Le topic à metal

suite et fin !

Constatant avec dépit, mais un peu sans surprise, que mes deux compères m'ont abandonné, dénigrant le death fin, subtil et poétique de Misanthrope pour avoir une bonne place avant Destruction. C'est alors que je décide de me reposer un peu et de manger des frites, et une petite glace (chimique, mais bon pas mauvaise non plus) avec un bien trop tentant coulis fraise auquel j'étais incapable de résister. Pendant que je me restaurais, je voyais au loin des gus s'agiter ... C'était en effet le tristement célèbre Heaven Chauves Burnes (euh Heaven Shall Burn pardon) qui débutait son show, devant une foule pleine à craquer, je pense que c'est eux qui ont eu le plus d'affluence dans ce summer breeze. Bon ok je concède que c'était pas si ignoble et inécoutable que ça ... m'enfin bon, rien à faire ça me fait autant d'effet qu'un strip tease de ravioli. Disons que ça m'a permis de tuer le temps avant Destruction.



Heaven Shall Burn aura même droit à une chanson supplémentaire en fin de set du aux applaudissements immenses et interminables(comme quoi je vous ment pas quand je dis que c'était noir de monde), et lors de la fin du set, un bon 3/4 de l'assemblée se dirigea machinalement vers la pain stage pour Destruction, m'obligeant par la même occasion à me relever... même si face au colosse devant moi, je n'ai pas vu grand chose. Mes amis qui eux étaient bien plus au devant, m'ont raconté qu'il y a eu 3 gonzesses à moitié à poil qui ont débarqué, une porté par un espèce de bourreau ... et bien je n'ai rien vu !
La seule chose que j'ai vue c'est les 2-3 kaboom de feu, et la tronçonneuse pour introduire le groupe (un mec est arrivé, tronçonneuse à la main, faisant un "m'as-tu vu" qui a charmé l'assemblée). Mais force est de constater qu'un concert de Destruction ... c'est quelque chose, le groupe porte assez bien son nom. Le groupe est bien en forme, et tout leur gros titres y sont passés (d'après mon ami qui s'y connait bien mieux que moi au sujet de ce groupe).
Après presque une heure de show, de poggo, de boum froutch enflammé, de pure german thrash metal, le groupe quitte une assemblée en chaleur qui en aurait espérer d'avantage.





Mais je ne m'attarde pas ... car les Frites Crades (pardon, Cradle Of Filth ... et bien, c'est bizarre ma langue fourche beaucoup sur ce report !) vont commencer leur show. Et même si je trouve encore un certain charme à la voix de sieur Danni, son groupe est aussi vendu qu'un avenged sevenfold, et je ne veux plus en entendre parler. Je fais un tour par le market, craque (mon porte feuille entre autre) et m'achète une belle corne d'un litre qui me faisait de l'oeil depuis le début de ce festival, et me rend au camping pour me reposer après ces 4 longs jours de (death)metal, et pour récupérer un peu avant le dernier groupe de ce festival, qui clôturera à merveille ce summer breeze 2008 ... j'ai nommé Dark Fortress.
Le temps passe à une vitesse folle, et mon ami m'annonce qu'il est déjà minuit moins vingt, qu'il faut commencer à bouger si on veut voir le groupe ... les pieds trainant un peu, je m'en vais une ultime fois à la party tent, voir un groupe de black metal que j'affectionne beaucoup beaucoup.
La foule est déjà nombreuse devant la scène, et on se fraye un chemin jusqu'au +- 3e rang.

Le groupe accorde une dernière fois ses instruments, et vérifie que tout est en place, avant de commencer son show. Les lumières sont magnifiques, et donne un effet planant et hypnotique au son du groupe qui est tout ce qu'il y a de black metal. Presque dépressif, le chanteur hurle ses tripes à travers son micro, et on en prend plein les oreilles. Tout de noir vêtu, le groupe déchaine une dernière fois les foules, et les headbang sont presque omniprésent, quel que soit l'endroit ou je pose les yeux.
La majorité des chansons sont tiré de Eidolon, leur dernier album, d'ailleurs la chanson d'ouverture était The Silver Gate (1e piste d'Eidolon).
Le concert reste dans une ambiance purement sombre, personne ne bouge, ou alors très peu... le seul mouvement notoire que j'ai pu noter fut qu'à un moment donné, le chanteur a enlevé sa veste, et également lors du rappel quand ils ont quitté la scène l'espace de 30 secondes, pour revenir l'instant d'après.
Quoi qu'il en soit, Dark Fortress termina le summer breeze magistralement, la prédominance d'ambiance sombre et glauque me parut parfaite pour finir ce festival en beauté, le concert fut parfait en tout point si l'on tient compte qu'il s'agit d'un set black metal, et le son (une nouvelle fois calibré au millimètre) génial donna une dimension absolument géniale à tout cela.



***

Voilà ... le summer breeze c'est fini ... on quitte la stage de Dark Fortress avec le coeur léger, arrivé à la tente on entend la metal hammer nacht battre son plein, mais trop fatigué, et peu sur d'entendre des chansons qui nous plairaient, nous sommes resté à notre tente à faire une nuit blanche pour éviter de se réveiller avec une méga tete dans le cul au lever. On imagine déjà le retour chez soi, re-affronter la vie de tout les jours, avec les gens qui n'y comprennent rien au metal, et disent, je cite;
"c'est pas de la musique c'est du bruit!"

Vous l'avez déjà entendu celle-là hein ?
Ils nous restent une nouvelle fois plus de 10h de car à faire, mais rendu à bon port, nous retrouverons douche, toilette (des vraies), bouffe, son petit monde, et plein de choses à raconter aux copains qui n'y sont pas allé ah ah !

Si même avec ceci vous n'êtes pas convaincu d'aller au summer breeze ... ma dernière tentative sera de vous dire qu'il y a déjà quelque noms de confirmé pour le summer breeze 2009, à savoir;
Amon Amarth, Corvux Corax, Unheilig, Brainstorm, Legion Of The Damned, Volbeat, Schandmaul et JBO !

Vous prétendez aimer le metal ? alors renseignez vous pour y aller l'an prochain, sinon mourrez dans la honte !
En tout cas moi ... je range pas mon sac, comme ça il est déjà près pour l'an prochain.

Chris Barnes saied ... SUMMER BREEZE !
*****

petit top 5 des meilleurs shows de ce summer breeze

1°) Diablo Swing Orchestra
2°) Helloween
3°) Cult Of Luna
4°) Misanthrope
5°) Hail Of Bullets

Après y en a d'autre que j'aurais mettre dans le classement comme The Rotted, Dark Fortress, Endstille, ou Rotten Sound (etc etc etc etc ETC !) mais bon, déjà 5 c'est pas mal

Ebony Tears - Tortura Insomniae
death melodique
suède
Black Sun Records
année d'album : 1998

1. Moonlight
2. Freak Jesus
3. Nectars Of Eden
4. With Tears In My Eyes
5. Involuntary Existance
6. Opacity
7. Spoonbender
8. Evergrey
9. Skunk Hour

Groupe à peu près inconnu, j'ai eu la chance personnelle de débuter mon passage concret dans le metal avec quelques petits groupes de metal extrême qu'une personne m'a fait découvrir, Ebony Tears est l'un de ceux-ci, et je constate avec un certain désarroi que ce groupe est totalement invisible pour une bonne partie des metalhead que je connais !



Une démo en poche, des membres motivés, et voilà que pour leur premier album, le jeune groupe Ebony Tears décroche un petit label qui n'est autre que Black Sun (connu pour avoir produit des tributes de slayer, metallica et sepultura).

Alors voilà donc ce premier album avec un nom qui en dit un peu plus sur son contenu; Tortura Insomniae ... et avec une pochette qui en jette s'il-vous-plait !
Avec déjà deux morceaux présent sur la démo (Spoonbender et le planant Nectar Of Eden), l'album s'ouvre sur un de leur tubes ... Moonlight. Déjà dans un premier plan, un élément choque. L'ambiance posée par les chansons. Torturé et apeuré, tel une proie qui est pleinement consciente d'être pourchassé par quelque chose ou quelqu'un, sans avoir la moindre idée de ce qui peut l'assaillir autant, ni le pourquoi de cet acharnement inhumain. Rapide et incisif, avec une production propre et parfaitement audible, mais avec un petit coté amateur qui donne un charme supplémentaire ... rajoutez à cela la voix mi death/mi black très hargneuse du chanteur, vous avez dans vos mains un groupe qui sait y faire pour convaincre de son talent. Fortement influencé par des groupes de la trempe d'At The Gates, Ebony Tears dévoile un grand savoir-faire typiquement suédois, mais sans aller trop loin dans le délire semi mélodique mou du genou que d'autres groupes peuvent parfois rabâcher ... non non, Ebony Tears c'est autre chose !

De temps en temps vous aurez droit à des petits passages d'instruments plus traditionnels tel que le violon sur Spoonbender, la guitare sèche sur Opacity ou la très très belle intro de mon morceau fétiche, With Tears In My Eyes. Il y a également une voix féminine qui s'invite par moments sur les morceaux, ce qui est d'autant à leur avantage car cela ne casse pas les morceaux, et la voix clair est très bien maitrisée.
Ebony Tears sait y faire, c'est une certitude, un fait ... comme le montre le morceau Involuntary Existence par une linéarité beaucoup plus lourde et grasse avec une voix qui colle parfaitement à l'instrumentalisation du titre, et une fois de plus l'ajout d'une touche plus douce avec une voix claire ne gâche en rien la baffe monumentale que distribue cette chanson à qui veut bien l'écouter.

Beauté fugace et intense, mais ne se cachant pas derrière une hypocrite apparence artistique, car il s'agit bel et bien d'art ici ... les groupes de death mélodiques actuels feraient bien d'en prendre exemple.

EN CONCLUSION:
Un premier album qui envoie sévère et montre une nouvelle fois que la réputation du metal suédois n'est pas totalement volée.
Le death mélodique a du bon parfois.

S'il fallait une note ... 7,5/10



+++****/////

je suis embêté car le groupe étant mort, il n'y a pas de site ou autre ... juste un myspace fait par un fan par là => http://www.myspace.com/ebonytearsswe

Ebony Tears - A Handful Of Nothing
death mélodique
suède
Black Sun Records
année d'album : 1999

01-Inferno
02-Harvester Of Pain
03-A Handful Of Nothing
04-Scenario
05-When Depression Speaks
06-Erised
07-Cosmical Transformation
08-The End

Fièrement endossé par Black Sun, et après un album qui a su épater la galerie et même parfois étant considérer comme un groupe avec un grand avenir devant lui, et on ne peut pas vraiment leur donner tord au vue de ce second opus qui sort à peine un an après leur premier album !



Dès la première chanson, le ton est donné par l'intro ... cet album sera plus sec et percutant que le précédent, qui baignant quand même dans une atmosphère assez planante et mystique. Encore une fois la cover de l'album illustre son contenu, ça ressemble à quelqu'un qui contemple avec horreur la damnation qu'il subit, et subira pour l'éternité. Un peu comme quelqu'un de malade qui hurle à la mort en voyant une horrible infection sur sa peau (ce que la cover laisse +- penser).

Inferno, la première piste, introduit à merveille ce disque, brutale et direct, et toujours avec ce chant si énorme et jouissif qui est accentué par la production plus propre, net et jolie que le premier album, le charme "underground" du premier album est troqué contre un son ample et massif, qui leur en blâmera ? pas moi en tout cas, les deux albums sont distincs, et chacun à sa personnalité !
Après s'être essuyé le front après l'assaut massif subit par Inferno, s'en suite la seconde piste de l'album qui est, à mon avis, la meilleure piste de l'album. Elle augmente encore d'un cran la violence et la rapidité de la chanson, laissant se déchainer toute la fureur de la création musicale de Ebony Tears, entre la première et la seconde piste, nous avons juste le temps de souffler pendant le bref instant ou le lecteur cd change de piste, une déferlante de riff à la fois ultra-violent et mélodique s'abat dans nos oreilles. Et la piste suivante n'arrange toujours rien, aucun passage doux et calmes à l'horizon, bien que cette troisième piste soit un tantinet plus coulante du à une augmentation des riffs mélodiques, il s'agit toujours bel et bien d'une musique violente, prenant au tripes comme jamais.

L'accalmie et la rupture avec la violence vient seulement à la quatrième piste, avec une intro progressivement plus lourde, comme lorsqu'on monte le son doucement pour enfin atteindre un niveau pleinement bénéfique pour une écoute aux conditions optimales. N'ayez crainte il ne s'agit en rien d'une chanson de pop-rock que cette fameuse quatrième piste, mais bien de metal. Néanmoins, je ne peux m'empêcher de trouver cette piste (Scenario) plus sympathique et gentille comparé à la déferlante subie en début d'album.
Par la suite l'album restera résolument percutant et brutal avec notamment l'excellentissime piste "When Depression Speaks" qui, à mon sens, illustre merveilleusement la musique de Ebony Tears ... Torturer, avec un chant omniprésent qui donne le ton toute la piste durant. Car le chant est bel et bien l'élément prédominant dans la musique du groupe. Légèrement mis en retrait sur le premier album du aux fait que le groupe misait beaucoup plus sur l'ambiance et une aura mystique autour de ses chansons, sur ce deuxième album il est bel et bien au centre de la scène, titanesque, profondément triste, et impressionnant.

Une coupure survient avec la piste Erised qui sert d'interlude et de pause, avec un violon très lent et hypnotique, qui introduit les deux dernières pistes d'albums. Plutôt quelconque à mes yeux en comparaisons des pistes déjà écoulées, elles méritent néanmoins l'écoute comme tout l'album en entier. Cosmical Transformation est par exemple très lourde en comparaison du reste de l'album.

EN CONCLUSION:
Un quasi Track By Track pour un album qui vaut le détour. Faisant vaguement penser à un Nightrage (A Handful Of Nothing est paru un an avant la création de nightrage), mais étant très loin du groupe, Ebony Tears signe ici un album magnifique qui gagne à être connu.
S'il eut été aussi connu, je suis intiment persuadé qu'il serait aujourd'hui vanté comme l'un des plus beaux album de death melodique qu'il puisse exister.

S'il fallait une note ... 8/10

KoRn - Untitled
usa
label:Virgin
style: euh ... je cherche encore, mais normalement c'est censé être du neo metal
année de sortie: 2007
myspace

Intro
Starting over
Bitch we got a problem
Evolution
Hold on
Kiss
Do what they say
Ever be
Love and luxury
Innocent bystander
Killing
Hushabye
I will protect you

***


*Un professeur entre dans la salle de classe, avec des élèves âgés d'environs 12-13 ans*
- Bonjour à tous les enfants
- BONJOUUUUR MONSIEUUUUR,
- Pour le cours d'aujourd'hui, je vais vous parler de musique, et de plus précisément du heavy metal.
Comme vous le savez tous, dans l'histoire de la musique, les années 80 furent très faste, et un style se fit remarqué plus que les autres, le heavy metal.
Avec des groupes tel que Slayer, Metallica, Twisted Sister, Iron Maiden, Gun's N' Roses, Motley Crue, Anthrax, Motorhead, Kiss, Black Sabbath, Led Zeppelin, le heavy metal fut l'une des plus grandes "mode" qui ai jamais existé. Partout vous pouviez voir des fans avec souvent des tshirt aux effigies de groupes que je viens de citer.

Muni d'une grande dose de valeur, de principe, d'idées, et de projet, le heavy metal secoua le monde. La bourgeoisie et les gens "bien pensant" critiquèrent et mitraillèrent cette (contre)culture à grands coups d'arguments, de préjugés, et caricatures dangereuses pour son essor et son avenir. Fort d'une image pas toujours élogieuses, certains fans se sentirent oppressé, agressé, jugés à tord, et inconsciemment, contribuèrent à ce rejet. Alors que d'un autre coté, une grande majorité continua à défendre ses idéaux pacifiquement avec un calme olympien, comme Dee Snider, dans une semi-conférence de presse aux allures de jugement dernier, eu à défendre son art, sa carrière et sa personne face à une horde d'ennemi près à l'abattre au moindre faux pas (dans le documentaire "Headbanger's Journey" on peut voir quelques images de ce fameux discours).

Le metal continua son chemin, tant dans la tête de la masse des gens, que dans son monde d'adorateurs et de musiciens. Il évolua, il continua à grandir, mais parallèlement, le nombre de fans décrut et la "mode" heavy metal des années 80 disparut à tout jamais, pour laisser place à une scène plus populaire et moins honnête artistiquement parlant. Naquirent alors des groupes plus violents, des styles plus spéciaux, nouveaux, tel une réponse ou un doigt d'honneur à la chute de la grande gloire du metal. Ainsi apparurent différent styles très réputé à l'heure actuelle, comme le black metal (burzum, mayhem, immortal, bathory), le death metal (morbid angel, possessed, cannibal corpse, obituary), le grindcore (carcass, extreme noise terror, napalm death) le hardcore (sick of it all, madball, agnostic front, biohazard, suicidal tendencies) et enfin un genre qui apparu début des années 90, le neo metal, avec le groupe KoRn.

*un élève lève la main et pose une question*
- Mais monsieur, tout ce que vous dite là avec le death, le hardcore, le black metal, le grindcore, tout s'est produit dans la fin des années 80 ?
- Oui.
- Et il a fallu si peu de temps pour que cette "mode" dont vous parlez disparaissent comme ça ?
- Oui.
*l'élève se rassit d'un air un peu surpris*

Vous savez, la mode est ainsi faite, elle disparait aussi vite qu'elle est apparue. Il est aussi important de savoir que dans ces genres que je viens de citer, certain existait déjà dans la période "de mode" mais ne récoltait pas autant de succès que d'autres grands groupes. Le monde du metal à toujours eu une relation spécial avec "l'underground". L'expression "underground" signifie que ce n'est peu ou pas connu, et donc bien que de jouissant d'une réputation parfois très très forte, ils n'amassent pas des foules tel que de groupe comme Iron Maiden, où chacun de ses concerts se faisaient devant des milliers de personnes !

Or donc le neo metal apparaissait, avec KoRn. Leader incontesté de la scène, ils créèrent ce nouveau style avec l'aide d'autre groupes qui ont un peu imiter leur style, mais n'ont jamais su le maitriser comme eux.
Le groupe existait depuis 93, avec tout les membres;
Jonathan davis au chant, Munky et Head à la guitare, Fieldy à la basse, et David à la batterie.

Leur premier album éponyme reçu un succès colossal ! Véritable OVNI, il fut tenu en très très haute estime. Rare était les gens à ne pas aimer ce disque. Leur deuxième album renforça les rares sceptiques, et le troisième acheva leur carrière au sein de la "vraie" scène des amateurs de heavy metal. La commercialisation était de plus en plus présente, les tournées plus grande, et c'est donc dans la fin années 90 que KoRn fut l'ennemi n°1 de beaucoup.
Le groupe continuait de satisfaire des gens, et il était plus grand que jamais. Très souvent tête d'affiche des festivals, le groupe avait un succès toujours plus grandiose. Le metal disparaissait doucement des medias, télé, radio, ne jurait plus que par KoRn. Même l'un des plus grand groupes de metal qui n'ai jamais existé, Pantera, ne parvenait pas à déloger KoRn de son trône dans de nombreux médias. C'est ainsi que KoRn fut haï par beaucoup.

*le même élève se relève*
- Mais alors monsieur, KoRn faisait de la mauvaise musique ?
- Oui et non ... beaucoup de réfractaire aux changements critiquaient leur style. Mélange très spécial. Des guitares accordés presque comme du death metal, une basse très groove, un chant spécial influencé par le hip-hop. Cela ne plaisait pas à tout le monde.
- Mais est ce que vous, vous trouvez que KoRn était mauvais ?
- Absolument pas.
- Pourquoi ?
- C'est une question de goût c'est certain, mais je pense qu'objectivement, KoRn a apporté beaucoup au monde du metal, de la fraicheur qui était nécessaire. Ils ont aussi osé ce que, je pense, beaucoup n'auraient jamais osé. Il y a du bon et du mauvais dans ce qu'ils font, chacun y trouve son compte dans leurs albums en général. Après il y en a qui n'aiment pas le style, c'est normal, je ne pense pas que leur musique puissent plaire à tout le monde.
*l'élève se rassit une nouvelle fois assez étonné*

C'est donc dans une ambiance et une carrière mitigée de part et d'autre d'un monde que KoRn continua sa carrière.
Sorti donc Issues, qui rallia certain à leur causes, d'autres pas. Puis le décisif Untouchables qui perpétua la tradition de l'engouement des albums du groupe, toujours de la même manière. Certains adorèrent, d'autres détestèrent encore plus fort. Mais ce dernier Untouchables était un peu spécial car ce fut le dernier de la "bonne série" de KoRn, le dernier a avoir une certaine valeur que personne ne pouvait nier, car il précédait de très près de nombreux événements malheureux pour le groupe, comme par exemple l'album qui suivit ...

*un élève pose cette question au vol*
- Quel album monsieur ?
- J'y viens j'y viens !

C'est donc en 2003 que sorti Take A Look In The Mirror. Sans doutes le plus médiatisé et le plus détesté de tous, certains fans de KoRn s'accordent même à dire que c'est leur moins bon album.
Extrêmement caricatural du "neo metal typique", et s'approchant d'un certain Slipknot pour l'approche général des chansons de l'album. Slipknot est un autre groupe de neo metal qui faisait fureur à cette époque, et qui est sans conteste inspiré de KoRn, même si honnêtement leur musique n'est pas du tout similaire... mais la base est indéniablement la même.
A partir de ce moment, ce fut la décadence pour le groupe. Le public de KoRn changeait. De plus en plus jeune, et ralliant de moins en moins d'adepte dans la "vraie" population de fan de metal, KoRn continuait à se faire haïr ...

S'ensuivit un album spécial "live & rare" consistant en quelques pistes jamais éditées, mais déjà possédée par la plupart des fans du groupes, avec des morceaux comme Layla, composé avant même leur premier album, faisant bien sentir le style qu'allait prendre le groupe par la suite. En bref, ce fut un album proche de l'inutile et certains fans ne le comptent même pas dans leur discographie.
Et après, ce fut la chute réelle pour le groupe, avec le départ de Head, l'un des guitaristes ... parti pour "raison spirituelle" dirons-nous, il a cru entendre ou voir Dieu, et quitta le groupe pour l'album "See You On The Other Side" qui quitta définitivement le style metal, pour un genre plus rock gentil ... ce fut l'un des albums les plus vendu du groupe, et aussi celui qui lui causa le plus de tord, les fans de metal désertèrent en masse, et ne défendirent plus le groupe. A ce propos, le groupe fut produit par Virgin pour cet album, donc au coté de tout les artistes "populaires" qu'on nous sert à longueur de temps à la télé, une preuve supplémentaire d'un abandon du monde metal.
Le départ de Head était sans doute dur à avaler, mais il n'empêche que la musique n'est plus du tout la même et selon moi, ce n'est pas vraiment une raison valable pour le groupe de changer comme ça de but en blanc tout une carrière, un style. Cela va à l'encontre de tout ce qu'ils ont fait jusqu'à présent (y compris Take A Look In The Mirror !)

En 2006, MTV invita KoRn dans une émission spéciale, MTV Unplugged. Nirvana le popularisa il y a de cela bien des années, autant un succès artistique, que commercial, et MTV jeta son dévolu sur KoRn pour le refaire ... Cela consiste en un mini concert privé, sans instrument électrique. Autant dire que cela semble impossible compte tenu de la musique de KoRn qui compte beaucoup sur des effets de guitares, ou de basse ... et bien non, ils ont accepté. En outre, il y eut des artistes tel que Robert Smith, le chanteur de The Cure. Ou encore la célèbre Amy Lee de Evanescence qui y prit part. L'un des groupes de "rock" les plus célèbre aux USA, autant pour la voix de la chanteuse, que son corps !

*les élèves dirent en coeur*
- Que voulez vous dire monsieur ?
- Euh rien pardon, je n'ai rien dis
*tous interloqué, ils reprirent leur calme*

Encore une fois, adoré par certains, et détesté par tout les autres, KoRn gagna encore en popularité "de masse" avec ce disque d'une totale nullité et aussi vide d'intérêt que mon compte en banque cet été.
Bien que le concept fut intéressant, il faut être honnête que de faire un Unplugged avec des invités, d'en faire un concert "privé", et de vendre les albums à un prix scandaleux, ça fait plutôt concert de noel bidon sur tf1 ...
Je ne puis m'empêcher de penser à Coluche avec son projet des restos du coeur, le pauvre doit encore pleurer en voyant tout ce qu'on fait sur son compte, et ses rêves !

Pire encore, sorti il y a peu le "Untitled" ... cet album enfonça le clou une ultime fois, directement dans le coeur de toute une communauté, et KoRn mourut officiellement. Passé d'un neo metal/rock gentil à une soupe infâme de pseudo pop-gothic-rock-electro-folk avec de temps à autre un petit son de guitare plus prononcé qui donne l'illusion illusoire d'avoir du metal dans nos oreilles, le groupe prouve à lui seul qu'aujourd'hui KoRn n'est plus ce qu'il était, et ne le sera peut-être plus jamais. Cet album, les enfants, est sans doutes l'un des pires albums jamais réalisé. Il suffit d'écouter pour être sur que KoRn persista et signa pour leur pire album, et sans doutes l'un des pires albums de "metal" qui ai jamais existé.
Fade, sans vie, passant du coq à l'âne sans passer par Francis Lalanne, KoRn nous sert un plat avarié dégoutant qui raviront les émo et autres faux amateurs de rock. Il reste encore des fans qui espèrent, mais je ne sais pas s'ils ont raisons d'y croire encore, car avec ce Untitled, KoRn montre un acte de mauvaise foi sur son passé, les valeurs et les discours qu'ils ont tenus, et passent de l'autre coté de la barrière ... Un peu comme un hippie révolutionnaire de mai' 68 qui, 40 ans après, accours vers ses amis expliquant qu'il venait d'avoir une illumination, une révélation sur leur cause et leur combat. Cela consiste en une nouvelle philosophie prônant la guerre. Et tout en expliquant sa pensée à ses amis totalement effaré, les yeux exorbité, il leur tend le livre "Ainsi parla Zarathoustra" de Friedrich Nietzsche qu'ils doivent absolument lire !

*SONNERIE*
Voilà !
alors je vous vois jeudi donc, et nous parlerons cette fois-ci du blues, un genre de musique incontournable et totalement magnifique, à la base de nombreux styles de musique actuel, comme le heavy metal justement, enfin pas pour le dernier KoRn bien sur ! A jeudi donc !

S'il fallait une note ... 0/10

Dignity - Project Destiny
Heavy mélodique
Autriche
label: Napalm Records
année d'album : 2008

01 - Project Destiny
02 - Arrogance and rapture
03 - Cry in despair
04 - Dreams never die
05 - Icarus
06 - Inner circles sympathy
07 - The edge of the blade
08 - Inner demons
09 - Dont pay the ferryman

***

Dignity est un jeune groupe fraichement signé chez Napalm, venant d'Autriche. Délivrant un heavy mélodique au chant clair proche de l'épique (je ne peux m'empêcher de comparer ce groupe à Kamelot), Dignity s'affiche comme un flambeau d'un style qui se veut novateur et aussi très ancré dans la tradition metal.



La pochette n'y trompe pas d'ailleurs !
A ce propos, je mentirais si je ne disais pas que c'est cette dernière qui m'a tenté à prendre cet album ...

Le disque s'ouvre sur un gros début aux allures de chant d'église ... mes oreilles et mes cheveux s'en souviennent encore car j'ai été surpris par la force du son dès que j'ai cliquer sur play (les enceintes 5.1 s'amusent à faire des farces de ce genre si vous ne le saviez pas encore).
Comme dis précédemment, Dignity mise sur une sonorité et une ambiance épique qui ne vous lâche que très peu. La comparaison avec Kamelot est certes un peu forte, mais c'est tout de même dans une approche similaire que Dignity déballe ses oeuvres. La maitrise des instruments est totale, cela sent le solfège et des heures de compositions avec de très très très nombreux essais de mélodie (pertes de cheveux du au stress inclus).

Le chant est très mis en avant, vous aurez donc droit aux nombreux cris aigus si typique du genre, le meilleur morceau pour illustrer mon propos est, je pense, Cry In Despair. Ce morceau très beau vous bercera dans un chant présent en masse, centre de toute l'activité, avec cette mélodie et cette instrumentalisation incessante qui ne vous quitte pas d'une semelle. Les changements de rythme fréquent ne vous laisseront pas une seconde décrocher votre attention de ce morceau.

Le petit point faible de cet album réside dans une poignée de morceau phare et épique qui accrochent très vite, avec derrière, une autre poignée de morceau bien-mais-pas-trop qui sont mis dans l'ombre par les pointures du disque, en soi ce n'est pas un mal, mais l'on ne se focalisera que sur la crème de la crème qu'a produit le groupe autrichien.(les morceaux phares, selon moi, sont; Project Destiny, Cry In Despair, Dream Never Die, Inner Demons, et Don't Pay The Ferryman)

Les autres morceaux ne sont pas en reste comme j'ai dis, Icarus est un peu plus coulant et beaucoup moins rapide (sauf le long refrain avec le choeur général ... ils aiment bien ça chez Dignity). Ou alors The Edge Of The Blade avec un rythme soutenu mais souvent cassé est encore une fois saupoudré un peu partout par de nombreux chant clair qui monte très très haut.

EN CONCLUSION:
Un bien bel album, le genre ne plait pas à tout le monde, il m'a fallu moi-même deux ou trois écoutes pour pouvoir digérer le genre. Les nombreux choeurs peuvent parfois donner mal au coeur (j'ai pas pu résister) et ça en dérangera certainement pas mal. Toujours est il qu'on a là un album prometteur et qui permettra au groupe de tourner souvent, avec j'en suis sur, et de décrocher des dates avec des groupes de référence heavy metal.

S'il fallait une note ... 7,5/10

Merlin vient de me signaler un ptit truc tiens !

ce topic est full de mes chroniques/reports/critiques, mais n'hésitez pas à répondre hein, n'importe quelle discussion sur le "metal" est à sa place ici.
si je voulais faire un truc rien que mes trucs, j'aurais fait un autre sujet hein

Ouaip, c'est promis, maintenant je n'hésiterais pas à te dire que tu pues sur ce sujet..^^

Enfin, pour revenir à ce que je disais, ça m'étonne un peu de toi de te voir critiquer positivement (pour moi 7.5/10, c'est positif) un groupe de ce genre...

En effet, ça fait vraiment penser à Sonata Arctica, ou à Vision Divine...et je ne me souviens pas t'avoir vu hurler de joie à l'écoute de ce genre de trucs...

vision divine je suis assez fan, c'est moi qui t'ai fait découvrir d'ailleurs !
sonota arctica non je n'accroche pas du tout ... tu dévrais écouter Kamelot, à ma souvenance, ce sont les premiers qui ont exploité ce style.

Cult Of Luna - Eternal Kingdom
Postcore/Sludge
Suède
label: Earache
année d'album: 2008
myspace

1. Owlwood
2. Eternal Kingdom
3. Ghost Trail
4. The Lure
5. Mire Deep
6. The Great Migration
7. Osterbotten
8. Curse
9. Ugin
10. Following Betula

Dans un style nouveau, qui ne plait pas à tout le monde, nous avons ce qui est appelé le "postcore".
Apporté par les américains de Neurosis, ce genre consiste en des chansons mi-ambiante, mi-instrumentale. Avec une voix souvent en retrait, dans le but de donner une atmosphère spéciale, à l'image d'un voyage mental.
Cult Of Luna, dans une approche différente, mais un style similaire, nous offre depuis sa création (1999) une musique d'une très rare intensité émotionnelle; à la fois puissante, furieuse, et profondément triste ... je ne pouvais résister à la tentation de chroniquer ce disque qui est leur dernier en date à l'heure ou j'écris ces lignes.



La cover de ce dernier album est d'ailleurs magnifique, me faisant indéniablement penser aux vieilles peintures d'antan, à la belle, mystique, et inquiétante.

Musicalement parlant, Cult Of Luna fait comme d'habitude, toujours différent. Je me rappelle de l'ouverture de leur précédant album (Somewhere Along The Highway) s'ouvrant d'une manière lourde, presque colérique, alors qu'ici le premier morceau de ce Eternal Kingdom (Owlwood) donne un ton très spécial. A la fois calme, un peu mélancolique, et pourtant très fort.
Les morceaux de Cult Of Luna sont toujours longs, parfois même très longs (l'album dure exactement 1heure et 54 secondes), mis à part certains interludes ou de petites pistes qui servent à séparer deux passages/chansons dans l'album, d'ailleurs dans cet album il y en a trois (The Lure, Osterbotten, et Ugin) durant tout les trois à peu près 2 minutes 30.

Cet album est un tout, et par ce fait, est difficile à chroniquer, je ne peux pas vraiment parler de morceaux "phares" ou de "tubes" ... bien qu'un morceau ressorte très fort de ce disque (le morceau titre d'album) il n'est pas meilleur ou mieux qu'un autre, chaque chanson à son utilité, son rôle, sa place ... toutes ces pistes sont là pour une bonne raison, dans un soucis de retranscrire la volonté de leur auteur, car Cult Of Luna ne fait pas de la musique, mais de l'art à l'état pur, brut !

Si je devais parler du plus beau moment que j'ai passé sur cet album, je pense que sans aucun soucis je peux mentionner celui-ci ... un passage instrumental absolument magnifique sur la chanson Ghost Trail, à partir de 2' 55, qui dure jusque 7'35. Sublime, caressant la perfection, d'ores et déjà intemporel, avec la dose de frissons (et parfois de larmes) qui va avec.

Doté d'une production idéale pour le type de son que fait le groupe suédois, Cult Of Luna signe ici un de ses meilleurs albums.
A jamais beau, original, complexe, et réel.

EN CONCLUSION:
Je viens de m'attaquer à l'inattaquable, cet album ne peut pas être chroniqué d'une manière traditionnelle, et il n'est possible d'en parler (et de comprendre) que lorsqu'on l'a écouter. Cult Of Luna fait parti de ces groupes magiques qui ont une carrière toute tracée, ils ont un don pour faire des choses d'une manière assurément réussie. Aucun de leur album n'échappe à la règle, donc par extension, celui-ci non plus.

S'il fallait une note ... 9,5/10

n'oubliez pas que vous pouvez causer sur ce topic hein, c'est pas QUE pour que je foute mes trucs

je suis friand d'avis et d'opinion !

Oui tiens, j'ai oublié de noter ce que je pensais de cette merveille....

Je connaissais absolument pas....et j'ai été surpris dans le bon sens....très chouette...très profond....Mais un léger manque de différences entre les chansons selon moi....enfin, je dis ça souvent...faut que j'écoute 3 fois l'album pour sentir le fond du truc

Black Label Society - Shot To Hell
Hard Rock avec un putain de guitariste
USA
Label :Roadrunner
Année d'album : 2006
myspace

1. Concrete Jungle
2. Black Mass Reverends
3. Blacked Out World
4. The Last Goodbye
5. Give Yourself To Me
6. Nothing'S The Same
7. Hell Is High
8. New Religion
9. Sick Of It All
10. Faith Is Blind
11. Blood Is Thicker Than Water
12. Devil'S Dime
13. Lead Me To Your Door

****

Guitariste attitré du "prince des ténèbres" Ozzy Osbourne, Zakk Wylde est un génie. Embauché dès son plus jeune age chez LE groupe de metal (que ceux qui ne savent pas baissent la tête et se couvrent de honte), il fera preuve d'un talent incroyable, certains y voient même un nouveau Jimi Hendrix. Maitre des harmonique sifflées qu'aura amené le défunt Randy Rhoads, Zakk Wylde ne s'est jamais réellement caché de cette inspiration mais ne l'a jamais avoué non plus, il ira jusqu'à reprendre ses fameuses guitares noires à pois blancs !
Aujourd'hui leader d'une formation nouvelle baptisé du doux nom "Black Label Society", il peut y exprimé librement son talent artistique en étant le seul patron à bord. Loin de l'idée d'un semi-one-man-band-avec-plusieurs-gusses, il sorti il y a peu le très acclamé Mafia, et en cette année 2006, il remet la machine en route pour Shot To Hell qui m'intéresse on ne peut plus !



Nous nous trouvons donc bel et bien en terrain connu avec l'intro de la première piste rappelant les débuts de première piste des albums Mafia et Blessed Hellride.
C'est bien simple, les premières pistes sont souvent une grande réussite chez BLS, et cet album continue cette continuité. Concrete Jungle est un morceau bon sous tout rapports. Le chant y est toujours imagé par un gros barbu sur une harley roulant à pleine allure, bière à la main, chantant d'une voix rauque en exprimant pleinement un message du genre "k'esstu m'kass lé kouille twa ?". Du bon gros motard grossier et puant comme on les aime tant.
Le solo présent sur ce morceau exprime une fois de plus le talent inné qu'a Zakk Wylde pour jouer de la corde, cela transpire l'aisance et la facilité, une maitrise totale et un grand sens du riff.

Le second morceau plus lourd continue ce beau départ, exprimant un coté plus sombre et une voix plus plaintive, le tout assaisonné avec riff très répétitif, mais la sauce prend bien sans donner une impression de banalité soupirante de manque d'inspiration.

Il y a nombre de bon morceaux sur ce disque, commeHell Is High qui me plait beaucoup, mais possède les récurant cris de Zakk sur différent morceau (genre les "OH YEAAAAAAAAAH" sur Fire It Up ou Suicide Messiah de l'album Mafia).
Également de bonne initiatve comme New Religion qui débute au piano (un instrument que Zakk aime énormément) avec des guitares qui arrivent à mi-morceau, et alourdisse considérablement le morceau avec des riffs très graves, ou encore Faith Is Blind qui montre un BLS plus rapide et incisif, lorgnant presque sur le thrash.

Mais il y a également un point noir ... illustré par le morceau Sick Of It All (rien à voir avec le groupe de hxc je vous rassure).
Mais qu'est ce que ça vient fiche ici ? je me le demande encore.
Morceau raté, superflu, tentative d'innovation totalement mise en échec, à oublier !
Je casse assez violemment je sais, mais à mon sens il montre bien que ce disque de BLS est en carence de "l'ingrédient magique" qui fait qu'on ne peut s'empêcher de s'exclamer des "WAOUW !" ou autre "BORDEL DE DIEU !" au sujet de ce disque. Indéniablement bon et bien joué, il lui manque un petit quelque chose qui aurait pu faire que ce disque soit le meilleur de leur série.
Comme la pochette de ce disque, bien trouvée et tout ... mais pourquoi cet horrible fond noir/brun/orange tout pas beau ??? Il ne met rien en valeur, pire il la dévalorise.

EN CONCLUSION:
Tout plein de petit indice/signe montre que manque un peu d'originalité, et de folie, pour être vraiment acclamé, même s'il le sera quand même, rien que parce que c'est Tonton Zakk au commande du bazar ... en même temps, j'ai envie de dire qu'il le mérite !
Un signe qui ne trompe pas sur le fait que cet album est bon sans être exceptionnel est qu'on a vite tendance à écouter 2-3 morceaux "phares" du disque, et le reste est oublié voir totalement boudé.
Cet album est donc un bon album de Black Label Society, et un bon album de hard rock tout court. Ni plus, ni moins.

S'il fallait une note... 7,5/10

L'illustration est quand même géniale....
Pour la musique, j'aime moins...mais c'est peut être parce qu'il n'y a pas de morceau de cet album sur le myspace...

Dying Fetus - Destroy The Opposition
USA
Brutal Death Technique
Relapse records
Année d'album : 2000
myspace

1°) Praise The Lord
2°) Destroy The Opposition
3°) Born In Sodom
4°) Epidemic Hate
5°) Pissing In The Mainstream
6°) In Times Of War
7°) For Us Or Against Us
8°) Justifiable Homocide

******



Début des années 90, le death metal vit son essor. Genre qualifié de "sans avenir" par une bonne partie de la patrie metaleuse qui, à ce moment là, ne jurait plus que par le thrash et autres stars du heavy (Iron Maiden en particulier), le death metal continue son chemin dans les sous-bassement de la scène underground, sans label et parfois même sans AUCUNES promos. Petits concerts, petites foules, mais toujours cette même ferveur que les fans entretiennent farouchement, ce sont "leurs" groupes et en sont fiers.
Dying Fetus est un de ceux-ci, et courant 95 commencent à se faire connaitre, après avoir attirer l'attention d'un petit label underground qui les aidera à produire un album digne de ce nom, et faire quelques concerts plus "prestigieux" (par exemple une petite tournée US au coté de Monstrosity et Kataklysm ... pas rien quand même).

Originairement death/grind, Dying Fetus évolue au fur et à mesure du temps pour devenir un peu plus technique, et délaisser le coté grindcore de leur début. Certains en grincèrent les dents, mais objectivement parlant, le groupe sera gagnant au change et la suite en est la preuve. Ils abandonneront, petit à petit également, leur textes gores et sales pour une facette plus politisée, avec le sujet d'aujourd'hui, à savoir l'album Destroy The Opposition ... qui est, si vous avez la flemme de continuer à lire, un chef d'oeuvre, une pièce maitresse dans l'eddifice du death metal, tout fan de metal extrême devrait avoir ce disque quelque part ... sous peine de se voir humilier sur la place publique, affublé d'une perruque de chantal goya, et la robe avec !
Âme sensible s'abstenir

D'entrée de jeu, Dying Fetus joue carte sur table avec son Destroy The Opposition. Brutal, violent, ingénieux, technique, guttural, original, efficace, sublime, des putains de riff et une putain de voix ! Les qualificatifs sont tellement nombreux que j'ai du mal à en trouver des sympa et qui rendent fidèlement honneur à l'oeuvre d'art qui berce mes esgourdes à l'instant, pendant que je vous parle de cet album.
Nombres de mauvaises langues pourront médire de ce disque à cause de l'indéniable inaccessibilité de la sonorité de Dying Fetus. Tenez d'ailleurs voici un lien, faisons-nous des copains !
La bande de chacal ici présente a osé mal noté ce disque. Biens-pensants et humanistes de tout poil, je vous entend bien avec vos "chacun ses gouts" ou assimilé, et bien je vous dis NON.
NON, car le death metal est un style indépendant ne répondant pas aux critères musicaux "habituels". Même au sein du metal tout court d'ailleurs. La répétition des riffs dans le death metal n'est pas un mal, une voix inaudible non plus, des paroles idiotes non plus (d'ailleurs ici cela n'est même pas vrai car les paroles sont géniales, je vous invite à lire celles de "Pissing In The Mainstream" d'ailleurs) la production n'est pas si importante que ça pour rendre justice aux compositions, et ainsi de suite. Ce n'est pas une excuse pour faire n'importe quoi, j'en conviens ... Néanmoins, dans le cas qui nous intéresse (Destroy The Opposition) il faut être d'une sacrée mauvaise foi pour ne pas reconnaitre la virtuosité de Gallagher et sa bande, qu'on aime ou pas c'est une chose, mais être mentir sur le talent d'un groupe c'est pas crécréjentissahin. Oui je sais c'est MOI qui dit ça ...

Polémique ou pas polémique, chacun ses gouts ou pas, Destroy The Opposition dispose d'un arsenal de malade, véritable paradis pour ceux et ceusses qui aiment les gros calibres qui déciment le trou de cul de la terre en un seul tir, le genre de jouet qui pèse 2 tonnes, qui est transportable que par semi-remorque, et qui demandent au moins 3 artilleurs pour fonctionner correctement. Vous n'avez qu'à écouter des morceaux comme Praise The Lord, Pissing In The Mainstream (morceau ultime pour n'importe quel fan de death), Born In Sodom, Epidemic Of Hate, et le reste pour vous en rendre compte.

EN CONCLUSION:
Culte, légendaire, indispensable.

S'il fallait une note ... 9,5/10

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Venez-nous voir sur notre site; http://spellboundwebzine.free.fr/
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Bon, je me lance (pas trop loin hein ^^) et je prend un sujet dont je suis sûr que Chris ne touchera pas...

Amon Amarth - With Oden on our Side
Suède
Melodic Death Metal/Viking Death Metal
Metal Blade Records
Année : 2006

1.Valhalla Awaits Me
2.Runes to My Memory
3.Asator
4.Hermod's Ride to Hel - Lokes Treachery Part 1
5.Gods of War Arise
6.With Oden on our Side
7.Cry of The Black Birds
8.Under The Northern Star
9.Prediction of Warfare

*******


Désolé pour l'image, j'ai pas pris le temps de chercher mieux...

Depuis la fondation du groupe au début des années 90, le groupe Amon Amarth n'a que relativement peu changé. Que se soit au niveau des membres du groupe ou bien au niveau des thèmes abordés dans les chansons. Pourtant, chaques fois qu'un nouvel album fait son apparition, on redécouvre le groupe. C'est grâce au perfectionnement ininterrompu de leur technique. Chaque morceau paraît mieux que le précédent.

Cette fois encore, mes oreilles n'en revenaient pas. La melodie se fait de plus en plus importante et parviens de mieux en mieux à faire passer cette dimension épique aux récits mythologiques chantés par les suédois. On retrouve comme toujours, de bons morceaux qui bougent bien, comme Valhalla Awaits Me et Prediction of Warfare que j'apprécie particulièrement, mais on voit de plus en plus apparaître des morceaux extrêmements calmes et posés. Ces derniers, comme Under The Northern Star, changent radicalement l'approche que j'avais du groupe. On pourrais presque appeler ça un "slow pour death metal". La lenteur du morceau y est pour beaucoup. Cela n'empêche pas d'apprécier la chose à ça juste valeur, mais c'est fort surprenant au premier abord.

Au niveau du texte, le groupe continue à nous conter les célèbres légendes scandinaves et toutes les guerres qui vont avec. La mort est plus que présente dans cet album. Tant la mort du conteur que celle de ses ennemis. Cela permet d'ajouter une touche de mélancolie, voire de nostalgie lors de certains récits.

Je parlais de la melodie. Il est vrai qu'elle revient beaucoup plus que dans les albums précédents, et notamment sur la chanson Cry of The Black Birds (une merveille, je vous la conseille vivement). Une fois encore, on entendait pas ce genre de guitare dans l'album Fate of Norns par exemple. Elle existait, certes, mais elle ne resortait pas à ce point. On voit donc que je groupe renforce certains aspects de leur style, sans pour autant changer du tout au tout, comme je l'ai dit.

Mais le véritable chef d'oeuvres du disque est selon moi, sans aucun doute, Runes to My Memory. Un début lourd et viking à souhait, comme ils ont l'habitude d'en faire, des couplets en parfaite continuation avec celui-ci, et un refrain défiant les lois de la beauté. Le tout sur un rythme parfait pour le headbang (pas trop rapide, mais pas trop lent non plus ^^)

En Conclusion
Très bon album, à la fois dans la continuation des précédents, et pourtant tellement plus.
Bon, pour faire comme Chris, s'il fallait une note : 8/10

faudrait que tu viennes dans le zine toi, en plus t'as envie, pourquoi te retiendre space de biesse ?
tu t'amuserais, tu découvrirais pleins de groupes, et t'aurais des cd gratis !

Je m'entraîne là....et pis....voilà quoi...
Je sais pas si c'est le bon moment...il y a pas mal de trucs que je voudrais faire en ce moment....j'aviserais en temps utile...t'en fais pas ^^

Tete qu'un jour je ferai un truc sur un groupe que Chris aime pô tiens...

nohman a écrit:

Tete qu'un jour je ferai un truc sur un groupe que Chris aime pô tiens...

si c'est du gay je te tapperais si fort que ton cerveau sortira par tes trous de nez

Arrête , ne me tente pas.

Christoune a écrit:

nohman a écrit:

Tete qu'un jour je ferai un truc sur un groupe que Chris aime pô tiens...

si c'est du gay je te tapperais si fort que ton cerveau sortira par tes trous de nez

tatatata pas de propos homophobes ici.

je suis pas homophobe, la preuve jt'aime bien giles

The End Of All Reason - Fragmented (EP)
Belgique
Death/Deathcore
label : I For Us
année d'album : 2008

01.Chariots From The Beyond
02.Ascending The Throne Once More
03.Aeons In The Void
04.Redemption
05.Barbara

****



The End Of All Reason est un jeune groupe belge de musique extrême, plus précisement de Death metal très typé hardcore. L'on ne s'en étonnera pas quand on sait que le groupe est lié au TFU Crew et autres Disobedience.
Il est également important de noter que ce groupe possède des représentations des deux langues en Belgique (néerlandais et français), ce qui fait toujours plaisir quand on connait la situation actuelle à ce sujet dans le plat pays.

Très technique, brutal, inspiré et énergique, TEOAR déferlera dans vos oreilles tel un pénis dans le vagin d'une vierge, ça fait mal, ça saigne, et quand on est au fin fond du sujet, bordel ça fait du bien.
Assez loin des stéréotype du genre, TEOAR évite soigneusement les nombreux pièges que peuvent occasionner leur style. Répétition, lassitude, ennui, dépit, impression de déjà-vu, déception, le quintette belge déploie son talent et son envie d'en découvre avec des influences très variées.
L'on sent des inspirations de groupes comme Despised Icon, Black Dahlia Murder, Aborted, et je me risquerais à dire qu'il y a aussi une légère pointe de mélodie des vieux In Flames ou autres At The Gates. Également des vieux solos typiquement heavy comme sur le morceau Redemption ou Aeons In The Void.
Tout ceci emmené d'une main de fer par un chanteur avec tout ce qu'il y a de mieux dans death (je n'étais même pas surpris de voir un tshirt Suffocation sur l'un de nos braves gaillards quand j'ai ouvert le petit livret fourni avec le disque).

En parlant des membres, je ne peux m'empêcher de saluer une nouvelle fois la prestation de Jonas sur ses fûts, une nouvelle fois il prouve que c'est une brute qui sait y faire quand il s'agit de cogner, la dédicasse pour vitek en fin de livret est-elle un signe d'influence direct ? Je ne sais pas mais je mentirais si je dirais que leur jeu ne ressemble pas.
L'on peut également constater que la production est excellente, en même temps ils s'en sont donné la peine quand on sait qu'ils sont allé jusqu'en Pologne pour profiter d'un studio aussi superbe que prestigieux.

EN CONCLUSION:
Si vous avez froid cet hiver, achetez cet album, il envoie du bois !
En outre, ils ne sont pas radin sur le cd car il y a cinq morceaux pour un total de près de 28 minutes.

S'il fallait une note ... 8,25/10

Zonaria - The Cancer Empire
Suède
Black/Death
Century Media
année d'album : 2008
myspace

01. Slaughter Is Passion
02. Praise The Eradication
03. Crowning King Cancer
04. Contra Mundum
05. Termination Process
06. At War With The Inferior
07. From The Abysmal Womb
08. Damnation Dressed In Flesh
09. Humanity Vs Sanity
10. The Icon And The Faceless

****



Bienvenu dans l'univers torturé de Zonaria. Totalement déjanté ce groupe saura charmé tout les amateurs de science-fiction et autres monde post-apocalyptique.
Très engagé musicalement, le groupe montre son envie d'en découvre avec des rythmiques énormes, superbement bien dosée, avec par-ci par-là des choeurs renforçant encore l'image d'un monde en ruine qui m'a scotché quand j'ai été visiter leur myspace, avec (un peu à la Matrix) les espèces de tubes avec des personnes enfermées dedans.

Les fans de mélodie ne seront pas déçu car on pourrait taxer ce groupe de "mélodique", mais personnellement je trouve que leur musique est un peu trop brutale pour que je classe négligemment ce groupe plein d'avenir dans le sac moisi de "death mélodique", vous savez, celui ou pourri lentement mais surement des groupes comme Arch Enemy, In Flames, et consort.
Je reproche néanmoins quelque chose à Zonaria, celui d'être un peu trop spécifique, et répétitif. Par moment j'ai l'impression d'entendre le même morceau, par exemple ... la majeure partie des morceaux du groupe commencent par une intro un peu sympho-mélodique.
Après c'est sur que les morceaux sont tous différent en soi, mais si par exemple l'on accroche pas d'emblée aux morceaux, il y a déjà un obstacle à l'appréciation des chansons.
Quoi qu'il en soit, il y a au moins une piste auquel j'ai directement accroché, c'est Damnation Dressed In Flesh avec les riffs de guitare géniaux en milieu de chanson, superbe !

EN CONCLUSION:
Un peu pataud, Zonaria saura ravir les fans de metal à la Nightrage, Dark Tranquility, ou autres Behemoth malgré son manque d'originalité. Seul sa technique, la voix prenante du chanteur, et l'ambiance que colporte ces chansons saura le sauver du flop. Le metal extrême est de plus en plus présent dans les médiathèques de metalhead, de plus en plus chez les "non initiés", et c'est pas près de changer ...

S'il fallait une note ... 6,5/10