour à toutes les connaissances de concert, et je pénètre dans le chapiteau pour voir le premier groupe de ce festival, et aussi celui qui introduit le "pré-fest". Le système est simple, les 4 premiers groupes sont une session ou les 4 groupes peuvent remporter deux prix. Le premier, prix du jury est un bon d'achat pour le magasin Rock A Music de namur. Le second, prix du public, est une place lors du prochain festival (cette fois, pas dans section concours). A la fin de la première partie du fest, chaque festivalier remet dans une urne un petit papier avec le groupe pour lequel il vote, ce qui évite toutes triches.
Or donc, je découvre sur scène Aktarum (groupe de la région de wavre). Un groupe de folk +- black, fort dirigé vers la déconnade et la camaraderie (sous certains aspects, on pourrait y voir Finntroll). N'étant pas attiré par le style, je n'ai prêté qu'une oreille distraite, pour me diriger vers le bar et y découvrir une bière absolument immonde (jeunes gens, ne goutez pas la Bofferding) dont j'ai eu la plus grande peine pour en boire, même sous le format tango/mazout où d'habitude j'y trouve mon bonheur.

Le second groupe débute, My Raven, et je me déplace jusqu'au devant de la scène pour apprécier leur set ... le seul groupe "non trv3 metal" de ce festival. En effet, My Raven joue plutôt dans un registre hardcore ... et malheureusement le groupe ne récolta pas beaucoup de succès, aucun mouvement, applaudissement timide. Était-ce dû au look +- emo d'un des guitariste ? Dans tout les cas cela n'a convainc personne ... dommage car le groupe semblait avoir un certain potentiel lorsque j'avais écouté sur leur myspace.

Il me fallu bien ça pour que la bière passe ... enfin jveux dire, qu'elle passe sans trop de difficultés !
C'est au tour maintenant de Malevolentia de prendre pied sur les planches, groupe de black metal (tous peinturlurés) avec un chanteur qui a de sacré biceps. Il n'hésitera pas à se mettre torse nu d'ailleurs. La musique n'est certes pas le plus malsain et le plus noir black metal que j'ai pu entendre, et les puristes blackeu ne manqueront pas de faire remarquer que ce n'est pas trve m'enfin bon ...
L'ambiance se réchauffe enfin, et le public se met en jambes. Applaudissement, cris de foule, le metal Mean s'éveille doucement !

De nouveau une bière, même deux si mes souvenirs sont bons, et hop retour sous le chapiteau pour Innerfire.
Naviguant entre death et gothique, le groupe liégeois n'a pas du avoir de très bon retour car de nombreux larsens ont massacré le show, qui bien que fort justement effectué (avec de très belle ambiances et tout et tout), n'ont pas eu un effet énorme comme je l'espérais.
Bien sur cela ne m'a pas empêché de headbanger, et de très nombreux applaudissement ont encouragé le groupe sur cette lancée énergique (bien que parsemé de larsens encore une fois)

La fin du concours est annoncée, et les résultats sont communiqués !
Prix du jury => Malevolentia
Prix du public => Innerfire

Nous entrons donc dans le vif du sujet, avec le concret de ce Metal Mean 2008, avec Dismal, le gagnant du concours (jury ET public !) de l'édition 2007.
La différence avec les précédents groupes est assez flagrante, et l'on sent qu'ils sont beaucoup plus énergique que les précédents groupes. Avec une attitude festive, et pleine de bonne humeur, Dismal envoie son death d'une force remarquable et l'on aura même droit à un poggo sur leur dernière chanson. Je garde en mémoire leur dernière phrase avant de quitter la scène ... "nous sommes de grands amateurs de bièèèères !"

http://sites.estvideo.net/dismal/images/photos/Dismal2/adonf.bmp

Le public commence à arriver massivement, c'est compréhensible quand on sait que c'est Izegrim qui va débuter son show. Groupe assez connu venant des Pays-Bas, officiant dans un registre de death metal ... avec une chanteuse.
Ceci explique cela, la foule était présente, et on se massait devant les barrières. Je mentirais en disant que tous était fan du groupe ... et je mentirais aussi en disant que tous voulaient mater les 2 donzelles présentes dans le groupe.
Le set était correct, dans une bonne tradition death metal. Pour tout dire, je trouvais que c'était peut être plus "violent" que Arch Enemy (qui ... parait-il, fait du death metal). Ici, Izegrim offrait bel et bien du death metal. une voix gutturale, percutante, hargneuse ... mais voilà, je suis difficile, et ça ne me plaisait pas des masses. Mais il faut reconnaître qu'ils savent y faire, et je serais de mauvaise foi à dire que c'est un mauvais groupe sans talent.
Le set se termine dans ma totale indifférence, je ne pourrais même pas vous dire quel fut la réaction du public à la fin, car j'étais déjà parti me resservir une pinte !



Ici commence les premiers groupes underground, avec Aes Dana, on pourrait dire que c'est une "curiosité" de ce festival. En effet Aes Dana est un groupe de black metal folklorique, chantant en français, avec un flûtiste... je sais bien que de nombreux groupes utilisent des instruments traditionnels, mais venir avec un flûtiste sur scène (qui change parfois pour une bombarde) c'est tout de même assez spécial.
La musique aux ambiances tristes et glauques du groupe prend toute son ampleur. Le public était à la fête bien sur, et l'ambiance un peu folk du groupe faisait danser les gens d'une manière cocasse, mais la musique d'Aes Dana est bel et bien noire et mélancolique. En tout cas en ce qui me concerne, j'ai bien sur déconner un petit peu histoire de rire un peu, mais j'ai réellement ressenti toute la tristesse de l'âme de ces chansons.
Je ne peux m'empêcher de me remémorer le grand frisson que j'ai ressenti lors de la chanson "le combat des arbres" ... un grand moment. L'on se sent petit face à ce genre de chose.

Changement de registre, et enfin un groupe que j'aime réellement. En fait je suis venu pour eux ... The Monolith Deathcult !
Groupe de death metal technique de la région des pays-bas (ce pays disposent de beaucoup de groupe très doués) ce groupe a 3 albums à son actif, et les 3 sont très bons. Doté d'une bonne dose de brutalité, et de talent, vous obtiendrez un groupe détonnant.
Le groupe arrive pour mon plus grand plaisir, et c'est directement un déferlement de violence sonore. Ouvrant le bal avec un de leur meilleur morceau (Wrath Of The Baath) je ne retiens plus ma nuque et les cervicales en prennent pour leur grade. Frustré qu'il n'y ait aucun poggo, je me bouge et essaye d'en lancer un, mais sans succès (je recevrais même un verre de bière au visage pour la peine, que j'ai eu la chance d'esquiver). Le groupe fait fit de la non mouvance du public, et continue son set dans son coin, très peu de communication, pour beaucoup plus de metal ... il faut dire que leur musique est tellement complexe !
C'est donc sans le moindre pogo, mais quelques headbangs, que j'en eu fini avec ce show de Monolith Deathcult, aussi jouissif et brutal que je l'imaginais !



Très fatigué après cette séance de headbang intensif lors de TMDC (The Monolith Deathcult) je me posai sur les bancs disposés dehors (très sympa l'idée) et mangeais une petite frite bien méritée. Le soleil est présent mais pas trop fort, un peu de vent bienvenu, et des copains ... c'est ce qu'on appelle "un avant-gout du paradis" !
Pendant ce temps, je ratais Hate dont on entendait le son tonitruant au loin, ainsi que les hurlements de la foule. J'apercevais même quelques pogos. Je ratais également Setherial, mais j'ai pris la peine d'aller jeter un coup d'oeil quand même, tant on me parlait de ce fameux groupe. Ce que j'ai vu était bel et bien ce à quoi je m'attendais, du black metal pur jus, tout ce qu'il y a de plus malsain et violent. Mais une chose est sur, le public adorait car de ce que j'ai vu, c'est eux qui ont eu le plus de succès au niveau de la foule en délire.

Par contre ... Hatesphere allait monter sur les planches, cela m'intéressait bien plus.
Un bon thrash saupoudré de quelques éléments death et hardcore.
Je n'avais écouté que quelques morceaux sur leur myspace, et bien que fort sympa, cela ne m'a pas cloué sur place. Je pris place au devant de la scène et le show commence.
Fort d'une attitude très décontractée et sympathique, le groupe harangue la foule comme il se doit, secouant les plus fatigués d'entre nous, et déclenchant même un circle pit (car oui il y avait un petit pogo tout de même bien présent).
Piochant (selon un ami) dans leur meilleur titre, le show de Hatesphere fut assurément metal et percutant, mais également très bon enfant. Dans le sens ou de temps en temps le chanteur prenait la pose black metal (avec la grimace et la main levé vers le ciel) par humour et dérision.
Le groupe ne manquera pas de remercier le public de nombreuse fois, et de saluer l'énergie déployer pour eux.
Ce fut pour moi, le meilleur show de ce metal mean 2008 !



Et voilà enfin la fin de ce metal mean 2008 ... avec la tête d'affiche qui ne manque pas de prestige, Belphegor.
Leur fameux show du graspop 2007 a laissé de nombreuses marques dans l'esprit des gens, et leur dernier album (Bondage Goat Zombie) a récolté de très bonnes critiques ... mais encore une fois je suis assez imperméable à leur musique, et je regarde de loin le show, histoire de dire que je l'ai vu.
Le set clôture à merveille ce festival, carré, bien joué, de très très très bonne lumière, et surtout beaucoup de participation avec le public. Le brave Helmuth sait y faire pour chauffer un public, même si la foule était déjà toute conquise ! Pour terminer le set, et le festival, Helmuth revêtira sa plus belle perruque (voir photo) pour faire plaisir à la foule, et avoir l'air encore plus trve ivole (private joke). Comme il est mentionné sur le site du festival, Belphegor était en effet une très bonne tête d'affiche !



Et voilà qui ne manquera pas d'être encore plus convaincant à l'avenir. Fort d'une très bonne réputation, d'une organisation plus que correcte (on regrettera juste le manque de choix dans les 2 distro présentes ... et la bière dégueu !). Je vous donne rendez-vous l'an prochain pour la 5e édition de ce festival !

Blött - The Death Of Jim's Postmodernism
Metalcore
Autoprod
Belgique
myspace

Année d'album : 2008

1°) Death Wish
2°) Hope Notes
3°) We Slowly Die
4°) A Loop For Life
****

La scène metal belge n'a pas à rougir de celle de ses voisins. Certes, en dehors d'Aborted, aucun groupe n'est mondialement connu (à part peut-être certains (ex) icônes du grindcore comme Agathocles, ou Leng Tch'E) et peut se vanter de faire une tournée US. Néanmoins, la scène metal belge est bel et bien là, notamment à Bruxelles ou cela bouge beaucoup. Je vais vous faire la chronique de la première création d'un groupe de metalcore de cette région !



Le disque que je me passe dans mes enceintes (celui de Blött... suivez un peu!) se découpe en 4 pistes, pour un total de plus de 21 minutes, bref on a là un MCD en fait. S'ouvrant sur la première piste du doux nom de "Death Wish", qui comporte un passage instrumental introduisant ce bien beau disque. Dès lors, plusieurs éléments frappent (aïe).
Premièrement, un talent inné pour les ambiances, et des sonorités peu communes donnant un grande profondeur, et une émotion puissante. Surjoué par un très bon chanteur (pour le moment ce sont les chanteurs qui sont louangés sur les chroniques dis donc) usant et abusant d'un chant typiquement hardcore, mais étant un brin mou lors des passages en voix claires (à travailler selon moi). Mais rassurez-vous, on passera vite outre ce petit détail. Même si les chants clairs ne sont pas rares, en général, un timbre un peu rauque vient assaisonner le tout et le rend moins gay.

Je parlerais aussi, selon moi, du petit défaut de ce groupe ...la musique de Blött manque de diversité.
A noter que même si je me permet de reprocher une linéarité un peu trop marquée, il y a bien sur de grosses différence entre chaque morceau, que ce soit une intro spéciale, des passages qui font transition, ou qui aère le tout. Comme les 20 premières secondes du troisième morceau (We Slowly Die), qui introduise ce morceau bien plus percutant que les autres. Mais je ne peux m'empêcher de l'assimiler à un ensemble commun qui me donne parfois l'impression de tourner en rond. Un signe qui, selon moi, prouve que la création musicale est répétitive ou un peu harassante. A la fin on n'y prête plus attention, et la musique tourne sans qu'on s'en rende compte ... parfois même, elle s'arrête et on se dis "bheu ? a pu de musique ?".

Je clôturerais la chronique en elle-même par un mot sur la production. Très correcte, sobre, jolie et appréciable. Une très légère touche "amateur" à peine perceptible, mais qui me donne l'impression d'avoir un son pro tout en gardant à l'esprit que ce n'est pas du son pro ... enfin vous m'avez compris ... non ? Tant pis alors !

EN CONCLUSION:
"Les choses sont biens plus simples dans cette complexité."
Voilà le crédo du groupe, une phrase à tendance philosophique qui a le mérite de faire réfléchir. Un groupe qui en a dans le caleçon, Blött assure ici un très beau départ. On espère en savoir un peu plus sur ce fameux Jim par la suite, avec qui apparemment, ils ont l'air de faire une histoire (d'où le titre de ce disque).
Pour la peine, et malgré les quelques reproches que je me suis permis de faire à ce disque, je pense qu'ils ont beaucoup d'avenir, et du talent à revendre, écoutez ce disque !



S'il fallait une note ... 7/10

Left Hand Path - Banner N' Salvation
Metalcore
Belgique
myspace
année d'album : 2008
autoprod

Intro
My Glint
Freedom
Fuckin' Expression
Kingdom Will Rise
Athmosphere
He Has Told Me
Divine
Banner N' Salvation

Groupe fort connu de la région d'Arlon, Left Hand Path contient un membre de l'éminente formation Black Bleeding, ce qui (je pense) fait que le groupe a un certain succès. Depuis aujourd'hui presque 5 ans, Left Hand Path est actif, tourne beaucoup et a produit pas loin de 3 disques, dont une démo, un split avec Earshot Destiny, un autre groupe de metalcore de la région d'Arlon.
Aujourd'hui, Left Hand Path met le paquet et sort un disque complet et entier que je vais vous chroniquer dignement !



La cover est sobre, simple, mais en jette, cela résume assez bien la musique de Left Hand Path, elle est loin d'être complexe, mais ça en jette.

Je me permettrais dans un premier temps de m'attarder sur la production et la qualité sonore de ce disque, qui il faut l'avouer, n'est pas optimale ... mais ... en ce qui me concerne, cela me convient mieux comme ça. En effet l'effet légèrement brouillon qu'a cet album me plait, cela a un certain charme, un style, une prestance. On aurait presque l'impression d'entendre les dernières paroles d'un homme, condamné on ne sait pourquoi, à finir ces jours d'une manière dont il n'a pas vraiment envie.
La musique de Left Hand Path donne une impression chaotique, brutale, et opaque. L'intro qui laisse place à un mur de son partant dans tout les sens s'abat sur nous en est la preuve vivante ... attention les musiciens savent y faire et ce n'est pas un comme si je parlais de maladresse, non non, l'impression désordonnée est voulue et fort bien maitrisée, j'en prends pour preuve des titres comme Athmosphere, He Has Told Me ou My Glint.

L'apport d'une certaine mélodie à certains moment de la chanson permet une légère transition qui n'est pas forcément de refus, cela aère l'audition et permet de ne pas se perdre, ce qui est selon moi assez fort bien joué de la part du groupe, le pire étant que c'est de la vraie mélodie avec des vrais morceaux de talent, et non des accords de bas étage tel qu'In Flames ou je ne sais quoi, non ici c'est autre chose ! On parle de vraie mélodie et non de son aseptisé chiant et affreusement récurant, à tel point qu'on se demande si le groupe est au courant qu'il y a plusieurs frets à leur guitare, et que les possibilités d'accords d'un instrument de musique sont proches de l'infini (ou en tout cas, il serait vite chiant d'écrire tout les 0 nécessaire à l'écriture exacte du nombre de possibilités) !
Si l'un des éléments du groupes devait être qualifié comme "indispensable" je pense que la palme irait sans conteste au chanteur de la formation arlonnaise, véritable pilier de ce qui fait que ce groupe ne ressemble à aucun autre. Cette voix est hargneuse, et chaotique (c'est d'ailleurs cette voix qui donne cet aspect que je trouve "chaotique" à leur chanson) elle laisse transpirer une fureur et une douleur totalement déchainée, qui complète totalement la musicalité de leur création.

L'on pourrait critiquer un seul point, c'est que la construction "générale" des morceaux est sensiblement la même, j'en prends pour preuve la longueur des morceaux, ils environnent tous les 3 minutes 30, sauf un qui dure 2'52, l'intro et le morceau finale qui dure +- 6 minutes 30, ce dernier morceau étant d'ailleurs, selon moi, la pièce maitresse de l'album, fort bien composé avec de très beau passage, notamment le début qui m'a fasciné.
La sonorité du groupe étant indéniable et on peut réellement parler de "marque de fabrique", ils seraient intéressant de changer de temps à autre le fil rouge conducteur de certains morceaux, peut être inclure un back vocal qui transcenderait, enfin bref, plusieurs choses à améliorer selon moi... mais cela ne veut dire en rien que je critique la composition, ou autre, c'est juste que je suis un coincé death metal, et quand on me sort de mon nid douillet, je me sens un peu perdu !

EN CONCLUSION:
Un bien beau disque ma foi ! Il me plait bien, ce qui est fort surprenant quand on me connait un peu plus personnellement. Les mots me manquent pour encourager la formation à poursuivre son chemin, et peut-être s'imposer, qui sait, comme leader de la scene metalhxc de sa région, ou de belgique. En tout cas sans faire la frotte manche, je pense qu'il y a moyen, car pouvoir affirmer son style, et faire un album concret et solide dès son 3e essai, c'est pas donné à tout le monde à l'heure actuelle où il est si difficile de se faire remarquer.

S'il fallait une note ... 7/10

Last Breath Messiah - The Morning After (demo)
Belgique
Metalcore
Auto-production
myspace
Année d'album : 2008

Learn To Read
One Shot One Kill

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Jeune combo de la région du hainaut, Last Breath Messiah regroupe des anciens membre de groupe comme Resistance ou Coverhate (qui ne sont pas des manchots/jeunots de la scène metal actuelle), le bassiste Sly est d'ailleurs à ce propos chanteur dans le groupe de hardcore No Brain (une étoile montante).
Après près d'un an, sans aucun son sur leur myspace, d'écumage de salle de concert et d'enthousiasme du public belge, Last Breath Messiah enregistre enfin quelque chose, et j'ai le grand plaisir d'être l'un des premiers à le chroniquer !



Au delà de la pochette qui a son charme, avec un logo qui, je trouve, en jette un max, se trouve bon nombre d'éléments excellents. Les musiciens du dimanche que composent ce groupe savent utiliser leur instruments c'est un fait totalement indéniable, et ne pas le reconnaître serait d'une incroyable mauvaise foi. De plus le chant de Fred est très bien foutu, défouraillant comme j'ai rarement pu voir. J'ai d'ailleurs eu l'opportunité de voir deux fois le groupe en concert, et la transition live/cd est à peine perceptible.

Sur cette demo (qui a plus attrait au single) qui ne comporte que deux petits titres (on aurait aimer en avoir un ou deux supplémentaires), le groupe belge nous offrent ce qu'ils ont de mieux pour nous, autant de violence que de mélodie, mais le tout étant carré et basé tel hulk, à savoir très très massif. Mais soyons clair, je trouve que le chant clair (exercé par Shaun, éminent membre de groupe tel que Bloodshot, ou Hellgium, et excellent guitariste) est de trop, et casse un peu l'ambiance du morceau Learn To Read (un titre de chanson un peu spécial d'ailleurs).
Le single/demo se découpe donc comme suit, un morceau Learn To Read plus instrumental et moins direct avec deux-trois passages presque planant (au moment des chants clairs par exemple), avec de l'autre coté One Shot One Kill très percutant, direct, et incisif. Attention je ne dis pas qu'un des morceaux est mou et l'autre pas, aucunement, mais concrètement, One Shot One Kill est bien plus brutal. Il est à noter aussi que les deux morceaux sont assez long, l'un lorgnant sur les 5 minutes, l'autre dépassant les 5 minutes 30, cela peut sembler trop long, mais la structure étant bien marquée et organisée, l'auditeur ne se perd pas lors de l'écoute.

Alors voilà ... je ne vais pas m'éterniser, un cd 2 titres ne permettant pas une critique fort longue, il me semble superflu de se perdre dans des discours avec un contenu ne rivalisant pas avec celui d'un vrai album d'au moins 30 minutes.

EN CONCLUSION:
Last Breath Messiah réussi le paris du premier sang, ce disque faisant preuve d'une maturité musicale imposant un certain respect. Un savant mélange de hardcore et de metal, à la sauce belge, avec une notion de déjanté qui fait plaisir aux oreilles. Si sous certains point on peut reprocher une certaine faute de gout, et la longueur plus que courte du cd, cela n'entache en rien le plaisir de l'écoute.
Beau boulot messieurs

s'il fallait une note ... 7/10

Esoteric - The Maniacal Vale
Angleterre
Doom
Année d'album : 2008
Season of Mist
myspace

DISC 1
1. Circle 20.45
2. Beneath this Face 11.21
3. Quickening 12.19
4. Caucus of Mind 7.22

DISC 2
1. Silence 15.45
2. The Order of Destiny 11.32
3. Ignotum per Ignotius 22.43

Alors voilà ... Esoteric est un groupe très spécial, tout droit venu d'Angleterre, là ou les voitures roulent à gauche, et on mange des "fish & chips".
Fort d'une réputation assez positive, le groupe perpétue sa carrière et sort son cinquième album, et oui déjà.



Regardez un instant la tracklist, j'ai noté la durée des chansons (l'album en total dure plus de 101 minutes) ... vous pensez vraiment pouvoir tenir pendant plus de 20 minutes de doom lourd, long, chiant, peu inventif, et répétitif à souhait, le tout avec des paroles aussi courtes que pour une chanson de grindcore ? Et bien moi non !
J'avoue avoir eu énormément de mal à tenir en écoutant cet album, je l'ai écouté une fois en entier, et ce ne sera plus jamais le cas. En parlant de grindcore, il arrive parfois de tomber sur des chansons de quelques secondes (une dizaine, voir moins) avec un ou deux mots hurlés, des accords de bourrins qui tambourinent l'oreille, et puis pouf fini, et bien dans ce genre de morceau, les accords sont presque aussi nombreux que sur ces morceaux de Esoteric. Mis à part certains solos à peine perceptible (il faut vraiment tendre l'oreille pour l'entendre, car ils sont souvent en arrières fond) il n'y à strictement rien dans ces morceaux, ce ne sont que des notes jouées ça et là, calés entre des blancs de 2-3 secondes instrumentales ... laissez moi vous illustrez pour ceux qui ne comprendrait pas ce que je veux dire.

silence ... un tintement de cymbale de batterie ... silence ... un tintement de cymbale de batterie ET un hurlement ... silence ... un tintement de cymbale de batterie ... silence ... hurlement ... un tintement de cymbale de batterie ... et ainsi de suite, pendant parfois jusqu'à cinq minutes !

Par moment il y à bien des moments un peu plus énergiques, mais sincèrement, c'est vraiment quelque chose de très bizarre, et ça ne plaira pas à tout le monde. C'est bien dommage car je sens quand même qu'il y a du talent et du potentiel derrière cela. Etais-ce leur désir de faire quelque chose de totalement décalé qui ne plaira qu'à une poignée d'auditeurs ? je ne sais pas. Si je devais prendre une image pour illustrer leur musique, je prendrais simplement et bêtement leur Artwork. Il illustre, pour moi, parfaitement la musique de ce groupe.

EN CONCLUSION:
OVNI dans le sens négatif du terme pour beaucoup de gens, ce groupe fera parler de lui, je pense, en servant malencontreusement de parfait contre-exemple pour pas mal d'amateurs de metal. Il pourra aussi, servir d'exemple de doom "extreme" dans le sens de pousser le trip doom à son paroxysme. Mais une chose est sur ... ce disque sera soit adulé, soit détesté, et pour moi ... il n'a pas grand chose d'intéressant, si ce n'est d'être l'accomplissement d'un jusqu'au boutisme de ces créateurs.

S'il fallait une note ... 5/10

Kypck - Cherno
Doom
Finlande
Century Media
myspace
Année d'album : 2008

1. Gidrolokator
2. Rozhdestvo v Murmanske
3. Predatel
4. 1917
5. Chernaya Dyra (The Black Hole)
6. Stalingrad
7. Ne Prosti
8. Ocherednye
9. Odin Den iz Zhizni Yegora Kuznetsova
10. Demon

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Si vous ne savez pas ce qui signifient le titre des pistes ci-dessus, c'est normal, c'est du Russe, d'ailleurs le groupe chante en russe, et on se demande bien pourquoi alors qu'ils sont finlandais ... des origines russes ? je ne sais pas ... enfin bon, c'est avec un certain sceptissisme que je continue l'écoute de l'album. Après une écoute entière ... le diagnostic tombe et là, c'est le drame car c'est mou dedjeu !



La pochette a un sens, mais je ne le connais je ne connais pas bien l'histoire russe, et le communisme m'indiffère (comprendre que je n'ai rien contre) ... donc je ne peux pas saisir le sens caché de tout ça.

La prod très approximative n'aide pas à me donner un intérêt de plus à ce disque et son contenu, la répétitivité de la musique non plus ... et le chant encore moins.
Je ne cache pas que je suis pas un grand admirateur de doom, mais bon il y a bien des groupes comme Syrach, Novembers Doom, ou encore My Dying Bride qui me plaise bien, alors qu'ici euh ... j'ai vraiment du mal.
Vous aimez un gros son qui pète genre death, thrash, hardcore ? ce disque n'est pas pour vous, vraiment pas !
Par moments, on sent une pointe d'énergie monter dans les chansons, notament la chanson Stalingrad dont deux-trois passages sont sympa ... mais bon, la créativité est franchement une denrée rare sur cet album, il va falloir que vous accrochez au peu que le groupe donne en mélodie et autre sonorité entêtante car vous n'aurez pas l'embarras du choix ...

Ce disque faisant presque l'effet d'un somniphère, je pense qu'il conviendrait parfaitement pour une musique d'ambiance, un fond sonore qui remplit un vide, mais musicalement parlant, j'ai beaucoup de mal à discerner l'intérêt qu'il peut susciter, et au vue des différentes notes que j'ai vu a son encontre sur d'autres webzine, sa magnificence semble m'échapper, je ne dois pas être réceptif au génie créatif de ce groupe ... que sais-je ...

EN CONCLUSION:
Faisant preuve du plus d'objectivité que je peux, je peux vous assurer que j'ai mis toute mon énergie à écouter ce cd deux fois en entier ... et donc voici ce qui en est sorti:

- Une prod légère et trop aproximative;
- Un chant endormant et vide de toute énergie communicative;
- Un vide créatif;
- Certains passages planant sympathique mais qui ne suffisent pas à oublier la longue agonie qu'a suscité ce disque;

Ce qui donne un disque médiocre réservé au plus dépressif et underground des amateurs de Doom ... et encore ...

S'il fallait une note ... 5/10

introduction

L'affiche de gros festivals tels que le Wacken ou le Graspop attire énormément de gens, plus de 100 000 personnes chaque année, mais cette année ... quelque chose fait défaut, et il n'y a que le Hellfest français, le Party San, et le Summer Breeze capable de combler cela ... le manque de groupe de metal extreme.
Ressemblant à mes yeux plus à un l'envoyé des dieux qu'à un festival proprement dit, je me rue sur le Summer Breeze, et dégote mes places, voici donc ce qui s'est passé dans ce festival totalement incroyable !

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Day 1

Après 14 longues heures de bus ...nous arrivons enfin à destination sur le site même, au alentours de 19h30, nous cherchâmes l'entrée du camping, rien à voir avec le Graspop ou autres Hellfest ou Wacken, juste 2 pseudo-files, avec au bout une table et un parasol. Ensuite il faut marcher un peu pour trouver l'entrée cachée par la foule, peut être prévoir des chemins plus clair, une enseigne, ou quelque chose du genre pour l'avenir.

Le camping n'est pas vraiment énorme, mais il est assez large, et beaucoup beaucoup moins serré que ceux de Dour par exemple, où là il faut carrément jouer à saute mouton par dessus les tentes. Voitures, tente de fête, barbecue, groupe électrogène, caravanes, la grande artillerie est de sortie au Summer Breeze.
La tente est montée pour 21h30, et là c'est quand même la jouissance, plaisir, repos, bière, radio à fond les manettes, et des centaines de belles gonzesses qui se baladaient devant notre nez, avec les nichons qui rebondissent, la mini-jupette qui s'envole doucement au rythmes de chacun de ses pas ... si c'est pas le paradis ça !!

L'heure des bons groupes de death se fait sentir, bientot 22h, The Rotted va commencer sous peu (ex-Gorerotted), on se dirige donc vers la fameuse Party Tent. Le "premier" jour de ce Summer Breeze 2008 était une journée un peu spéciale, en effet il ne s'agissait que de groupes de chez metal blade, et donc un peu tous assaisonné à la sauce death metal. Aucun problème d'horraire, le groupe monte sur scène juste quand on pénètre la foule assez compacte ... ce que j'ai vu à ce moment ne s'était encore jamais produit à un festival belge, un poggo incroyablement violent, très grand et intense, avec beaucoup de petits danseurs. Il y a peu j'ai savouré la fosse de Dying Fetus au graspop, mais là ici sur The Rotted ... je n'avais jamais vu ça. A coté, le pit de Dying Fetus était celui d'un groupe d'emocore pour pucelle mineure, et je pèse mes mots.
Le concert dura 45 minutes, mais à mon sens, il n'a duré qu'un minuscule quart d'heure !
Le groupe quitte la scène, et le chanteur qui portait un superbe chapeau melon salua une foule de main applaudissante en abaissant son couvre-chef d'un geste gracieux.



Juste le temps de gouter la bière locale (très peu cher comparé à celle d'autres festival) avant le début d'un groupe que j'attends, Hail Of Bullets, et le constat est sans appel. Ici pas de ticket, aucune perte de temps d'aucune sorte, pour 40cl de bière (avec différentes marques disponibles sur le site) vous payez 3€, rendez le gobelet par la suite vous recevrez 50 cents. Vous avez aussi la variante cruche d'un litre spécial summer breeze, 7€, rendez la cruche (si vous le désirez, elle est stylée et tout, donc la garder est possible) vous recevrez 2€ ...
Donc voilà, après avoir pu visiter les lieux et gouter leur breuvage, j'ai à peine le temps de me diriger vers la party tent que j'entends déjà des hurlements, Hail Of Bullets va commencer son show !

Hail Of Bullets c'est un peu un all star band, en effet il est composé tout de même de Martin van Drunen (Asphyx, Bolt Thrower, Pestilence), de Ed Warby (Gorefest) et de Theo van Eekelen (Houwitser). Leur unique album (Of Frost And War) est un véritable voyage dans le temps du death metal, faisant remémorer les gloires et périodes fastes de groupes tel que Malevolent Creation, Carcass, Immolation, Suffocation, Pestilence, Morbid Angel, etc.
Chanteur d'exception, Van Drunen imposa son talent de meneur de troupe, et fit monter une pression incroyable dans la foule, de sorte qu'une bonne partie du public se trouvant près de la scène se sentit soudain l'envie de se rendre dans la fosse, le poggo gagna en grandeur et en pugnacité en comparaison de celui de The Rotted qui m'avait tant marqué (sans doutes du à l'effet de surprise). De nombreuses fois, le public fut mis à contributions, dont les habituels "oï oï oï" ou le sobre applaudissement continu, mais en aucun moment le public n'a eu l'opportunité de s'ennuyer.
L'album presque entier est joué sur scène, dont l'incroyable Red Wolves Of Stalin ou aussi Ordered Eastward. Le temps passe et s'écoule durant les 45 minutes mises à disposition du groupe, le groupe salue la foule, les lumières se rallume, le bulldozer a terminé son oeuvre et s'en va vers d'autres paysages à dévaster.





Je remet mon épaule en place, et rejoins mes compères qui eux aussi ont énormément apprécié le show, on fait le tour des stands de bouffe et on se pose, Born From Pain prend doucement place sur la scène, mais ce groupe ne m'intéressant que moyennement, j'ai préféré garder mes forces pour Fleshcrawl juste après.
On croise quelque gens sur le site qui sont tout de même très loin de ce que j'ai pu connaitre au graspop, plus sympathiques, avenants, festif, sympathique et tolérants. A des lieues de l'éternel conflit wallonie/flandre...

Born From Pain termine son set, une partie de la foule se disperse et une autre fait le piquet devant la stage pour voir la star de la soirée, Fleshcrawl, le groupe de death allemand est très réputé dans son pays, et internationalement ils ne sont pas en reste non plus. Le groupe a de la bouteille et a pondu nombre de l'album, dont deux-trois ont marqué pas mal de monde.
Dès que les musiciens montent sur scène, c'est l'hystérie, quelques gros tubes sont de sorties (évidement) tel que As Blood Rain From The Sky qui a eu l'effet escompté, une ultra-violence dans le pit qui ferait pâlir n'importe quel pays, les allemands sont vraiment les meilleurs pour ce qui est des poggo. Pendant ce même morceau à chaque fois que "as blood rain from the sky" était entonné, le groupe stoppait pour que le public hurle cette phrase ... je peux vous dire que ça fait frissonner ce genre de chose !
Le set était bien sur mis en avant par leur dernier album (Structure Of Death) qui une nouvelle fois ne fait pas l'unanimité, mais il est indéniablement fait avec beaucoup de volonté et de plaisir. Pendant le show, deux walls of death se sont produits, massif et puissant, à l'image de ce concert de Fleshcrawl que je quitte avec presque la larme à l'oeil.

Day 2

Le vrai festival débute enfin, et pas de n'importe quelle façon car c'est Aborted qui ouvre le bal (vive la belgique) ! Pendant 35 minutes, ils vont massacrer nos oreilles de leur brutal death. Leur dernier album Strychnine.213 a marqué un petit changement dans leur musicalité, mais ils ont toujours leur base brutale en tête. L'accueil s'annonce (et sera) chaleureux, pas mal de monde se masse pour les voir, la petite plaine se charge de monde, et la foule est encore plus massive que la veille lors de Fleshcrawl, l'organisation sortira même la lance incendie un peu avant le show du à la forte chaleur du début de première journée.
Une chose est sûre, depuis que Sven a troqué sa chevelure contre un crane d'oeuf, ça choque toujours, mais sa prestation scénique est toujours aussi percutante et violente. De bons titres du dernier album tel que Enterment Of An Idol prennent une ampleur très prenante lors d'un live, et on oublie le coté plus "mélodique" qu'elles peuvent avoir sur cd. Loin de trahir son public, Aborted joue toujours des morceaux comme Dead Wreckoning ou A Methodical Ouverture ce qui a pour effet de haranguer la foule qui est comme d'habitude très motivé. Le show se termine et le groupe comme toujours très en phase avec le public n'oublie pas de lancer baguette et autres onglets à la foule avant de quitter les lieux.



On quitte la pain stage avec un coeur chargé de fierté, car Aborted a tout de même bien représenter la Belgique, qui est rappelons le, un pays très peu réputé pour le metal et on se rend sur le camping histoire de se décontracter autour d'une petite bière, sans oublier un détour par le market qui est énormissime (prenez un terrain de football, et tout autour mettez des petites tentes avec du matos metal à vendre).

Après une pause au camping, et avoir sympathisé avec nos voisins allemands (qui nous ont offert des bières entre autres), je me dirige avec réticence et moult ronchonnement vers la main stage pour Arch Enemy. Je me pose près du stand téquila et j'attends que les têtes de noeuds reviennent de leur concert de gay ... qui est d'ailleurs aussi chiant, original, et mou que d'habitude.
Ne les voyant pas revenir, je me dirige vers la pain stage pour attendre déjà du mieux, Behemoth.

Ayant déjà vu Behemoth au Graspop cette même année, et ayant été un brin déçu par leur show ... j'étais tout de même un peu sceptique. Nergal et ses potes vont-ils se rattraper ? Apparemment oui car ils étaient bien plus énergiques, il y avait une bien meilleure présence sur scène. Avant At The Left Hand Ov God, Nergal déchira même une bible chrétienne sur scène, page après page, avec un discours du genre "N'écoutez pas cette merde, n'écoutez pas des gens qui refusent de remettre en question leur convictions" ... très fort en émotion, on se sent tout petit face à autant de force de caractère.
Le son étant presque cristallin, je peux vous assurer que Conquer All est sacrément puissant avec un son live correct, c'est un putain de morceau qui ne peut que vous enjoindre à headbanger comme un dératé.
Après presque une heure de show, Behemoth quitte la scène, et j'en fais de même.



Total changement de décor, je me rends à la party tent pour voir en live le phénomène metal 2008, un groupe totalement hors du temps, avec un concept hallucinant, Diablo Swing Orchestra.
Le monde se masse, malgré qu'il y ait une forte concurrence car en effet c'est Paradise Lost qui allait débuter son show sur la main stage. Le groupe est bien en forme et très bien accueilli par la foule qui a définitivement répondu présent à ce groupe OVNI.
Tout leur album passe sur scène, avec le morceau phare Ballrog Boogie, qui est annoncé par un "Est-ce que le summer breeze aime le boogie?". Il est important de souligner l'excellente présence du guitariste lead qui savait faire participer le public, pendant 2-3 morceaux, le public fut constamment mis à contribution, et ça, les metaleux aiment !
La foule en délire n'arrête pas de crier, et les très longs "we want more" n'ont malheureusement pas fait rallonger le temps de scène, ce qui est bien dommage, car sérieusement, DSO fut l'un des meilleurs shows du summer breeze, et je parle en toute sincérité !



Le temps de rejoindre un ami, et le voilà t'il pas qu'il m'invite à voir Primordial ! Ce qui n'était pas prévu à mon programme, je ne suis pas un grand amateur de black metal, mais il me déclara que ça n'avait rien à voir avec ce que je connaissais, je me suis donc laissé tenter ... et ce fut un bon choix de ma part.
Le groupe avait l'air en forme, et fort content d'être là. Le public était très nombreux, je n'arrivais pas à en voir le bout. Je me rappelais bien avoir écouter avant de faire ma petite liste de groupe que je voulais voir, mais ce que j'entendais là n'avait rien à voir avec ce que je connaissais. Presque poétique et romantique, leur musique me plaisait, et me donnait une incroyable vague à l'âme. Je me laissais emporter par la mélodie, et la très belle voix du chanteur ... les radoteurs diront que leur chansons sont toutes les mêmes, et il est vrai qu'il y a un fil rouge très vif qui fait que toutes les compositions sont bel et bien de ce groupe, néanmoins ... on sent bel et bien que chaque chanson a un peu son histoire, son but, et cela donnait magistralement bien en live.
Primordial fut pour moi ma découverte du summer breeze 08 !



Je quitte primordial, pour faire pas plus de 100 mètres et rejoindre la main stage (si on se met entre la main stage et la pain stage, on peut voir les deux scènes, elles sont un peu "en coin" mais pas si proche qu'au wacken par exemple) et voir la seule et unique VRAIE tête d'affiche de ce summer breeze 08 ... le titan allemand, Helloween !
Un très beau décor les entoure, avec un petit piédestal pour la batterie. Le groupe est très en forme, et ce concert s'annonce gargantuesque dès la première chanson, qui n'est autre que Halloween. Vous n'avez qu'a regarder la set-list, vous verrez que les morceaux joués étaient vraiment bien capable de faire bouger les foules, même si encore une fois je trouve personnellement qu'il devrait rajouter deux ou trois morceaux tel que Dark Ride ou Time Of The Oath.
Le set est magistralement exécuté, la foule est mise à contribution, bref, du grand Helloween comme toujours, je ne pourrais pas vous décrire ce qui s'est passé avec précision, les mots me manqueraient et seraient presque superflu, il faut avoir vu ce groupe, pour se rendre compte de ce qu'ils valent vraiment en live, cad ... énormément, Helloween est un des plus grand groupes de heavy de tout les temps, et aussi l'un des plus mésestimés. Mention spécial au rappel qui fut incroyablement puissant, avec notamment des citrouilles géantes gonflable mises de parts et d'autres de la batterie.



Setlist:

Halloween
March Of Time
As Long As I Fall
A Tale Wasn't Right
Eagle Fly Free
Solo Batterie
If I Could Fly
Dr Stein
Where The Rain Growns
Discours en allemand (donc rien compris)
Perfect Gentleman/Power (medley)
**rappel**
Future World
I Want Out

Alors que je quitte la Mainstage après une ovation de tout les diables pour les rois du heavy allemand, Marduk commence son set sur la pain stage, à quelques mètres de là ... m'intéressant relativement peu comparé à d'autres formations, je ne m'arrête que quelques instants au market, pour regarder et entendre de loin l'un des ténors du black metal actuel. Privé de sa star internationale et du chanteur qui a fait leur succès (Legion), Marduk tente vaille que vaille de redorer son blason, mais en ce qui me concerne je préfère de loin Devian (le nouveau groupe de Legion) et termine mon tour au market ... pour me rendre sous peu à la party tent, ou un groupe que j'attends avec impatience va débuter dans près d'une heure, qui n'est nul autre que Cult Of Luna, groupe de Sludge/Postcore, un genre assez récent qui me plait affreusement (j'ai d'ailleurs encore les glandes en sachant que Neurosis était au Pukkelpop, lors des MEMES dates que le summer breeze...)

Après de longs moments d'attentes, et de regardage d'heure intensif sur mon gsm, le groupe monte enfin, et c'est dans un tonnerre de son aussi étrange que magnifique que Cult Of Luna impose sa marque. Les musiciens sont presque tous polyvalents, en effet dans certains morceaux, le claviériste délaisse ses touches pour prendre une guitare, le chanteur abandonne parfois son micro pour un harmonica, ou lui aussi une guitare, si bien que lors d'un morceau, 3 guitares étaient sur scène, je n'avais encore jamais vu cela. Leur dernier album Eternal Kingdom était bien entendu mis à l'honneur, mais nous avons eu droit aussi à de très belles chansons comme Dim ou Finland. Entre voyage mental semi-planant, et furie chaotique désordonnée, Cult Of Luna fit un show parfaitement dans son style, indéfinissable, insaisissable, magnifique, beau à en pleurer, et tout ceci avec des effets de lumières qui ferait planer le plus durs des toxicomanes, sans drogues aucune (si ce n'est celle de la musique). Les groupes de ce style ne font pas l'unanimité, et ne plaisent pas à tout le monde ... mais ceux qui étaient dans la party tent, donc ceux qui apprécient un temps soit peu ... furent tous ravi si j'en crois la longue minute d'applaudissement intensif qui clôtura leur show.



Cult Of Luna quitte les lieux de la party tent, moi j'y reste car il reste un dernier groupe, et non des moindres ... qui transcende pas mal avec le précédent, si l'on peut dire !
Ce n'est autre que Despised Icon qui va prendre pied sur les feux de la rampe. Le public change totalement d'aspect, du metaleu commun de base avec le pantalon noir et un tshirt de groupe aussi divers que variés (et parfois très fade ... Norther, Children Of Bodom, etc etc), la terre pétrie de la salle laisse place aux coreux, tout fier avec leur casquette, leur hoodie à tirette et tout leurs accessoires, ça sent le violent dancing à plein nez (disais-je avec un air d'étonnement).
Et bien ... c'était tout à fait ça, le groupe n'a même pas le temps d'attendre 10 secondes de leur premières chansons, que ça mosh à tout va, la première note fut la seule nécessaire à faire bouger le public tout le concert durant (je vous rappelle que quand Despised Icon a débuté son show, il était 2h15 du matin!). Du bon deathcore dans les règles, loin d'autres groupes totalement aseptisé et pénible à souhait, les canadiens déballent toute leur haine et leur violence dans un son massif, brutal, et imperturbable. Les plus gros hits y passent (In The Arms Of Perdition, Furtive Monologue, As Bridges Burn...), et il n'est pas nécessaire que l'assemblée n'en attendait pas moins. Fort ancré dans le monde hardcore, Despised Icon permet à la foule de faire les traditionnels sing-along, et remercie souvent le public d'être présent en masse pour leur show à une heure pareille. N'hésitez pas à faire le déplacement pour les voir lors de leur tournée si vous en avez l'occasion, vous ne serez pas déçu (dans le cas contraire vous n'avez aucun gout).

Day 3

Pénible et long réveil que fut mon lever lors du 3e jour, en effet après la baffe que je me suis pris lors de ce second jour de festival, il m'était assez difficile de me remettre droit sur mes deux pieds blessés et meurtris. On a beau avoir les plus bourrines et solides godasses qu'on veut, on s'en prend quand même plein dans les pattes en festivals ! Quant à un ami à moi, il a eu le courage de se lever tôt pour aller voir Dark Ages, seul groupe que j'aurais bien aimé voir au matin, mais je ne suis pas un grand fan au sens strict du terme, et j'étais très très fatigué, donc j'ai passé mon tour. Néanmoins d'après ses dires la foule était présente, et le set était très appréciable.

Toujours est il que je ratais pas loin de toute la matinée de concert, au profit d'un repos tranquille et alcoolique près de nos voisins allemands qui avaient l'air de bien nous appréciés, les nombreuses bières offertes en font foi !
Tous fans de Korpiklaani (à peu près) et moi ayant une sainte horreur de tout ça, je me pris d'amitié avec Timo (un des allemands voisin) pour faire un tour tranquillement près du stand "change world" qui consiste en un petit coin tranquille on peut fumer ... gratuitement ! En effet le stand met à disposition des espèces de petits bols ou dedans se trouve du tabac et des feuilles, inutile de préciser que le stand était assez fréquenté, car en plus il y a un vieux bus, ou l'on peut s'assoir à l'intérieur tranquillement, avec encore une fois les petits bols de tabacs, le pied je vous dis.
De loin j'aperçois le show de Korpiklaani avec la foule en délire, dansante, et festive, le groupe pareil à lui même enchante le public par son folk/troll/délire metal alcoolique et médiéval. Ensuite ce fut Pro-Pain qui suivi sur la pain stage, son hardcore violent et incisif déchaine les aficionados et de nombreux mosh pit éclate un peu partout (que j'observais de mon oeil hagard et peu éveillé).
Quitant la tranquillité relative du stand à tabac, pour faire un petit tour au stand à frites (qui, en Allemagne, mette des oignons séché sur les frites ... spécial et surprenant, mais pas mauvais) et bien sur, avec une bibine en main.





On regarde au loin Exodus qui monte calmement, mais sûrement, sur les planches, la foule est vraiment énorme ... ce qui se comprend, mais je ne comprends pas qu'un tel groupe fasse son show à une heure pareille, et pire que tout, avant un groupe comme As I Lay Dying !
Peu attentif, je flane et observe le show un peu distraitement, entre une gorgée de bière, et une poignée de frite dans ma bouche ... j'ai une excuse hein !
Le show des bay-area thrashers est carré, violent et percutant, qui plus est le son est vraiment millimétré, même si les mauvaises langues diront que le double kick est encore trop ample ... m'enfin bon.





S'ensuit juste après, les autres amoureux de la folk, Eluveitie ... je n'y prêtais que très peu d'attention, donc on dira juste qu'ils ont bel et bien joué, que tout les fans étaient content, et voilà !
Le clou est une nouvelle fois enfoncé avec As I Gay Dying, plus mou, metalcore, classique, répétitif, stéréotypé et chiant ... tu meurs !
Ça a d'ailleurs réussi à me faire fuir, car j'étais très désireux d'être au centre de l'animation pour un vrai groupe de metal tel qu'il mérite d'être appelé, Rotten Sound.
Je rappelle donc qu'il est +- 19h30, et je n'ai toujours pas vu aucun groupe concrètement !
Sous la party tent ou le show allait se dérouler, la foule se masse, et les éternels sound check sont effectués au rythme de l'affluence de plus en plus massive du public, pour peu que je me rappelle, la party tent était noire de monde, et même pour le petit bar au fond, il était pénible de servir les verres de bière.
Or donc, l'heure fatidique tombe, 20h, et Rotten Sound en bon groupe d'emocore débarque avec leur mèche et leur slim (quoi? qu'est ce que j'ai dis ?). Plus sérieusement, le show est admirablement effectué, et la saturation naturelle du groupe ne gâche en rond la qualité du son live excellent que dispose l'organisation du summer breeze. Tout les gros tubes du dernier album y passent (Poor, Colonies, Enigma, entre autres)... sauf un, que j'aurais vraiment aimé entendre, mais bon tant pis (le morceau Time sur l'ep Consume To Contaminate paru en 2006). Après tout ce temps passé en compagnie de groupe majoritairement casse couille et chiant, un bon death/grind, ça fait sacrément du bien ! Le set est court, et défile à une vitesse halucinante, je me rappelle encore ne pas en croire mes yeux et mes oreilles quand je vois mon gsm la triste et sombre heure ... 20h30, Rotten Sound avait fini son set, et bordel qu'est ce que ça m'a semblé court !





Le concert de brutes épaisses fini, je remonte vers la main stage, pour une star (et une autre bande de brutes), que dis-je, une légende du death metal (donc un autre groupe de brutes épaisses, car j'aime ça), Chris Barnes et ses copains, sous le doux nom de Six Feet Under. une chose est sure ... je ne voudrais pas un jour être haï de ce brave petit bonhomme, car en plus d'être grand, il est massif, assez musclé, et a une vieille tête de tueur en série. Je pense aussi que ses dreadlocks (qui touche presque par terre) devraient être considérer comme une arme potentiellement mortelle. Le show est énorme, vraiment. Et les lumières quasi constamment rouges sur la scène donnait une impression vraiment malsaine à ce concert, on se serait vraiment cru dans l'esprit d'un tueur à gage ! Par contre mon show fut un peu entaché ... par les nombreux slammers qui me tombaient dessus, heureusement que j'ai un dos solide, mais je ne paye pas chère la peau d'un gamin ou d'une gamine plus jeune et plus mince que moi, recevoir en plein sur le dos un vol plané d'un gars d'à peu près 85kg, ça doit briser quelques nuques. Pour finir (j'admets sans hontes aucunes) je les ai plutôt tiré vers le bas, j'en ai d'ailleurs fait tombé 2-3 comme ça. Après avoir satisfait mon égo, je me suis rendu dans le pit qui était sacrément brutal, à l'image du show de SFU !
Il n'est pas utile de préciser que lors du tube No Warning Shoot, la foule a littéralement péter un plomb, et le poggo gagna ENCORE en intensité (car oui c'était possible). Et d'autres morceaux comme Ghosts Of The Undead n'a absolument rien arrangé ! Chris Barnes est considéré comme un ténor du death metal, et même si je ne suis pas un éternel adepte de SFU (je préfère Cannibal Corpse) il faut reconnaître avec sincérité et honnêteté qu'en live, Sieur Barnes décroche en effet la place de chanteur absolument époustouflant... le message est clair, si vous voulez un bon concert de death dans les règles, allez voir SFU en live bande de gay ! Encore aujourd'hui, j'entends Chris Barnes hurler "SUMMER BREEZE !" ... et les frissons sont immédiats, ce concert fut vraiment une énorme bonne surprise.
En parlant de violence, brutalité et de death metal, j'accorde solennellement à Six Feet Under le prix du pit le plus violent du summer breeze (Despised Icon décrochant la 2e place).



Je retrouve mes deux amis pour nous déplacer jusqu'à la pain stage, ou un autre icône du death prépare son show, il ne s'agit de nul autre que la star canadienne, Kataklysm. Leur dernier album Prevail a divisé les foules, et en ce qui me concerne j'avais le cul entre deux chaises, en effet c'est toujours du bon Kataklysm, mais il manquait un petit quelque chose qui m'avait (enfin c'est toujours d'actualité) tant subjugué sur In Arms Of Devastation. Mais à peine ais-je le temps de réfléchir un peu, j'entends un surpuissant "SUMMER BREEZE !". Je pointe mon regard fatigué et un peu terne vers le centre de la scène, la distance était grande, mais j'ai pu voir au loin un colosse d'un mètre 90, (avec des biceps aussi gros que mon crane) tenir dans sa main un micro, le bras tendu vers le ciel en signe de révérence. L'instant d'après, la musique commencé à retentir des baffles (assez petit... mais comme disent les nains "petit mais costaud !"). On m'a souvent vanté les prestations de Kataklysm, qu'ils sont meilleur en live qu'en cd, et bien aujourd'hui je peux confirmer ces dires. C'est puissant, et même avec les chansons tirés de Prevail, je n'ai pu m'empêcher de headbanger et de danser un peu. Néanmoins, c'est encore sur des morceaux bien précis que j'ai réellement pu m'y donner à coeur joie, tel que Likes Angel Wheeping The Dark, As I Slither, ou l'énorme In Shadows In Dust (qui clôtura leur set).



Fatigué mais épanoui, Kataklysm s'en alla en saluant la foule. Et les constants fond de lumière bleu et rouge (se mariant très bien avec la musique du groupe) s'éteignit ... pendant qu'on se dirigeait vers nos pénates ou on allait se remettre de cette deuxième rude journée.
Les groupes passant après ne nous intéressant que peu (ou pas du tout), l'on a préféré passer la soirée avec nos voisins allemands histoire de boire encore quelques litres de bière !

Day 4

"Aie ouïe le cerveau !" comme dixit Mononc' Serge dans sa chanson "à l'age de bière". C'est un peu le résumé de ce dure et frustrant matin où l'on se leva très/trop tôt.

En effet nous dûmes nous lever à 10h pour voir Debauchery qui commençait son show à 11h ... SCANDALEUX ! Faire jouer un tel groupe à une heure pareil, c'est presque pire que le coup de Rotting Christ au Graspop (cfr notre report sur notre joli webzine).

Mais c'était sans compter sur le nombre de fan pur et dur de ce groupe allemand, la foule est massive, et est presque aussi compacte que sur Behemoth (pour avoir un point de comparaison), alors qu'il est, je le rappelle, 11h !!
Le groupe débarque comme à son habitude, couvert de sang (chèvre ou cochon ? les paris sont ouverts) et salue la foule. A mon avis compatissante, et comprenant bien la frustration du groupe, la foule est très vive. Elle hurle à tout va et ne se prive pas bouger. Le groupe est ravi, et lâche tout ce qu'il a. De nombreux tubes sont une nouvelle fois à l'honneur, comme Blood For The Bloodgod, Back In Blood (chanson d'ouverture du show), Lords Of Battle (chez Debauchery on aime le sang et les massacres) etc etc.
Le temps passe, et c'est avec un dépit énorme que le groupe annonce qu'il est temps de quitter la scène, une chanson supplémentaire n'est pas possible (réponse aux intemporels "we want more") ... le groupe ne manque pas de saluer nombreusement la foule, qui elle, n'arrête pas d'applaudir. Une chose est sur, il faut absolument que je les revois ... avec un temps de jeu plus décent, car 25 minutes c'est vraiment du foutage de gueule (si vous me permettez l'expression ... et même si vous ne me permettez pas) !



Je quitte la stage avec mes comparses, sur la mainstage un groupe de grindcore s'apprêtait à passer (Japanische Kampfhöerspiele ... ne me demandez pas de le répeter), je me serais bien laisser tenter par un petit pit matinale, mais la fatigue et l'appel de la bière par nos voisins allemands furent une nouvelle fois plus fort que tout !

Naaan pas ça ...


Ouiiii, ça !


Je ne me rendis une nouvelle fois sur le site du festival que pour Endstille, n'étant pas un fan de black metal, et ayant des réticences à son sujet, il me fallait de pousser plus loin la découverte, et je suivis les avisés conseils d'un de mes amis en allant voir ce groupe dont j'entendais souvent parler.
La foule est déjà nombreuse 30 minutes avant le show (car au summer breeze, les gens arrivent souvent en dernière minute, enfin c'est ce que j'ai remarqué) et les gens se massaient doucement mais surement, les installations sont finies et ... Oh ... que vois-je ? qu'entends-je ? Un sample très sombre et dark qui prends doucement possession de la plaine, avec le groupe débarquant. Un chanteur peinturluré tel un tru3 panda (oui vous savez, l'attirail, les clous, la cartouchière, etc) en tête de file ... le show démarre et c'est en effet un black metal tout ce qu'il y a de plus sale et crade qui attérit dans mes oreilles, et j'appréciais beaucoup. Je ne connaissais pas ce groupe avant de le voir donc je ne peux vous dire les chansons jouées, sauf une ou au début, un sample démarrait disant "hitler is dead" (comme ça les connaisseurs sauront). L'imaginerie du groupe, et leur attitude sur scène ne sont pas ce que je préfère, mais c'est black metal. Les tirages de langue donnant un air démoniaque, ou la traditionnelle levée de bras maléfique avec la main retournée, paume vers le ciel. Aussi quelque chose qui a beaucoup fait rire l'assemblée présente, le chanteur se prit d'un délire spécial, et arriva au devant de la scène avec une petite peluche de panda dans la main, qu'il lécha, puis lança dans la foule (grand moment !).
Le show fini, le groupe s'en va avec un timide signe de la main, devant une foule ravie. Black metal ist Krieg.



Je zieute le programme, et voit un nom évocateur ... Dismember. Un ami va voir Keep Of Kalessin (un show qui s'avéra très merdique, il me dit qu'il resta pas moins d'une seule minute... mais je n'ai pas vu le groupe en ce qui me concerne) pendant que moi je fais un petit saut au market avant de retourner sur la main stage pour Dismember.

Revenu dans la fosse à lion après 2-3 emplettes, je m'allonge au loin pour profiter d'un show tranquille, et surtout assis (les fest font mal au pieds après 4 jours de bières, de marche, de danse, et de metal).
Etant un peu perdu dans mes pensées, et n'étant pas au coeur de l'action, je ne peux pas vraiment parler de ce show avec une telle assiduité que les autres, mais sachez juste qu'une nouvelle fois au summer breeze, les shows sont en écrasante majorité très complet, actif, vivant et d'une qualité sonore jamais vue en Belgique. Le groupe était aussi très attendu, car il ne fallut pas longtemps pour que je me retrouve avec pas mal de monde à +- 10-15 mètres de moi, alors que 5 minutes plus tôt, la foule compacte était très loin et mon champ de vision était optimal.
Le groupe terminé, je me lève et rejoins mes amis pour aller déposer nos achats à la tente, en attendant le prochain groupe qui n'était pas tout de suite, mais c'était sans compter sur un événement très inattendu et très rigolu...





En effet, aux alentours de 17h00, l'un de mes comparses fut pris d'envie sado-masochiste. Pantalons à moitié baissé, laissant libre vue sur ses fesses (avec écrit sur ce dernier "spank it or lick it") il se baladait dans le chemin près de notre tente, pour se faire fouetter les fesses par qui voulait bien vers la fin, quelqu'un avait même apporté un dossier de chaise en plastique dure pour taper avec ! A noter qu'au cas ou une jeune allemande était en chasse, sur son ventre était écrit "free dick" ... mais ce dernier message eu bien moins de succès malheureusement.

La barre de rire étant constante pendant près d'une heure, et une foule commençant à se former, ce même ami devenu l'attraction locale, et bien que très très fan de Primal Fear, j'eu préféré me fendre la gueule face à cet idiot, prendre photo et vidéo, plutot que me rendre sur la stage (mon autre ami s'y est cependant rendu (le traitre) et selon ses dires, très peu de chansons, solos rallongé, mais un grand moment de pure heavy).
L'attraction dura bien jusque 18h30 au moins, les spectateurs étant de plus en plus nombreux, pour finir par presque boucher le passage des festivaliers voulant emprunter cette artère.
Mon ami arrêta enfin, le cul en feu, et salua la foule. A noter qu'on lui a bien lancé au moins 5e en monnaie, et 3-4 bières de 50cl, même un alcool spécial japonais bizzare, de la part du mec qui avait fourni la "cravache" faite à partir d'un morceau d'arceau de tente, dont l'élastique dépassait fortement (si vous voulez de la thune et de l'alcool à un fest metal, vous savez ce qu'il reste à faire !).

Je ne peux m'empêcher de vous illustrer cet événement sans précédent par quelques photos ...

au départ, tranquille ...


un peu plus thrash (illustré par le tshirt de sodom ... oh oh oh que je suis drôle) et la fameuse inscription !


mesdames, si vous vous donnez la peine d'écarter les fesses...


principe du jeux, tirer l'élastique, visez la raie, lâchez !


même la TV officiel du festival s'est intéressé au phénomène !


ici une coquine qui joua le rôle de la maitresse perverse pendant au moins 5 minutes.


la foule commence à se masser pour admirer la bête de foire


une vidéo vous montrant l'ampleur de l'événement, et de la taille de la foule qui regardaient
http://fr.youtube.com/watch?v=fnqd69CQI4o

et pour finir ... voilà le résultat, après presque 2h de claquage de fesse intensif.



Après ces réjouissances, et un horrible mal de fesse pour mon camarade, nous nous mîmes (lentement...) en route pour voir l'un des groupes que j'attendais le plus à ce festival, si pas LE plus vu l'annulation de Blood Red Throne (non, je vous ai dis que je ne digérerais JAMAIS!) peu avant le festival... j'ai nommé Misanthrope.

Très heureux qu'ils aient pu décrocher une place à ce festival, et jouant un temps relativement long, et en plus pas trop tôt (comme Debauchery), c'est avec le coeur plein de poésie et d'allégresse que je pris place devant la scène dans la party tent, seul, car l'un de mes amis n'aiment vraiment pas, et l'autre ne connaissait pas (au final, lui aussi détestera quelque seconde après le début du show, et se casseront sans moi pour attendre un autre groupe en fin de soirée).
Le show débute, je suis aux anges, mais un petit truc me chiffone, il n'y a pas énormément de monde pour ce show, la foule est peu nombreuse, il n'y à quasiment que des franco-belges en fait. D'ailleurs un drapeau français est fièrement agité pendant presque tout le set, vers la droite de la scène, contre les barrières.
Le groupe est en forme, et le guitariste ainsi que le célèbre bassite (jean jacques moréac) bougent, et échangent leur position sur les planches ... on voit que le groupe est vraiment soudé, et ils se connaissent tous presque par coeur, n'oublions pas que le groupe existe depuis 1988 !
Les morceaux de MisanthropePassagers du Hasard de IrremeDIABLE, et en clôture de set, la célèbre chanson Bâtisseur de Cathédrale, tiré de l'album surpuissant Visionnaire.
La foule peut nombreuse comparé à d'autres show, n'a pas été un problème pour le groupe, qui se contentait de satisfaire les présents, ce qui fut une incroyable réussite pour moi, le groupe débouchonna même une bouteille de champagne, et S.A.S. de l'argilière scanda "SUMMER BREEZE ! DO YOU WANT SOME CHAMPAGNE ?".
Le groupe quitta une foule intime, peu nombreuse, mais aux anges, et ce n'est que de peu que j'ai raté la setlist et une baguette ... fichtre ... diantre ...



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