Le topic à metal

The Deviant - Ravenous Deathworship
Black/Death
Norvège
TABU Records
Année d'album : 2005
myspace

1 - Merciless
2 - Genocide
3 - Serpent
4 - Intimate Skinning
5 - Venom of Mankind
6 - Purity of Hate
7 - Sadosadistic
8 - Perfect State of Death
9 - Resurrection of Hate

****

Aïe aïe aïe ... encore des norvégiens, ça sent le black tout ça.
Et bien évidement, c'est le cas ! Sauf que ... ici on a de grande influence death metal, et ça se marie très très bien.
Signé chez le très peu connu (pour ceux qui ne s'intéressent pas plus que ça au label) mais très prestigieux TABU record (Windir entre autre), The Deviant réussi un parcours assez ... réussi, démo en 2004, et en 2005 un album chez un super label, alors que le groupe s'est formé en 2003, et le tout avec le batteur de l'incroyable groupe Tsjuder.



Un artwork assez simple, chic, efficace, smart je dirais.

Au dela de tout ce line-up tonitruant donnant le tourni (fixation sur le mot "Tsjuder"), moult compositions d'une qualité non négligeable se dispute la part du gâteau, on ne sait pas vraiment que choisir.
Les compos, quelque part, se ressemble un peu ... black oblige, mais ne se répète en aucun cas. Cet album se consomme d'un seul trait, tel un cul sec d'une bonne bière, juste avant de poser brusquement son verre sur la table en signe de victoire.

Indéniablement, le black prédomine, mais le death se ressent fortement sur les riffs de guitares, c'est assez impressionnant un tel maitrise de ces deux styles quasi opposé. Vous pouvez entre autre admirer plus en profondeur cette justesse sur la dernière piste, intro instrumentale de deux minutes avant de vraiment démarrer.
La voix est purement black, aucune influence death, donc pas de grunt ni de beuglement absolument incompréhensible, tout est dans le son malsain et crade, mais en finesse ... d'ailleurs je la trouve particulièrement savoureuse.

Seul défaut de ce joli album est sa durée bien trop courte, à peine 38 minutes ... l'on aurait apprécier dépasser le seuil des 40 minutes.
La production est nette, claire, jolie, aucune fioriture.

EN CONCLUSION:
Les mots me manquent un peu pour parler de cet album, mais sachez simplement que c'est un très joli album de black/death, la symbiose parfaite de ces deux styles qui sont quasi opposé.
Mention spéciale pour la voix qui est vraiment superbe...

S'il fallait une note ... 8,5/10

The Offspring - Americana
USA
Punk/Rock
Label : Columbia
Année d'album : 1998
Site officiel

1°) Welcome
2°) Have you ever
3°) Staring at the sun
4°) Pretty fly (for a white guy)
5°) The kid's aren't alright
6°) Feelings
7°) She's got issues
8°) Walla walla
9°) The end of the line
10°) No brakes
11°) Why don't you get a job ?
12°) Americana
13°) Pay The Man (+ bonus track)

***

Une groupe phare, culte, et surmédiatisé/commercialisé ... Offspring. Indéniablement une musique de qualité et de renommée dans les débuts de leur carrière, jusqu'au fameux Smash, et même celui ci, Americana, est un disque de grande valeur ... la suite de leur existence sera en toute honnêteté moins glorieuse.



Cette fameuse pochette au sens tellement bien caché que je n'ai jamais vraiment compris sa signification ... mais ça n'enlève en rien son coté ultra kitch qui est du plus bel effet. D'ailleurs à ce propos, Offspring a été un des premiers groupes à faire un vrai album concret et direct pan dans la gueule à l'encontre des états-unis, avec titre d'album, et tout et tout, et ce même avant les attentats des twin-towers, c'est à ce propos que green day et consort ont commencé à faire ce genre de pâle plagiat. (cfr: rock against bush)

Coté purement sonore et musical, l'album est un parfait album de punk/rock, mais à des lieux ce qu'on peut vraiment penser quand on image dans notre tête un groupe de punk/rock, cad good charlotte, sum 41, etc etc etc ... Offspring date de 87, ce qui signifie qu'ils ont au moins connu la véritable scène musicale rock/metal/punk et tout le tralala, et donc ont au moins un bon bagage musical et un esprit (même si partiellement absent) marqué par cette période/époque.
Americana étant sorti moins de 5 après Smash, l'esprit du groupe n'a pas eu le temps d'être totalement contaminé par la médiatisation, la surpromo, et la commercialisation totale et honteuse ... ça se sent, s'entend, se ressent, et se savoure même.

C'est entre autre sur cet album que se situe l'ultra tube "Pretty Fly (for a white guy)" la chanson la plus téléchargée, voir une des plus écoutée de tout les temps par monsieur toulemonde, également; Why Don't U Get A Job, Kid's Aren't Alright, Americana, Feelings ... bref, cet album est une usine à tube, malheureusement un des premiers petits signes montrant le début de leur chute dans la musique facile d'accès et hyper vendable.
De l'autre coté, la chanson "No Brakes" et "Walla Walla" est l'exemple inverse qui montre qu'à cet époque Offspring était encore BON, plus rapide, costaude, bref, plus mieux, il n'avait pas encore vendu son âme aux dieux industriels des états-unis.

EN CONCLUSION:
Un album qui a marqué le monde de la musique, même si moins brutalement que Smash, il n'en reste pas moins un très bon album qui mérite son écoute et son attention.
Puis ce fut mon premier album de "metal/rock" ... c'est pourquoi je viens de le chroniquer.

S'il fallait une note ... 8/10

The Monolith Deathcult - The White Crematorium
Pays-Bas
Death ambiant (avec une tendance brutal death)
Label : Karmaggedon Media
Année d'album : 2005
myspace

1. ARMY OF THE DESPISED
2. 7 MONTHS OF SUFFERING
3. CONCRETE SARCOPHAGUS
4. 1567 - UNDER THE BLOODCAMPAIGN
5. THE HAUNTED RAVINES OF BABI YAR
6. ORIGIN
7. THE CRUEL HUNTERS
8. 1917 - SPRING OFFENSIVE (Dulce et Decorum est)
9. THE WHITE CREMATORIUM

***

Voici bien un groupe qui aura chambouler le fragile quotidien du death metal, à l'heure ou ce genre devient assez courant, de plus en plus "typique" de l'écoute classique du metal brutal écervelé bave au lèvre et tout et tout.
The Monolith Deathcult est un groupe assez spécial et déroutant, voir totalement désarçonnant, en effet il est assez complexe de définir le style du son que produit ces hollandais ... à l'image d'un meshuggah qui est unique en son genre, monolith deathcult à le potentiel et les outils pour innover un nouveau style, et ça ... c'est pas rien à l'heure actuelle !



Une pochette anecdotique mais sans plus (bien que je la trouve assez stylée), on ne la regardera pas très longtemps et on passera rapidement au son que contient ce joli crématorium blanc.

Pas de piste d'intro, pas de chichi, on rentre assez vite dans le lard et on met directement toute la bidoche sur la table avec la première piste ... The Monolith Deathcult est dans la place et ça vaut son oreille. Le genre de musique et d'album qui s'écoute tout seul, ça glisse dans l'oreille comme une bi... euh je m'égare. Les atouts du groupe sont indéniablement ce style si particulier et cet atmosphère voguant sur à peu près tout ce qui touche le death metal, brutal, technique, deathcore (sic), ambiant, progressif, tout est passé au peigne fin, et mis ensemble avec cette unicité parfaitement génialissime du groupe hollandais, on obtient du plaisir en CD car en plus la production n'est pas en reste !

A noter que quelque petits samples placé ça et là renforce un peu le ton et la rigueur de la musique du combo, ils sont peu nombreux (5 +-) mais placé judicieusement, comme sur la piste "The White Crematorium" qui dure plus de 10 minutes ... un chef d'oeuvre à écouter allongé sur un fauteuil confortable, un bon verre de whisky (ou une bière pour les puristes) et en éteignant toute les lampes ... c'est ce qu'on appelle le bonheur.

EN CONCLUSION:
Que vous le vouliez ou non, tôt ou tard vous connaitrez The Monolith Deathcult, car c'est un groupe qui va marquer l'histoire du metal, et d'ailleurs, il l'a déjà fait.

S'il fallait une note ... 8,75/10

Kreator - Violent Revolution
Allemagne
"True" Thrash Metal
Label : Steamhammer
Année d'album : 2001
myspace

1. Reconquering the Throne
2. The Patriarch
3. Violent Revolution
4. All of the Same Blood (Unity)
5. Servant in Heaven / King of Hell
6. Second Awakening
7. Ghetto War
8. Replicas of Life
9. Slave Machinery
10. Bitter Sweet Revenge
11. Mind of Fire
12. System Decay

***

Kreator, le groupe qui a convaincu tout le temps et toujours, le groupe de metal par excellence ou presque. Slayer n'ayant plus vraiment éclaté comme auparavant même si son talent est indiscutable, sans parler de Metallica ... même Sodom semble battre de l'aile.
Que reste t'il alors pour séduire nos fragiles petites oreilles et égayer nos journées ?



Et bien ceci !
Retour au bonnes vieilles têtes de zombie/démons, un titre évocateur, Kreator nous livre ici sa Violent Revolution !

Alors ... Kreator ... koikessaikessa? un putain de groupe de thrash !
Tout est là, riff assassin, rancoeur, haine quasi viscérale, des hymnes entonnés à tord et à travers pour notre plus grand plaisir !

Un poil plus mélodique que ce que l'on a l'habitude d'entendre, et la voix de Mille y est plus travaillée, plus grave, et moins stridente ... il a pris du poil de la bête le petit. Comment ne pas parler de cet album sans parler de cette chanson ... la seule et l'unique, la chanson titre d'album ... l'hymne du metal (n'en déplaise au sacro saint fan de Heaven & Hell de Black Sabbath, faut se renouveler un brin de temps à autre) ... VIOLENT REVOLUTION.
Une chanson, un hymne, un texte, une idéologie, quoi faire/penser/ressentir face à tant de talent si ce n'est un cri de jouissance extrême et une furieuse envie de sauter dans la fosse et de commencer un pogo/mosh pit de psychopathe ?????

L'exercice se répète sur tout l'album ou presque, la voix de Mille mène la danse, et il le fait avec une tel efficacité que c'en est déprimant, on sent peu de choses face à un titan de la musique tel que lui et toute sa troupe, mais ça n'empêche pas de savourer comme pas possible.
Un soupçon de mélodie, une grosse louche de haine et de rage au ventre, un pincée de technique, 3 cuillères à soupes de textes scandant une frustration et un désir d'ultra-violence, une bonne portion d'efficacité meurtrière, et une montagne de talent et de savoir-faire ... voici Kreator qui débarque sur des morceaux incroyables et absolument stupéfiants comme King in Hell, Mind of Fire, Reconquering The Throne, Ghetto War ... cet album est une mine d'or de morceau dignes du plus grand des Chainsaw Massacre, une tuerie incarnée en album !

EN CONCLUSION:
Si vous possédez cet album, vous direz que j'ai raison.
Soit vous ne le possédez pas encore et vous allez vous dépêchez ou je vous pètes vos dents.
Si vous ne le possédez pas, et vous mourrez dans la honte de ne point connaitre tel œuvre d'art.

S'il fallait une note ... 9,5/10

Debauchery - Continue To Kill
Death Metal
Allemagne
Label : AFM Records
Année d'album : 2008
myspace

1. It Pleases Us to Kill
2. Blood God Rising
3. Continue to Kill
4. Faith And Fire
5. Hard Rockin'
6. Apostle of War
7. Worship the Violence
8. King of Killing
9. Slayer's Angel Of Death
10. Warfare
11. Cuntkiller
12. Mincing Machine
13. Metal on Metal
14. Walking Glory Road

***


Alors voilà, franchement j'ai jamais vu un artwork aussi bien résumé un album, tout est sur l'image.
Ultra violence, monstruosité, massacre, tuerie, barbarisme ... et j'en passe.

Pour ceux qui prennent le train en retard, Debauchery est un groupe "prodige". Dans le sens où très très rapidement, le groupe a été signé chez un label, et on comprends assez vite pourquoi.
Death metal old school avec une vigueur très "new school", tout pour charmer !

Comme dis plus haut, un bourrinisme impensable improbable, c'est Debauchery tout craché (sans omettre le sang immonde qui va avec le bon glaire). Une piste d'intro des plus jouissives, je pensais avoir eu la plus belle avec Serenade For The Fallen de Devian, mais non, Debauchery fait mieux !
Enchainant des pistes d'une rare frénésie, Debauchery saura vous convertir dans la sauvagerie proprement malsaine et chaotique. Néanmoins, un coup de maitre de cet album reste la piste "hard rocking" et "metal on metal" ou "Angel of death"... je vous laisse le plaisir de mieux comprendre, mais franchement, chapeau bas, et ils répéteront ce genre de petits clins d'oeils sur différents endroit, notamment la dernière piste avec son message de fin, proprement génial.

Connaissant les bons ingrédients pour faire du bon death, les allemands ne s'en privent pas, et c'est là ou c'est dommage, la voix fait beaucoup (trop) penser à Chris Barnes ... L'ex cannibal corpsien est en effet un des ténors du death, mais bon, un autre timbre aurait été très apprécié également.
Et c'est pourquoi, je pense, de temps à autre un back-vocal plus "black" a été incorporé ça et là, et ça marche pas mal, ou encore des cris plus clairs et moins grunt sur "warfare".
D'ailleurs à ce propos, je met une bonne critique par rapport à la production et la qualité audio, très très propre, vraiment de bonne facture, les cris de notre ours mal léché y sont très bien rendu, ainsi que tout les instruments, même dans les passages très saturé.

EN CONCLUSION:
Quand vous pensez à "death metal" ? que pensez vous ?
Brutalité, violence, guitare grasse, blast de batterie, cri d'outre-tombe, voix caverneuse et tout ça hein ... ? Bah tout y est.

S'il fallait une note ... 8,5/10

INRI - Ultra Sonic Hatestorm
Pays-Bas
Death Metal
Label : Disconcert Music
Année d'album : 2007
myspace

1. power violence
2. fuck up beyond all recognition
3. one happy thought of elimination
4. the iron death slam
5. humanitron
6. culture cunt
7. thrash until found worthy
8. bullet cumshot
9. fire flames and other tools to kill you
10. fucking nothingness
11. ego extremist
12. 1000 pounds of satan
13. nihilityblaster



Quel bel cover que voilà ... un blanc télépathique, une typographie du nom de groupe stylée mais lisible, et un joli dessin d'un monsieur qui a l'air de pas être tout à fait normal, avec de grandes dents d'ailleurs ... aaaah ... que c'est bioooo ...

Ah ?!!?? vous êtes là ? mais pourquoi ? une chronique ? ah wi ! (*bruit de TILT qui résonne*)

Or donc ... le sujet d'aujourd, INRI ... alias Insane Non-commercialized Rock Institute ... un groupe death underground assez influencé hardcore d'une rare efficacité pour un mélange si spécial et unique en son genre, et qui porte atrocement bien son nom complet.

D'ailleurs, l'intro de l'album (qui est aussi la première piste) met directement toutes les choses au clair, POWER VIOLENCE ! une des chansons de metal les plus jouissives qui ait jamais existé.
Brutalité mais maitrise, puissance mais justesse, son ample mais précis ... INRI ressemble à un groupe parfait, et la raison pour laquelle ils ne sont pas connu est simplement parce que leur musique est extrêmement difficile d'accès, leur précédent et premier album (Hyper Bastard Breed, 2002) ayant déjà été très bien acceuilli par différent webzine metal comme Metal Observer, ou Encyclopaedia Metallum.

La première piste n'est pas la seule perle de l'album, elles le sont toutes de par leur coté différent mélodiquement parlant (INRI n'est pas un groupe mélodique, soyons clair ...), et par ce que les pistes dégage comme atmosphère ou sensation, aucune piste de cet album n'est à jeter.

Donc voilà, tout est là pour faire de ce "Ultra Sonic Hatestorm" un album d'anthologie qui marquerait les mémoires, son excellent et super entrainant, maitrise du style et de la capacité à transmettre leur energie et motivation, originalité, aller hors des sentiers battus du style du groupe en général, de joli petit passage instrumentaux, de bonne piste pan dans les dents, une production claire et correcte, bien que pas super nickel top classe machin, elle est tout à fait bonne voir très bonne, on entend bien tout ce qui faut et avec une qualité parfaitement appréciable ... le seul reproche qu'on pourrait faire à ce disque est sa longueur plutôt courte ... même pas 40minutes, mais purée flute morbleu zut saperlotte diantre, quel bon moment qu'on passe avec ce disque !

EN CONCLUSION:
INRI est un groupe qui, s'il se fait connaître, ferait un malheur partout où il passerait, et cet album le prouve.
Allez à tchao bonsoir.

S'il fallait une note ... 9/10

avant de démarrer la chronique, je voudrais dire que je sais que cet album peut sembler spécial quand on sait que c'est Christoune (le seul et l'unique) qui écoute ça, et qui le chronique, m'enfin il a une part d'importance pour moi, et même si ce n'est pas vraiment du metal ... voilà ...

*****

The Offspring - Americana
USA
Punk/Rock
Label : Columbia
Année d'album : 1998
Site officiel

1°) Welcome
2°) Have you ever
3°) Staring at the sun
4°) Pretty fly (for a white guy)
5°) The kid's aren't alright
6°) Feelings
7°) She's got issues
8°) Walla walla
9°) The end of the line
10°) No brakes
11°) Why don't you get a job ?
12°) Americana
13°) Pay The Man (+ bonus track)

***

Une groupe phare, culte, et surmédiatisé/commercialisé ... Offspring. Indéniablement une musique de qualité et de renommée dans les débuts de leur carrière, jusqu'au fameux Smash, et même celui ci, Americana, est un disque de grande valeur ... la suite de leur existence sera en toute honnêteté moins glorieuse.



Cette fameuse pochette au sens tellement bien caché que je n'ai jamais vraiment compris sa signification ... mais ça n'enlève en rien son coté ultra kitch qui est du plus bel effet. D'ailleurs à ce propos, Offspring a été un des premiers groupes à faire un vrai album concret et direct pan dans la gueule à l'encontre des états-unis, avec titre d'album, et tout et tout, et ce même avant les attentats des twin-towers, c'est à ce propos que green day et consort ont commencé à faire ce genre de pâle plagiat. (cfr: rock against bush)

Coté purement sonore et musical, l'album est un parfait album de punk/rock, mais à des lieux ce qu'on peut vraiment penser quand on image dans notre tête un groupe de punk/rock, cad good charlotte, sum 41, etc etc etc ... Offspring date de 87, ce qui signifie qu'ils ont au moins connu la véritable scène musicale rock/metal/punk et tout le tralala, et donc ont au moins un bon bagage musical et un esprit (même si partiellement absent) marqué par cette période/époque.
Americana étant sorti moins de 5 après Smash, l'esprit du groupe n'a pas eu le temps d'être totalement contaminé par la médiatisation, la surpromo, et la commercialisation totale et honteuse ... ça se sent, s'entend, se ressent, et se savoure même.

C'est entre autre sur cet album que se situe l'ultra tube "Pretty Fly (for a white guy)" la chanson la plus téléchargée, voir une des plus écoutée de tout les temps par monsieur toulemonde, également; Why Don't U Get A Job, Kid's Aren't Alright, Americana, Feelings ... bref, cet album est une usine à tube, malheureusement un des premiers petits signes montrant le début de leur chute dans la musique facile d'accès et hyper vendable.
De l'autre coté, la chanson "No Brakes" et "Walla Walla" est l'exemple inverse qui montre qu'à cet époque Offspring était encore BON, plus rapide, costaude, bref, plus mieux, il n'avait pas encore vendu son âme aux dieux industriels des états-unis.

EN CONCLUSION:
Un album qui a marqué le monde de la musique, même si moins brutalement que Smash, il n'en reste pas moins un très bon album qui mérite son écoute et son attention.
Puis ce fut mon premier album de "metal/rock" ... c'est pourquoi je viens de le chroniquer.

S'il fallait une note ... 8/10

Sworn Enemy - The Begining Of The End
Hardcore/Metalcore
USA
Label : Abacus Recordings
Année d'album : 2006
myspace

1. Forgotten
2. Scared Of The Unknown
3. The Beginning Of The End
4. Absorb The Lies
5. All I Have
6. We Hate
7. No Second Chances
8. After The Fall
9. Here Today
10. Weight Of The World

***

Sworn Enemy est la nouvelle relève metalcore/hardcore de qualité qui est apparu il n'y à pas si longtemps, cad en 2005 avec leur premier vrai album (As Real As It Gets) qui a péter dans tout les coins de fan de mosh-pit ... et en plus, ce même premier album ... bah il a été produit par le méga-label Elektra !


Voici la bête, le 2e album de ces Américains ... La pochette va bien avec l'ambiance qui réside dans la musique de Sworn Enemy, vraiment particulière et quasi indescriptible, mais surtout très très impressionnante, je pense pour ma part que toutes les personnes qui n'aiment pas les genre qui finissent en "core" devront quand même apprécier un minimum cet album qui est tel un virus contaminant irréversiblement l'organisme, on ne réchappe pas à Sworn Enemy.

D'ailleurs le début de l'album l'illustre magistralement bien, pas de chichi par ici, on rentre directement dans l'orgie de toute puissance (note perso: la première fois que je l'ai écouté, j'ai remarqué que mes jambes et ma tête bougeaient toute seule sur le sol ... c'est bon signe en général ce genre de chose !). Album homogène voir monobloc, prise séparément chaque piste est un concentré d'énergie débordant de tout les cotés, prises ensemble, elles forment un putain d'album qui comprend malgré tout son lot de super-tuerie, à savoir; All I Have, Forgotten, We Hate, Scared Of The Unknow. Pour les avoir vu en concert à Dour en 2007, et ce malgré mon état vaseux et sentiment de profonde fatigue, je vous assure que c'est un rendez-vous général de tout les mosheurs les plus violents qui soient, et je me suis quand même bien défoulé malgré mon état. (en rentrant chez moi j'ai appris que j'avais une laryngite et une pharyngite en même temps ... c'est dire s'ils sont persuasifs !)

Au niveau de la production, la transition Elektra - Abacus n'a pas changé grand chose, pourtant l'ont aurait pu le penser vu la différence de style et de façon de travailler chez ces 2 gros label (Elektra est plutot rock/metal, abacus plutot hardcore)

EN CONCLUSION:
Vous ne connaissez pas vraiment le hardcore ? le terme "metalcore" est plus un flou artistique qu'autre chose pour vous ? Cet album devrait répondre à vos questions, et surtout, vous convaincre.

S'il fallait une note ... 9/10

AC/DC - Back In Black
"true" Hard Rock
Australie
Année d'album : 1980
Atlantic Records
myspace

1. Hells Bells
2. Shoot To Thrill
3. What Do You Do For Money Honey
4. Given The Dog A Bone
5. Let Me Put My Love Into You
6. Back In Black
7. You Shook Me All Night Long
8. Have A Drink On Me
9. Shake A Leg
10. Rock And Roll Ain't Noise Pollution

***
1979, année culte et marquée d'une étoile scintillante pour le monde du metal/hard rock (qui vit alors ses années d'or) qui vit AC/DC propulsé groupe culte légendaire par un album qui l'est tout autant, Highway To Hell, une chanson et surtout un album ... vynil, cassette, et par après CD, cet album a du être écouté par tout ce qui pouvait entendre, et est passée par toutes les postes d'écoutes ou d'auditions possibles et imaginables.
19 février 1980, date tragique où l'âme première d'AC/DC s'est éteinte, Bon Scott meurt dans des conditions à jamais marquée d'un point d'interrogation plus que flou et atrocement triste.
25 juillet de la même année, Back In Black arrive chez tout les disquaires, l'un des albums les plus importants et significatifs de tout les temps.



Sobre, classique, simple, mais la musique derrière cet artwork ne l'est pas.

Hells Bells ouvre le bal, comme d'habitude, les chansons d'AC/DC sont molles en cd, mais incroyablement puissante en live, à se demander s'ils n'enregistrent pas leur chanson directement en concert ...
Néanmoins, trêve de plaisanteries, place au deuil et à l'humilité, cette chanson sonne le glas d'une époque, et le trépas d'un homme, Bon Scott.
Outre cette chanson d'anthologie, il faut admettre ... Brian Johnson même si très différent que Bon, reste un parfait chanteur de bon vieux hard rock, et assure une relève de qualité, qui malheureusement, restera toujours en travers de la gorge des pures puristes qui regrette déjà l'épopée qu'a connu AC/DC avec Bon Scott.

D'autres chansons tout aussi incroyables parsèment cette galette, tel que

- "You Shook Me All Night Long", une parfaite petite chanson d'amour saucé AC/DC-ment, qui ne sent non pas les roses, mais le paquet de cigarette, le whisky, et une atmosphère électrique chargée de désir primaires prêt à exploser d'un moment à l'autre,
- "Back In Black" qu'on ne présente plus,
- la mésestimée "Rock And Roll Ain't Noise Pollution" qui est tout simplement excellente,
- "Have A Drink On Me" qui veut tout dire,
- "Shoot To Thrill" qui, lors de sa première écoute, a du faire remuer plus d'un pied sur le sol.

Les autres chansons ne sont pas en reste bien évidement, cela reste un des summums de l'art hard rock, mais honnêtement, elles ne sont pas aussi cultes et légendaires que les autres, car pas autant joué en live.
En outre, la production de l'époque était incroyable de qualité, il ne me semble pas connaitre un album aussi vieux avec une telle qualité d'audition.

EN CONCLUSION:
Un album de légende créer par un groupe de légende, le décès d'un de ses membres se fait très fortement ressentir, ce qui donne une profondeur particulière à cet album.
Le premier album de Brian Johnson, un coup de maître.
They're Back In Black ! (RIP Bon Scott)

S'il fallait une note ... 9/10

*************************

dédicace JF

Benighted - Icon
Brutal death/Grindcore
France
Année d'album : 2007
Osmose Productions
myspace

1. Complete Exsanguination
2. Slut
3. Grind Wit
4. Saw It All
5. Forsaken
6. Smile Then Bleed
7. Pledge Of Retaliation
8. Icon
9. Human Circles
10. Invoxhate
11. The Underneath
12. Blindfolded Centuries

***

Identisick a fortement marqué les foules, nombreux sont les metaleux de tout poil ayant cherché à connaitre de ce jeune groupe français nommé Benighted. C'est en bon groupe de musique bien péchue et violente qu'après moult concert dans divers pays, Benighted revient dans nos enceintes avec un nouveau méfait de brutalité sanglante et atrocement barbare.



Avec un artwork assez glauque et malsain, la musique débute comme d'habitude, rentre dans le lard bien comme il faut.
La piste d'intro étant elle-même une mini intro bien fichue pour introduire la 1e vrai piste (et non des moindres), à savoir Slut, le morceau le plus accrocheur d'emblée sur cette belle galette, un refrain ultra excellent (qui devrait donner assurément une bonne dose de sang et d'animosité en concert, préparez vos casques ça va cogner).

Les morceaux de très très bonne facture se répètent sur tout l'album, sous différent aspect évidement, mais la voix tantôt death tantôt grindcore donne un effet absolument succulent !
C'est en quoi "Saw It All" donne tant de plaisir à l'écoute, la transition de voix lancinante est d'un jouissif, les mots me manquent pour décrire les émotions transmises par ces subtiles et délicieux changement de voix admirablement bien placé dans le morceau, bref, le chant de Benighted est toujours aussi excellent !
C'est d'ailleurs un grand soulagement quand on sait qu'ils ont un label différent (autant de travail que de mentalité) que sur Identisick.

La brutalité aveugle de Benighted peut sembler lassante voir harassante, mais il n'en est rien, je vous met au défi de trouver 2 morceaux se ressemblant sur cet album, ceux qui se permettent de dire ça ne connaissent pas Benighted et encore moins son ingéniosité musicale pour du brutal death/grindcore, rare sont les groupes à pouvoir maitriser judicieusement instrumentalisation de tels morceaux (personnellement, mis à part Rotten Sound, je ne vois personne capable de les défier, dans une moindre mesure Leng Tch'E mais c'est une autre histoire).
Il suffit d'écouter "The Underneath" et "Blindfolded Centuries" pour comprendre le talent de Benighted, deux excellents morceaux point de vue jeux d'instruments.

EN CONCLUSION:
Sans égaler la surprise et la masse de travail d'Identisick, Benighted convainc encore avec cet album.
Si toi vouloir musique bourrine, toi devoir écouter Benighted.

S'il fallait une note ... 8/10

Rotten Sound - Cycles
Brutal Death/Grindcore
Finlande
Année d'album : 2008
Spinefarm Records
myspace


1. The Effects
2. Prai$€ the £ord
3. Blind
4. Units
5. Corponation
6. Colonies
7. Poor
8. Days to Kill
9. Deceit
10. Caste System
11. Alternews
12. Simplicity
13. Enigma
14. Decimate
15. Victims
16. Sold Out
17. Feet First
18. Trust

***

C'est en l'an de grâce 2008 que notre bande de joyeux gaillards vont arrivés au bal musette de différents villages cet été, pour des petites kermesses bien gaies.
Déjà fort réputé pour leur guinguette très très chouettes, ils ont pu faire un petit spectacle dans notre petit village lors d'une petite fête que les jeunes et moins jeunes ont appréciés, ils étaient d'ailleurs avec leur bons camarades (malevolent creation, rotting christ) à charleroi y'a mainant quelques temps (2007 si les chopes ne me font pas dires des imbécilités)



Bon, laissons de côté ma frustration caché d'avoir pu raté ce show que je suppute fabuleux en 2007 a charleroi qui a tout d'un show exceptionnel, avec des groupes exceptionnels, donc ... tout très bien quoi, et je me permet de le dire une dernière fois, ça me fait chier de les avoir raté !

Bref, au-delà de cela, ce cd est un parfait cd de Rotten Sound (ndlr: comprendre => super traufaurt génial wah wesh traucoule toussa toussa). Production propre et niquel en tout point, une production "mainstream" tout en conservant un son très très underground et donc, superbement proche de la perfection. Une chose importante à se rendre compte, le grindcore "pur" est aujourd'hui en perdition ... Gronibard dans son jeune temps en faisant encore, quand aujourd'hui Ultra Vomit les a rejoint. Napalm Death n'a de grindcore que leur anciens CD, Nasum a éclaté comme un oeuf moisi quand on veut se faire une bonne omelette, Cephalic Carnage vend petit à petit son âme au commerce, Brutal Truth fait plus de split qu'il n'en est permis de faire dans une vie et n'est plus que dans un état de semi-existence, et enfin Extreme Noise Terror est pareil au titanic, piquant du nez vers le fin fond du plus noir des abysses marins. Même en belgique où nous avons quelques bons groupes de grindcore, Agathocles n'existe plus vraiment, et Leng Tch'E n'a pas vraiment enjoué les foules avec Marasmus (bien que ce soit un CD correct, il tend plus vers le death que le grindcore) ... pour Aborted, et bien ils ont définitivement choisi de garder majoritairement une sonorité death metal ... BREF, vous l'aurez compris, le milieu grind est en grave perdition !

Rotten Sound commet méfait sur méfait depuis mainant plus de 10 ans, et ils sont devenu pour moi le maître de la brutalité et violence musicale. Aujourd'hui revenu sur le devant de la scène avec cet album, et cette fois entièrement sous la houlette de Spinefarm, la finesse y est de mise bien entendu.
Du bon Grindcore bien comme il faut, avec par-ci par-là des touches de death/brutal death qui donne une certaines ampleurs musicales non lassantes. Sur la petite vingtaine de morceaux gracieusement offert sur cet album, vous en avez une bonne dizaines qui donnent une furieuse envie de sauter dans le pit le plus proche, ce qui est le but premier de toutes musiques extrêmes quel qu'elles soient ! (Au hasard, The Effets, Poor, Colonies, Deceit, Enigma...)
Une "bonne" note pour Rotten Sound quant aux quasi-détracteurs du son grindcore est la longueur plus que courtes des chansons, agrémentées de blast surpuissant et surchiant, et bien il n'en est pas avec le groupe car certaines de leur morceaux dépassent les 2 minutes, et une petite moitié sont à quasi 2 minutes ... comme ça c'est fait (en tout l'album dure 34 minutes, ce qui est correct même si cela peut sembler court)

EN CONCLUSION:
Miam

S'il fallait une note ... 8,75/10

Terror - The Damned, The Shamed
Hardcore/Thrash
USA
Année d'album : 2008
Century Media
myspace

Terror, est un des combo de metal/hardcore les plus prodigieux qui soit, un parcours frisant la perfection, très jeune, encore un album pour le groupe qui ne demande qu'à être de plus en plus connu, d'où je pense leur signature chez Century Media ... et si je puis me permettre ... ils le méritent!



Un artwork vraiment bien fichu, je le trouve vraiment beau, à mon sens il illustre PARFAITEMENT l'album.
S'ouvrant sur une piste bien comme il faut, l'expression "pan dans les dents" prends tout son sens, et il en est de même sur tout les morceaux (chacun à leur manière évidement)

Le son est carré, classique, quasi répétitif, la sonorité globale reste la même tout l'album durant, pareillement pour le chant.Là où Terror tire son épingle du jeux, c'est que si l'on s'arrête un instant sur les morceaux, individuellement ... on comprend toute la subtilité et le sens du riff de Terror
Propice au headbanging et aux moshpit dans un soucis de tradition hardcore, la musique reste fidèle à elle-même, et les non amateurs de hardcore en général seront dégouté à vie, et je pense qu'on pourrait tuer quelqu'un par overdose si on le forçait à écouter Terror alors qu'il n'apprécie pas le hardcore en général (rire sadique en se frottant les mains).
Un mot sur le style que j'ai mis a l'album/groupe ... indéniablement hardcore, nous sommes d'accord, néanmoins j'ai noté Thrash quand même car il y a un nombre non-insignifiant de riff thrash metal, notamment sur Let Me Sink, la plus lourde Crush What's Weak, ou sur la magnifique Lost Our Minds qui rappelle un Kreator au mieux de sa forme à la guitare, Terror manie parfaitement le coté hybride de sa musique.

Un autre point fort de Terror sont les sing-alongs en nombre très important, plus ou moins la moitié de l'album en comporte, ce qui n'est pas rien, mais cela renforce le coté "grande famille" du disque. Encore en s'attardant sur le coté vocal, le chant même si sommairement pareil de but en blanc du CD, est très très prenant sur les refrains, une grande capacité à faire monter les émotions le petit scott.

EN CONCLUSION:
Terror ressort la grosse artillerie comme toujours depuis sa récente création, 5e album, 5e excellent boulot.
Si je me fie à mon vécu pour vous assurer et vous prouver que Terror est excellent en live, je devrais briser la rotule de quelqu'un comme j'ai vu et vécu à Dour en 2007.

S'il fallait une note ... 8,5/10

Ill Niño - Enigma
Neo Metal
USA
Cement Shoes Record
Année d'album : 2008
myspace

1. The Alibi of Tyrants
2. Pieces of the Sun
3. Finger Painting (With the Enemy)
4. March Against Me
5. Compulsion of Virus and Fever
6. Formal Obsession
7. Hot Summer's Tragedy
8. Me Gusta La Soledad
9. 2012
10. Guerrilla Carnival
11. Estoy Perdino
12. Kellogg's, Bombs & Cracker Jacks
13. De Sangre Hermosa

********

Ill Niño est un groupe souvent classé dans la "vague" neo metal (limp bizkit, korn, slipknot et compagnie), à tord ou à raison ... ça dépend de chacun.
Après avoir délaissé la douce chaleur de Roardunner, le groupe passe sur un label plus sobre voir totalement inconnu, Cement Shoes.



Sobriété et simplicité semblent être les 2 mots les plus ancrés dans l'esprit du groupe pour le moment, comme en fait foi la cover de l'album, ainsi que le titre qui remet une touche d'incertitude voir de peur ... peut-être le groupe a t'il peur d'avoir fait un mauvais choix de délaisser Roardunner et sa sécurité financière ou de réputation ? la réponse quelques lignes plus bas, ou pour les plus fainéants, référez-vous à la note.

Ouvrant sur une bonne vieille chanson Neo Metal comme dans sa "glorieuse" passe des débuts d'années 2000 ... pan dans les dents traucool j'ai la classe yeah man (ou truc du genre).
ET POURTANT ! se place ça et là divers passages instrumentales/mélodique sympathique et appréciable, dont une indéniable influence de leur origine latino. Par pur soucis d'honnêteté et d'objectivité, je ne parlerais plus de ressemblance avec la vague neo metal, car un groupe n'est pas l'autre, malgré les ressemblances qu'on peut remarquer.

L'album reste un album assez spécial et hybride, peut-être pas la révélation de l'année, ou l'ovni du moment (qui reste l'album de Diablo Swing Orchestra soi dit en passant) ... mais cela reste une belle prise de risque, et sans aucun doute une bonne opération car je pense que le disque trouvera son public et saura séduire les amateurs de belles surprises, ou du genre qui reste assez "facile d'accès". Les passages plus "percutants" reste très anecdotique, et assez comique si comme moi vous êtes amateurs de musique extrêmes ... mais il n'empêche qu'ils ne sont pas à jeter car cela se marie assez bien dans l'idée du disque, mélodique, expérimental, avec beaucoup de touche d'influence de musique traditionnelle hispanique. Ce qui, je pense, gâche un peu l'écoute (et on pourra m'accuser d'être un coincé brutal death metal ah ah) ce sont les passages de voix plus percutantes placés comme s'il était balisé ... souvent entre 2 passages de voix claires "plaintives", contraste spécial qui choquera certains !
Une note quant à la production, elle est aussi claire et bien fichue que sur Roardunner

EN CONCLUSION:
Un album qui ravira les fans du groupe, car enfin détaché de l'influence Roardunner, le groupe reprends ses repères de créations artistiques LIBRES et peut enfin expérimenter ce qu'il veut.
Les sceptiques se laisseront enfin charmer, et douteront sans doute de l'aspect simple et formaté du groupe.
Et voilà ... en gros pas si mal que ça.

S'il fallait une note ... 6/10

Ministry - Cover Up
Reprise de plein de truc saucé à la Ministry
13th Planet Records
USA
Année de l'album : 2008
myspace

1 Under My Thumb (Rolling Stones)
2 Bang a Gong (T. Rex)
3 Radar Love (Golden Earing)
4 Space Truckin (Deep Purple)
5 Black Betty (Ram Jam)
6 Mississippi Queen (Mountain)
7 Just Got Paid (ZZ Top)
8 Roadhouse Blues (Doors)
9 Supernaut (Black Sabbath)
10 Lay Lady Lay (Bob Dylan)
11 What a Wonderful World (Louis Armstrong)
12 What a Wonderful World (live)
+
divers plages de silence
13 Untitled

****


Je vous laisse les honneurs de l'interprétation de la cover ...

Tout d'abord, je me permet de parler au nom du webzine pour avoir une certaine humilité suite au décès du grand bassiste qu'était Paul Raven. Sans doute "à cause" de cela qu'une bonne partie de la fin de l'album sont des plages de silence. RIP bro' ...

S'ouvrant assez bizarrement sur un son plutôt discret et electro, l'album est bel et bien un album de reprise de chanson de différents artistes, et surtout des chansons, qui ont influencés et bercé les oreilles des membres de Ministry pendant un long moment. Il m'est difficile de parler d'un tel album, car je ne sais pas vraiment comment en parler, c'est un album de reprise voilà ... saucé à la ministry ... avec les membres de ministry ... et le son de ministry ... et ... ministry quoi ... comment ça je me répète ?

Plus concrètement, je pense que même si on aime ni ministry, ni les les chansons d'origine, et bien on restera assez séduit par le contenu de ce CD. Spécial, complexe, anecdotique, il reste (je trouve) différent des reprises effectué par Six Feet Under par exemple, dans le sens ou le groupe est plutôt d'une sonorité qui n'a pas grand chose à avoir avec les chansons reprises. La "meilleure" reste pour moi la magnifique et satyrique "wonderfull world", humour noir perceptible a des lieues à la ronde, et rajouté avec la dernière piste, un message particulier à Mr Bush, le très estimé président des Etats-Unis d'Amérique, qu'on sait qu'Alain Jourgensen porte en son coeur (rires...).

EN CONCLUSION:
Excusez moi du peu, mais un album de reprise n'est pas vraiment chroniquable, cela reste de bonne facture, un très beau geste par Ministry pour des artistes d'anthologie. Si Ministry effectue en live la même chose que sur la piste live de "wonderful world" cela donnera assurément un résultat qui restera graver dans les mémoires.

S'il fallait une note ... -/10
(pas de note)

Misanthrope - Misanthrope Immortel
France
Black/Death
Holy Records
myspace
Année d'album : 2000

- Eden massacre
- Les empereurs du néant
- Maimed liberty
- Les lamentations du Diable
- Khopirron
- Au baiser de vermeil
- Nuit androgyne
- The soul thrower
- La momie de Marianne
- Conte fantasmagorique
- Tranchées 1914
- Passion millionaire
- Espoir en Enfer
***

La France est souvent décriée pour avoir une scène metal où l'on met en avant des groupes tel que Pleymo, Eths, Watcha, etc ... ce qui a le don de ne pas plaire à tout le monde (et on les comprend un peu).
Pourtant, il reste des groupes comme Misanthrope, talent incroyable, une capacité à chanter en français avec des textes d'une rare beauté.
Après avoir séduit avec Humiliations Libertines, Misanthrope revient plus fort que jamais avec cet album qui sera son plus grand succès.


Une cover assez spéciale, mais qui ne laisse pas pantois.
Misanthrope a une capacité surréaliste à faire des textes d'une rare beauté, en voici un extrait que j'ai soigneusement choisi (morceau Au Baiser de Vermeil);

"Le rire est ridicule autant que décevant
Au regard des fantômes du soir
Les spectres faisant la danse des loups
Les anges sont-ils devenus fous ?
Aimer en bénissant
La voix qui pleure câline
Dans un harem insolent
Temple du sexe physique

Je hais l’amour et la beauté
Au baiser de vermeil"

C'est une des particularité du groupe qui fascine le plus, leur textes/chant, le metal étant un milieu où l'on chante plus souvent en anglais, voir enfin du français, cela à le mérite de faire plaisir, surtout si cela rappelle une belle poésie. Couplé avec une voix souvent torturée comme si la personne était agonisante au point de mourir dans l'instant, l'effet est vraiment ... hypnotisant.

Musicalité assez dur à décrire et étiqueter, j'ai mis Black/Death car c'est ce à quoi cela me fait penser, et aussi car le groupe a mis ce style là sur son myspace. Nonobstant cela, le style de Misanthrope reste loin des sentiers battus et écrasé du death metal bourrinissime, ici préférant une certaine finesse et beauté, une petite place pour des passages mélodique en sont la preuve, teinté d'une légère sauvagerie à vocation meurtrière en soi, mais qui reste docile et oisive, propice à la contemplation et à l'art sous toute ses formes, voilà ce à quoi la musique de Misanthrope me fait penser si je devais l'écrire avec une phrase littéraire. Souvent comparé à Anorexia Nervosa (à tord selon moi, car les styles sont diamétralement différent), le groupe atteint pourtant le même succès et la même sphère d'accomplissement musical, celle de coupler la littérature à la musique.

L'album ne comporte en soi pas vraiment de "tuerie" ou de "morceau phare", car ici le but n'est pas vraiment de faire de la musique pour haranguer les foules, ou provoquer le poggo le plus brutal qui soit, mais plutôt de créer quelque chose de beau, d'abouti, et qui plaise !
C'est le sentiment que j'ai en écoutant ce disque, et j'en suis intimement convaincu, et puis de toute façon, cet album est une putain de réussite et pi c'est tout ... en outre, la piste de fin clos à merveille cet album.

EN CONCLUSION:
Quand la beauté et la littérature rencontre le metal ...

S'il fallait une note ... 9/10

Kataklysm - Prevail
Canada
Death Metal
Nuclear Blast
Année d'album : 2008
myspace

1. Prevail
2. Taking The world by storm
3. The Chains of Power
4. As Death Lingers
5. Blood In Heaven
6. To the Throne of Sorrow
7. Breathe To Dominate
8. Tear Down The Kingdom
9. The Vultures Are Watching
10. The Last Effort (Renaissance II) (Instrumental)



Doté du même démon que sur le précédent artwork (rappel) le dernier Kataklysm marque le retour (d'après le groupe, interview en ligne sur notre super traucoule webzine) à un son plus brutal, et encore une fois avec une pochette qui en jette pas mal !

Comme d'habitude chez Kataklysm, on a droit a un petit message d'entrée d'album avant la première piste, qui souvent est la plus percutante de l'album, cela se concrétise encore ici, et c'est pas plus mal.
La structure de l'album (pas des chansons) des canadiens restent la même, un peu de tout, du lent et lourd, du speed et plus incisif, et 2-3 bonnes pistes bien rentre dedans, avec 2 pistes d'album très costaude, souvent c'est la première et la dernière, et cela est répété ici.
Bien que la sonorité reste la même, elle est en effet beaucoup plus crue ... à noter que l'on a droit a quelques petites apparition de petit soli bien sympathique.

Riff accrocheur, voix carrée, batterie rythmée tel les marteaux tapant sur les têtes de taupe dans les luna park (en gros bien bourrine), c'est du bon Kataklysm que nous avons là. C'est peut-être là le soucis, peu de surprise, peu d'inattendu, l'on sait déjà un peu trop à quoi s'attendre.
Argument facile me direz vous ? d'accord, mais quand j'écoute ce CD, qui reste assurément très bon, je le trouve trop ressemblant au compos des 2 derniers albums (serenity in fire, et arms of devastation).

Les guitares semblent avoir exactement le même accordement que sur le précédent album ... juste la voix de Maurizio qui a évolué, cela s'entend. Plus sur d'elle, elle en impose d'avantage, le poid lourd a délaissé son semi-remorque pour un monster truck, c'est cool d'écraser les autre voiture quand on fait chier pour nous laisser passer, ah ah ah (c'est exactement l'image que j'ai dans ma tête)
Sinon, une fois de plus, j'ai l'impression que le nouveau cheval de bataille de Nuclear Blast est Kataklysm, la prod est encore une fois assez irréprochable.

EN CONCLUSION:
Du bon Kataklysm qu'on a la, en live ça va assurément faire son effet ... l'explication de la chute de la note qui passe de 8,5 à 7,5 est que je pense que le groupe stagne un peu niveau compo, les eaux sont cool, assez calme, juste ce qu'il faut pour bouger un peu de temps en temps ...
En somme, cool, mais peut faire mieux.

S'il fallait une note ... 7,5/10

Cannibal Corpse - The Wretched Spawn
Brutal Death
USA
Metal Blade
Année d'album : 2004
myspace

1. Severed Head Stoning
2. Psychotic Precision
3. Decency Defied
4. Frantic Disembowelment
5. The Wretched Spawn
6. Cyanide Assassin
7. Festering In The Crypt
8. Nothing Left To Mutilate
9. Blunt Force Castration
10. Rotted Body Landslide
11. Slain
12. Bent Backwards And Broken
13. They Deserve To Die

****

A l'heure ou le neo metal prends de plus en plus d'ampleur, et anéanti beaucoup de jeune espoir metaleu (comprendre la jeune génération) ... le milieu metal se porte assez mal, que ce soit le black, thrash, heavy, etc, personne n'est épargné par la vague neopop metal.

MAIS ! ils en restèrent qui résistèrent. L'ultime alliance des metaleu de tout poil, Cannibal Corpse se batit sur les flancs de la montagne du destin pour libérer les petites oreilles oppressées ... euh pardon, je m'égare.



Fort de leur petite pochette bien sortie des fagots, qui d'ailleurs me fait vaguement pensé à celle de Butchered At Birth, le tout servi sur un plateau d'argent (sang non fourni) encore une fois censurée dans de nombreux pays ... la musique de ces américains ne se réinvente pas, et non, le concept de "s'tout le temps le même chez eux" s'applique à tout les groupes, c'est une façon de voir les choses, et une affaire de gout, certains peuvent écouter le même solo des heures durant sans que l'impression de routine et de répétitions se présente, d'autres écoutes du blast et du grunt non stop en bandant toujours de la même façon, cad 5 litres de sang dans le gland.
BREF, mis à part ça, comme d'hab ... bourrin, violent, brutal, cru, sec, crade, aucun détour, du brutal death bien comme il faut, la répétition c'est cool quand le son claque bien dans les tympans, en ce qui me concerne je pourrais écouter cette douce mélodie raffinée et précieuse des années durant sans jamais me lasser, absolument JAMAIS. La période de Chris Barnes ayant quasi totalement quitté l'empreinte musicale du groupe, Cannibal Corpse a préféré gommé de plus en plus le coté lourd gras pour une sonorité beaucoup plus furieuse, énergique, ce qui lui réussi mais d'une force merveilleuse !

Quatre morceaux absolument cultissime sur ce CD ne peuvent pas laisser de marbre (ou alors vous avez un sérieux problème mental), le très rapide et courte première piste qui intro parfaitement cette tuerie de disque, Severed Head Stoning, Decency Defied, Nothing Left To Mutilate, et le monstrueux They Deserve To Die (avec le fameux live au wacken 2004 ... je vous conseille vraiment de le regarder). L'instrumental est ravageur, la voix est d'une qualité irréprochable (Corpsegrinder est probablement le meilleur chanteur de death que le monde ai jamais chié), ce putain de disque vous enverra dans des sphères que vous n'aurez sans doute encore jamais exploré, sinon alors c'est que vous savez de quoi je parle, et vous affirmerez que j'ai raison.
Un point d'honneur qui me séduit encore plus sur ce disque, est que 2-3 morceaux vont un peu ailleurs que ce que Cannibal nous sert d'habitude, comme le morceau titre d'album (wretched spawn) à savoir un morceau extrêmement groovy, ou alors Festering In The Crypt (qui intro le morceau suivant, cad nothing left to mutilate) avec une sonorité lourde, trébuchante ... Bref, il ne faut pas tortiller du cul pour chier droit, cet album est tout simplement mythique et l'excellente production renforce encore l'effet monstrueux de tout ça.

EN CONCLUSION:
Un album magistral et gore, parfaitement à l'image du groupe qui l'a pondu (trou de sortie au choix selon vos affinités/gouts).

S'il fallait une note ... 9,5/10

Motörhead - Bomber
Rock N' Roll
UK
Bronze Records
Année d'album : 1979
myspace

1. Dead Men Tell No Tales
2. Lawman
3. Sweet Revenge
4. Sharpshooter
5. Poison
6. Stone Dead Forever
7. All The Aces
8. Step Down
9. Talking Head
10. Bomber

***

Dans le monde du metal, il y a de ces groupes qui ne seront jamais considéré comme mauvais, car leur carrière est trop immense, et les choses qu'ont faites pour cette musique est impossible à dénier ... Motörhead est sans doute le plus colossal de ces groupes là.
Lemmy et sa bande ont toujours refusé d'avoir une étiquette metal, ils ont toujours dis qu'ils étaient Rock N' Roll, et je comprends maintenant le pourquoi de cette réfutation, avec ce Bomber.



Hi! we are Motörhead, and we play rock n' roll.

Fondé sur les cendres d'Hawkwind, le groupe (si l'on compte hawkwind) a débuté fin des années 60, ce qui inspire le respect pour un groupe qui tourne encore à l'heure actuelle (2008 à l'heure de la chronique). Fraichement sorti de ce premier groupe, Motörhead sort 2 albums, éponyme, et Overkill qui a fait connaitre plus largement le groupe, Bomber est un album clef de voute entre Overkill et Aces Of Spade.

La cover rappelle (si l'on connait le groupe) que Lemmy est fasciné par tout ce qui touche à l'Allemagne des 2 guerres mondiales, en effet il ressemble beaucoup aux bombardiers Allemand (en légèrement customisé). Les lumières qui sorte d'en dessous de l'avion en question font aussi songer au énormes spot qui ont été construit en prévision d'un bombardement à Londres, pour mieux cibler et voir les avions dans le ciel en cas d'attaque nocturne.

Bref, plus musicalement maintenant ... l'album s'ouvre sur l'un des meilleurs morceaux de Motörhead, Dead Men Tell No Tales, la première fois que Lemmy parle de drogue en terme négatifs (nous connaissons tous le style de vie de Lemmy), qui rejoins la liste des autres morceaux cultes/phares de ce disque, à savoir Stone Dead Forever, Lawman, Bomber, Sharpshooter.
La basse est toujours aussi anecdotique, uniques, magnifique, clinquante comme une guitare avec un son de basse ... on ne s'en émerveillera jamais assez, surtout quand elle est couplé avec la voix aussi particulière du dieu Lemmy Kilmister.

A cette époque, Motörhead avait un line up aussi excellent qu'il connait aujourd'hui, voir peut être encore plus prestigieux, il était constitué de Lemmy, Phil Taylor, et Eddy Clarke ... le tout dans un seul groupe, y'a de quoi en remettre 2-3 à leur place quand même !
Fortement influencé Jazz et Blues (avec notamment le très beau "Talking Head" qui illustre mon propos), l'album se découvre d'une manière intemporelle ... l'écouter un jour, ne nous fera pas sentir les choses pareillement que le jour suivant, il y a une alchimie particulière et magique dans ce CD qui séduit quiconque veut bien y porter une oreille digne, et attentive, surtout que pour l'époque, la production est d'une très très grande qualité, elle n'empêche en rien l'écoute et ne gâche aucun son, c'eût été dommage avec de tel passage instrumentaux (solo de batterie/guitare/basse ... divins)!

EN CONCLUSION:
Un album qui au fur et à mesure que je l'écoute, pour ma part, me fait de plus en plus comprendre pourquoi parfois je dis que je suis né dans une mauvaise époque.

S'il fallait une note ... 9,5/10

Lamster - Démo
Stoner/Thrash
Belgique
Autoproduction
Année : 2008
myspace

1°) My Own Way To Survive
2°) Rider
3°) Lost In The Night
4°) Back To The Metal

***

Fameux vainqueur du concours tremplin du Namrock 2008, Lamster a trouvé un espoir et une vigueur renouvelée depuis cette consécration (n'ayons pas peur des mots).
Après une poignée de "vrai concert" dans une salle et tout et tout (oui comme les vrais groupes)et 2 ans de répétitions hebdomadaires, Lamster sort enfin sa démo avec un enregistrement de qualité semi-pro (voir pro tout court, mais il faut admettre qu'on entend que c'est pas un studio de roadrunner qui accueilli le groupe).



Ne nous leurrons pas, si vous entendez des sonorités de Pantera, ou Down, c'est normal, ces gaillards-là sont des die hard fans de ces groupes de légendes, et c'est tant mieux.
Le break de batterie terminée sur les 2 premières secondes de la première piste, et le riff commençant, on sent déjà d'emblée que Lamster ça sonne autant la bonne commande de 20 chopes au café, que le gout de ces dernières une fois bien avalées ... vous savez, le "AAAAAAAAAH" suivi juste après par "une bonne bière, ça fait du bien !" ? Et bien c'est à peu près comme ça que moi je vois la musique de Lamster. (NDLR: et si l'on en croit nos yeux une fois leur show terminé, bah on ne peut plus voir autrement leur musique)

Les 4 chansons ici présentes sur ce petit disque (que le groupe distribue gratuitement lors de leur concert, ou alors téléchargeable sur leur myspace, gratuitement aussi) sont toutes des chansons faites dans un seul but, faire la musique que le groupe veut faire, du metal simplement, sans vraiment de revendications.
D'excellentes factures, cette démo est un coup réussi pour le groupe, elle plait aisément et rend superbement en concert.
On regrettera que le disque ne comporte pas plus de morceau, mais le studio n'est pas spécialement facile à obtenir pour un petit groupe, et boucler 4 chansons pour un résultat satisfaisant pour le groupe, ça prends parfois beaucoup plus de temps que prévu.

EN CONCLUSION:
Lamster c'est cool, prends ta chope et savoure, la musique autant que la chope.
Je ne met pas 10 car je suis super fan et donc ne serait pas objectif, je ne met pas 9,5 parce qu'un ou 2 morceaux de plus auraient été bienvenue (même 10 ou 20), mais je met 9 parce que c'est de l'excellent metal.

S'il fallait une note ... 9/10

Vital Remains - Dechristianize
FUCKIN BRUTAL DEATH
USA
Century Media / Restrain Records
Année d'album : 2003
myspace

1. Let The Killing Begin
2. Dechristianize
3. Infidel
4. Devoured Elysium
5. Saviour To None... Failure For All
6. Unleash Hell
7. Rush Of Deliverence
8. At War With God
9. Entwined By Vengence
****



Mesdames et messieurs, j'ai l'immense privilège (et droit en tant que boss death metal ici) de chroniquer, et de donner ma pierre au plus grand édifice de l'album de brutal death le plus aboutit et le plus jouissif de tout les temps.

Glen Benton est une star dans le milieu death metal, une voix incroyable, peut être aussi appréciée et louangée que celle de Chris Barnes ou Corpsegrinder ... mais ici il nous livre quelque chose de SANS PRECEDENT.
A un moment ou le neo envahi toute les stéréos, et toutes les chaines de tele, la communauté underground peste et grince des dents.
Des grandes star de Death et de Thrash recommencent un assaut en masse pour contrer cette vague de soupe sonore, tel que Kreator avec Violent Revolution, Sodom avec M-16, Slayer avec God Hate Us All, Cannibal Corpse avec Tomb Of mutilated, Gallery Of Suicide ... etc etc, on pourrait croire que la crème des crèmes des "tru3 groupe de metal" ont lancé une offensive anti-neopoprockmetal ... et c'est là qu'en 2003 que surgit le messie, Vital Remains, avec un nom de groupe de quasi circonstances !!!!!

Chaque morceau est un hymne et une pure tuerie de brutal death, anti-religieux à souhait, avec une piste d'intro qui est même joué en live tellement elle est énormissime.
Les 9 morceaux qui totalisent 1h de musique sont TOUS de PURES morceaux de PUTAIN de brutal death VIOLENT au POSSIBLE.
Si on fait une moyenne de temps, 60 minutes divisé par 9 donne un peu plus de 7 minute par chansons, car la piste d'intro (let the killing begin) ne dure que 2 minutes ... c'est la première fois dans le milieu brutal death que les morceaux sont si longs ! Entwined By Vengence dure par exemple 10 minutes !
Décrire chaque morceau est d'un superflu dantesque et purement obsolète, couplée d'une perte de temps inutile, alors courez écoutez cet album, et pi c'est tout !

EN CONCLUSION:
Le meilleur album de Brutal Death de tout les temps.
Achètes cet album.

S'il fallait une note ... 9,75/10

Headhunter - Parasite Of Society
Thrash metal
Allemagne
AFM Records
Année d'album : 2008
myspace

1. 3rd Man Introduction
2. Parasite Of Society
3. Silverskull
4. Remission
5. Doomsday For The Prayer
6. 18 And Life
7. Read My Lips
8. Backs To The Wall
9. Egomaniac
10. The Calling
11. Payback Time
12. Rapid Fire

***

Side project de 3 gaillards qui ne sont pas des manchots, headhunter est un petit protégé semi-underground qui a de quoi plaire et ravir plus d'un aficionados de thrash péchu.



Derrière une pochette un peu spéciale, et une intro absolument I_M_M_O_N_D_E (genre vieille musique nulle et inintéressante mal foutue et saccadée de blanc insupportable) se cache un album sympa et qui a de quoi plaire.

Nombre de morceaux sont entrainant et appelle au bons vieux passage rythmique/solo qui ont une capacité énorme pour donner une érection vite et bien, couplé cela avec l'ambiance et la sonorité assez heavy qui traine sur ce disque, vous serrez assurément sous le charme.
Mais voilà ... ce disque bien que de très bonne facture n'innove pas vraiment, et on a souvent l'impression de patauger dans le même truc souvent et trop longtemps, le genre une fois que c'est fini ... hop ça revient exactement TOUT pareil.
N'étant par nature pas un irréductible du charme, j'ai souvent eu un sentiment de lassitude ... alors que paradoxalement vous avez des morceaux de tueurs, genre Read My Lips ou Silverskull, du début à la fin vous avez un riff assassin et incisif qui vous met d'emblée dans le trip du disque, le bon vieux thrash à headbang/hair guitar !
Le groupe casse d'ailleurs un peu le rythme avec "Calling", qui est plus lent et saccadé.
Voix mélangeant un truc spécial genre Mille Petrozza et Bruce Dickinson, savant facilement envouter une foule, elle donne un rythme serein et fort aux compositions super classe du disque, et qui rende particulièrement bien sur les 2 reprises du disque (Rapid fire de Judas Priest, et 18 and life de Skid Row, qui sont aussi assez à l'ouest de l'ambiance générale régnant dans ce disque, et elles sont vraiment bien reprises).

EN CONCLUSION:
Plutôt réservé au fan de Thrash et Heavy, l'album trouvera son public et ses fans, pour les autres, soit passez votre chemin, soit tentez le truc en risquant de pouvoir avoir l'impression de perdre un peu votre temps à entendre des trucs déjà fait, même si ces 3 gars là savent bien faire aller leur instrument respectifs.

S'il fallait une note ... 7,75/10

Lay Down Rotten - Reconquering The Pit
Death tendance mélodique
Metal Blade
Allemagne
Année d'album : 2007
myspace

1. Anarchic Outburst
2. Reconquering The Pit
3. Sound Of Breaking Bones
4. Bitter Thoughts
5. New Mechanic Human Phenomena
6. Demons Breed
7. Nihil
8. Unholy Alliance
9. All Of This Pain

***

La scène allemande niveau metal est tellement variée, et libre, et ouverte ... qu'on s'y perdrait aisément. Il y a des légendes, tel que Kreator, Helloween, ou le groupe phare de death allemand, Debauchery... il y à aussi d'autres groupes qui tendent doucement mais surement vers ce statut de groupe phare (la légende c'est pas pour tissuite).
Lay Down Rotten en fait partie, déjà signé chez Metal Blade, le groupe dispose d'une promo énormissime, et d'un soutient considérable.



Doté d'un artwork assez moche, et d'avoir regardé par-ci par-là pour glaner des infos sur le groupe, j'écoute cet album ... qui commence FORT.
L'intro est assez glauque et malsaine, sans outrepasser des effroyable sons qu'on peut entendre sur l'intro de Debauchery par exemple, mais ça reste bien flippant ... avant d'entamer le morceau titre d'album, RECONQUERING THE PIT !
Excellent morceau, violent, brutal, costaud, des putains de riffs de tueurs, bref, vous aurez compris, rien que pour ce morceau, l'album vaut le coup d'être écouté. Et c'est là que c'est dommage, car faut bien admettre que le reste de l'album n'égale pas la qualité de ce morceau. C'est assurément de la bonne musique, mais bon ... dommage qu'on ai pas un autre morceau pouvant rivaliser avec l'acabit du morceau titre d'album.

Des morceaux comme Nihil, All Of This Pain (celui qui "rivalise" le mieux avec le morceau éponyme) ou Sounds Of Breaking Bongs, vous feront aussi secouer la tête, mais un gout de trop peu restera dans la bouche.
Nonobstant cela, c'est un bon album qu'on a là, mais personnellement, je trouve dommage qu'un tel gouffre de qualité de morceau soit présent.
La production est orchestrée par metal blade, aucun soucis à se faire là dessus, et le label n'y est surement pas pour rien dans le son de voix si particulier, qui devra faire pas mal de ravage en concert, notamment au Summer-Breeze ou j'aurais le grand plaisir de les voir sur scène !

EN CONCLUSION:
A des lieux d'un death mélodique, et à des lieux d'un death tout court, cet album un peu hybride trouvera son oreille assez aisément, on se laisse vite enchanter par ce coté frais et nouveau, le tout brillamment mené par un chanteur qui sait y faire.
Meilleur morceau => Reconquering The Pit !

S'il fallait une note ... 8/10

Aborted - Strychnine.213
BEGLIQUE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (pardon)
Brutal Death
Century Media
Année d'album : 2008
myspace

1. Carrion
2. Ophiolatry On A Hemocite Platter
3. I35
4. Pestiferous Subterfuge
5. The Chyme Congeries
6. A Murmur In Decrepit Wits
7. Enterrement Of An Idol
8. Hereditary Bane
9. Avarice Of Vilification
10. The Obfuscate

***

Le nom d'Aborted est une énorme fierté en belgique, et au délà de la belgique, c'est un groupe de brutal death de qualité, ceci explique cela ...
Fort de plusieurs albums de grande facture, et de show d'une brutalité sans précédent, le groupe revient encore à la charge, une nouvelle fois, avec la même vigueur que par le passé, voir encore pire ... car l'ajout d'un batteur d'un age fort jeune, mais d'un talent indéniable, rajoute une fraicheur plus que bienvenue !



(methodical) Ouverture du disque par une piste courte, mais intense, mettant d'emblée les "nouvelles" qualité du groupe, Carrion passe comme une bonne chope de bierre, pour nous livrer le second morceau qui met tout le monde d'accord ... Aborted, c'est bourrin, violent, costaud, ingénieux, et excellentissime (et belge !).
Mention spéciale à la pochette qui est sublime !

Les pistes sont truffés de petit passage mélodique (entre autre 1 ou 2 solis par-ci par là), nouveauté dans la musique d'Aborted, du moins sous cet aspect, mais assurément savoureuse et fichtrement bien foutu.
Un petit point dommage, mais on passera vite par dessus, 10 morceaux pour un total d'un peu plus de 37 minutes ... ça fait court, et l'explication est du fait que comme le dit l'adage "Posez vos mains sur une plaque brulante, une seconde semblera une heure, posez vos mains sur une belle femme, une heure semblera une seconde.".
Les titres sont péchu, rappelant vaguement Archaic Abbatoir et autres grands succès du groupe, mais se distingue parfaitement de ces autres albums, Sven et sa bande ne veulent pas se répéter, cela se sent, et le groupe l'a exprimé de nombreuse fois, notamment avec "l'explication" de la baisse de régime et de violence sur slaughter & apparatus. Strychnine.213 est un album à part, mais toujours bel et bien d'Aborted, avec tout ce que ça sous-entend !

Titres à écouter:
Carrion, Enterment of An Idol, The Obfuscate, Pestiferous subterfuge... et les autres !

EN CONCLUSION:
Chronique courte mais exprimant bel et bien le message qui doit être passé avec ce nouvel opus => Aborted c'est cool !

S'il fallait une note ... 9,25/10

Between The Wars - Death And The Sea
Hardcore
USA
Think Fast records
Année d'album : 2007
myspace

1°) Keep Laughing
2°) Sore Throat
3°) Uno Mas
4°) Death
5°) Death And The Sea
6°) For Nothing
7°) No Obligation
8°) Beneath The Dead Sky
9°) The Last Drop
10°) The Meek Shall Inherit Nothing
11°) Clenched Fist
12°) Cold War
13°) Crashing Down
14°) Santosha
15°) Less We Believe
16°) Bonus Track

Between The Wars est un jeune groupe pour ainsi dire TOTALEMENT inconnu. Malgré de nombreuses recherches effectuées pour trouver divers infos sur eux, je n'ai jamais rien trouvé hormis leur site officiel assez vide, ou un myspace un brin plus fourni (y a des morceaux écoutables c'est déjà ça). D'ailleurs à l'heure actuelle, le groupe n'est référencer sur aucun autre webzine que le notre.
Jeune groupe de hardcore très engagé dans leur chansons, BTW lâche ce qu'il se fait de mieux en hardcore avec une voix dans le genre peu solide comparé a des chanteurs plus baraqué, mais hargneuse à crever, c'est ce qui m'a totalement charmé dans ce groupe, ils me font penser un peu (bien que ce soit TOTALEMENT différent) au début de Comeback Kid pour certaines de leur chansons.



La cover se distingue par un dessin très bien effectué et plaisant à regarder, mais je m'attarde d'avantage sur la musicalité de l'album que sur sa cover ... qui est vraiment on ne peut plus intéressante, vraiment.

Première chose qui me plait, l'album est long, très long, et ça c'est bien s'il y a des chansons qui accroche et plaisent dans ces 16 pistes, dont une bonus.
Il y a le lot de "tueries/morceaux trop bien cool", et il y a les morceaux plus coulant, une grande part d'instrumental avec des samples qui font penser à une barque à la dérive sur la mer (notamment la magnifique Less We Believe), mais dans tout les cas, l'album est vraiment d'un raffinement sans pareil.

Pour un groupe de hardcore, faire des morceaux pareils n'est pas vraiment courant, du moins plus aujourd'hui, souvent les productions étouffe le génie créatif pour mettre des choses classiques et plaisante dans la musique, dans l'unique but de renflouer la caisse ... ici il n'en est rien, en plus arrêtez-moi si je me trompe, mais 15 chansons concrètes dans un CD, c'est plus aussi courant que par le passé, même si les mauvaises langues diront que les chansons sont courtes, c'est vrai, mais l'album fait quand même ses 45 minutes.

Dans les morceaux à écouter avec une attention toute particulière, il y a;
For Nothing, Uno Mas, No Obligation (ma préférée) avec son riff de guitare absolument RAVAGEUR, The Last Drop (ma 2e préférée), Beneath The Dead Sky, Sore Throat, Less We Believe ... BREF, cet album est plus que bien fourni niveau excellente chanson, écoutez-le, vous ne serez pas déçu, en plus la prod est tout à fait correct et n'est pas un problème pour apprécier la musique.

EN CONCLUSION:
Encore un jeune groupe qui gagne à être connu tant le talent de ces gaillards-là est omniprésent dans leur musique, leur chansons ne sont qu'un concentré de talent brut, et leur style de prédilection c'est le hardcore.

S'il fallait une note ... 9/10

Psalm - Manifest
Death/black avec moult influences diverses et variées
Belgique
Genet Records
Année d'album : 2008
myspace

1°) Through The Maze
2°) Ecce Omo
3°) Layers Of Impiety
4°) Exhortation
5°) Paradox
6°) Renewal

***

En Belgique, on est toujours fier d'avoir un bon groupe de metal, c'est le cas de Psalm, originaire de la région de Bruxelles.
Bon, je vais être honnête, personnellement je trouve la pochette moche ... malgré que le travail graphique soit super bien fait, la tête de gars me fait penser aux choses qu'on fait en général sur un trône blanc où peu après on est amené à tirer la chasse pour cacher les horreurs qu'on a produit, m'enfin bref, y à des pochettes moches qui renferme parfois des disques magiques (cfr: certaines pochettes de Maiden/Judas Priest) ... et c'est un peu le cas ici !



Pour une durée un peu courte d'exactement 24 minutes et 34 secondes (les bon cd sont toujours trop courts) les bruxellois vont secouer votre petite tête dans tout les sens possibles et imaginables, rassurez-vous vous n'aurez pas le mal de mer mais vous serez tout aussi retourner, et vous ne serez pas dégouter à vie mais un peu accro plutôt.

Naviguant entre divers courant du metal extrême, mais en gardant une base death metal accompagné d'un chant fort orienté black tout ce qu'il y a d'inhumain, Psalm est influencé de tout les côtés, comme il le souligne dans sa bio, et en fait profiter pour un génie créatif qui ne manque pas de piment, passage de batterie parfois très axé hxc/metalcore, voir carrément un son de guitare thrash/heavy sur le début de Ecce Modo rappelant vaguement un dimebag darrel encore de chair et d'os (oui les fleurs c'est gratuit pour ce soir, et gardez la monnaie).

Une chose qui m'a assez marqué dans ce MCD est l'utilisation de divers passage de voix rauque en fond de musique, un peu comme plainte/incantation malsaine, cela donne une dimension assez obscure et beaucoup plus profonde à la musique, mis au bon endroit au bon moment, le résultat est très efficace, judicieux s'il en est, et ce ne sont pas des samples mais des vrais enregistrements vocal de Mastema.
En parlant de voix, on peut entendre que Mastema ne se cantonne pas qu'au chant black, sur certains passages de Renewal ou Layers Of Impiety on a droit à certains grunt qui, à certains moments, tendent doucement vers le pig squeel qui ne sont clairement pas en reste (NDLR: attention, on est loin des "bree bree" ou des "gruik" hein).
Mention spécial à la qualité du son CCR Studio qui a tout d'une prod de bon gros label, et s'ils n'en ont pas encore les fonds ni les moyens, ils en ont tout à fait la qualité.

EN CONCLUSION:
Parce qu'en Belgique, on aime autant les bonnes frites que le bon metal.

S'il fallait une note ... 8,25/10