Le topic à metal

Sick Of It All - Death To Tyrants
New York Hardcore
myspace
Année d'album : 2006

Sick Of It All, l'un des 3 grands patrons du hardcore à l'heure actuelle (leur 2 copains sont agnostic front et madball).
Subjectivement, j'ai toujours trouvé SOIA au dessus de ces 2 autres là, mais bon, c'est une affaire de gout.
Après plusieurs albums qui ont laissé une impression mitigée dans la scene hardcore, SOIA désireux de prouver au monde qu'ils ne sont plus qu'une époque, ou un icone, mais quelque chose de bien vivant et ACTIF, cet album étant l'un de leur engagement musical les plus risqué et capital (rappelant un peu leur glorieu Call To Arms).

Attaqué de toute part par certaines critiques et autre interpretation rapide et idiote de pas mal d'actes de violence de jeune fans du groupe, rappelant tristement que la société amériquaine n'arrêtera jamais de cibler sans vergogne les nombreux "méchant désigné".
Après Megadeth avec "à tout le monde", Manson avec "Fight Song", Painkiller de "Judas priest", Korn avec l'étudiant au t-shirt malfaisant, Sick Of It All subit la même chose pour un étudiant peta un cable et fit acte de violence sur de nombreux camarade de classe, le tout avec un tshirt du groupe sur lui, arboré fierement.
Le groupe en a beaucoup souffert et durant les années suivantes, n'arreteront pas de revenir avec certaines references à ces evenements, l'album qui suit fit de même.

Concretement, cet album ...
Un artwork niquel, comme d'hab, joli, fichtrement bien fait, encore une fois rappelant vaguement leur "Call To Arms" d'un point de vue etendard et toussa.



Musicalement maintenant, comme d'habitude, on retrouve un SOIA hyper engagé et qui met la patate avec un "take the night off" qui rempli à merveille la 1e piste d'un album, et en plusse ... est devenu leur chanson d'introduction dans tout leur live, et personnellement, je la trouve tout bonnement excellente (cette piste est également téléchargeable gratuitement sur leur site officiel).
On peut entendre également pas mal de petite sonorité assez metal dans cette piste, qui seront ainsi retrouvé sur tout l'album et donc sur toute les chansons de cette gallette.

Fort de cette piste qui met la barre tout en haut d'entrée de jeux, on a moult piste hardcore old school que seul les vieux de la vieille de NY peuvent produire, comme par exemple; Machete, Forked Tongue (sur album avec le chanteur de madball, en live la perfo est réalisé avec l'un des roadies les plus anciens de SOIA, et également un bon ami de Lou), Always War (une excellente piste), Leader (la plus "old school" de l'album, très courte, incroyable de rapidité et de violence sonore, 1 minute 15 de concentré de violence brute), Thin Skin et Evil Schemer, et Fred Army assez engagée avec des sing-along quasi permanent parodiant un peu une marche militaire.
Encore et toujours avec ce grain de sel metal, un peu intru dans tout ce milieu HXC, mais qui je trouve, donne un petit plus non négligeable et très appréciable.

Sick Of It All possède un batteur d'exception, mais peu le remarque ... je vous invite tous à jeter une oreille à l'excellent morceau "Sodom" ou vous pouvez admirer le jeux de baguette de ce super batteur.

Après on a de nombreuse chansons qui resteront LONGTEMPS gravé dans les mémoires, tant par leur sonorité vraiment prenante, ou par des refrains sing-along endiablé, l'une des meilleures est la fameuse Maria White Trash, avec une surprise dedans ... mais je n'en dis pas plusse, en live je peux vous assurer que c'est la folie pure et simple, je les ai vu a Dour 07, ce fut le meilleur concert que j'ai fais, vraiment, intense à en crever.

Il y'a aussi Uprising Nation et Faithless, 2 morceaux qui rappelent la chanson culte de Sick Of It All "Calls To Arms" (en concurence avec Scratch The Surface) et des refrains que l'on ne peut s'empecher d'entoner en murmurant dans sa barbe (pour ceux qui en ont).

Je terminerais avec mes 2 morceaux préférés de ce putain d'album qui est une superbe réussite, une victoire de plus au compteur de SOIA qui a depuis longtemps éclaté car impossible d'afficher autant de chiffre.
Make A Mark, et Die Alone...
Make A Mark est le genre de morceau moralisateur avec un texte rudement travaillé qui fait revenir à une certaine réalité (comme toutes les lyrics de SOIA, c'est pour moi un groupe qui travaille autant les paroles chantée que les instruments, et c'est un excellent point pour eux).
Critiquant violement les nombreux groupes à succès vide de sens et de mérite, c'est un morceau et un texte qui devraient faire réfléchir pas mal de gens, et surtout rappeler qui a débuté de rien, et qui a créer des albums de qualité depuis plus de 20 ans.

Die Alone lui, est plutot rentre dedans, pas de mid tempo ici donc, mais surtout une vigueur et une rage d'en découdre qu'on pourait palper tant ça se sent à mourir, couplé avec l'incroyable voix de Lou et les sing-along qui donnent des frissons, je peux vous assurer que ça en fera headbanger plus d'un ...

EN CONCLUSION:
SOIA ce n'est pas qu'un icone, c'est simplement le genre de groupe qui ne mourra jamais vraiment, Sick Of It All est au hardcore ce que Motörhead est au rock n' roll, une force de la nature quasi invincible.
Un album vraiment succulent, un autre garçon !

Iron Maiden - Fear Of The Dark
Heavy Metal
myspace
Année d'album : 1992

Iron Maiden, est objectivement le groupe dont les cds ont dû bruler le plus de platine, et l'un des groupes les plus majestueux et incontestablement l'un des plus influents. La liste de louanges pouvant rimer avec Iron Maiden est presque sans limite si l'on en croit les discours des fans.

Avec plusieurs albums devenus d'excellentes factures quelques années plutôt, dont les deux fameux Powerslave et Seventh Son Of A Seventh Son, Iron Maiden n'est plus trop attendu au tournant et a posé ses jolies petites fesses bien rondes sur l'un des plus haut trône du heavy metal, mais un faux pas pourrait leur causer pas mal de soucis.

Slayer, Metallica et surtout Kreator assènent le monde de leur thrash dégoulinant de bière et de sueur accompagné d'yeux de psychopates exhorbités, Iron Maiden ne doit pas perdre pied et continuer à prouver que le heavy metal reste un genre d'une qualité indiscutable, et depuis la deuxième moitié des années 80, Iron Maiden s'acharne à prouver que le heavy metal reste un genre à part de qualité.

Un artwork brillamment dessiné que pas mal de gens ont du voir au moins une fois dans leur vie.


Comme à leur habitude, Iron Maiden démarre la première piste de l'album par une espèce de mini-intro de quelques secondes, en général de bonne facture.
Ici nous avons "Be Quick Or Be Dead" qui, dure très exactement 2 secondes et demi, introduit cet album devenu CULTE par une frappe de batterie successive qui, lors de la 1e écoute, scotche littéralement l'auditeur, simple mais très efficace comme dirait l'autre.
Du reste, cette piste est une excellente chanson de heavy que j'aime particulièrement.

L'atmosphère et l'ambiance de certaines chansons se réfèrent souvent à l'artwork de cet album, un brin malsain.
Les chansons les plus parlantes dans ce sens ont des titres qui s'y réfèrent assez pour mériter une abstention de commentaire;
Fear Is The Key, From Here To Eternity, Fugitive, Childhood's End, et l'incroyable et cultissime Fear Of The Dark, dont tout le monde a dû entendre, ne serait-ce que par les nombreuses reprises dont elle a été sujet.

D'autres morceaux sont eux, un peu plus en retrait, et pourtant ils ne manquent certainement pas d'intérêt !
Judas Be My Guide, qui PERSONNELLEMENT est mon morceau préféré de cet album, voir du groupe tout simplement, magistrale chanson, je vous la conseille honnêtement.
Chains Of Misery, Wasting Love et Weekend Warior sont également assez engagées, une rythmique assez spéciale mais ce sont 3 pistes qui ne sont franchement pas à oublier, vous rateriez quelque chose.

Et enfin le morceau Apparition qui est mon coup de coeur sur cet album, sans doute le morceau le plus "AC/DC" de cet album. De nombreuses critiques en parlent, il faut être honnête, c'est vrai qu'on a le sentiment par moment que cet album en a été un peu inspiré, cela s'entend et se ressent.

EN CONCLUSION:
Je termine cette chronique assez sobre par un simple "bon boulot les gars" pour tant de morceaux d'excellente facture, 2 grands morceaux longtemps repris en live qui ont fait vibrer de nombreuses salles et parfois des stades ... mais si vous écoutez cet album, vous vous rendrez bien compte vous même que ce serait superflu de s'attarder plus que ça sur cet album qui est simplement excellent et pourtant, messieurs, mesdames, je ne suis franchement pas un fan d'Iron Maiden.

Static-X - Cannibal
Neo metal explosif
myspace
Année d'album : 2007

Mise en situation ...

Static-X est selon le monde du metal, l'un des seuls groupes de néo à sensiblement se démarquer de tout les autres groupes de néo, je partage cet avis en ayant derrière moi, une période où je n'écoutais que du neo metal (presque 2 ans).

Groupe avec pas mal de bouteille derrière lui (autant l'expression vis a vis de l'age que de bouteille d'alcool consomée) le groupe s'est fait remarquer avec son premier album (wisconsin death trip) et aussi avec la présence de Trip Eisen, très bon guitariste avec notament un album assez remarqué avec le groupe Dope.
Il s'est fait aussi remarquer par la sombre affaire autour de Trip Eisen, licensié par la suite par Wayne static (et son incontournable coiffure) pour reprendre l'ancien guitariste du combo (Koichi fukada), re-officiant depuis l'album Start A War, juste après le congratulé et explosif "Shadow Zone".

Static-X doit continuellement faire ses preuves face à ce monde du metal sans pitié face a ce genre excecré et considérer comme hérétique, je parle evidement du Neo Metal.

Après une pochete naturellement spécial, voir moche pour certain (marque de fabrique du groupe);


... je vais commencer à faire la chronique de cette fameuse galette découverte par hasard en me balladant au fameux "videosquare" de namur, plus connu pour la douleur qu'il inflige au portefeuille que pour son rayon hard/metal honteusement réduit a coté de celui du hip hop/rnb...

Dorénavant alleger de 20,50e (sic), je met le cd dans le pc, pompe dans mon HDD, et je double clique sur cette première piste (Cannibal) qui a eu le don de me faire faire une grimace assez étrange, entre l'etonement et le dégout.... et ce fut ainsi pour les premières écoutes de cet album.
Le coté saccadé et assez spécial de Static-X avait fait encore très fort sur cet album, il n'est pas facile de pouvoir apprecier à juste titre leurs compositions, à l'image de meshuggah il faudra pas mal d'écoute pour pouvoir bien aprehender les chansons.

Concrètement, rien de mauvais dans cette galette, c'est justre vachement space.

A l'image de "Forty Ways", ma piste préférée de l'album, et autre No Submission ou encore Cuts You Up, vous aurez le privilège d'avoir une miette de refrain acrocheur ou de rythmique donnant envie d'headbanger gratuitement, mais quequette pour le reste, vous devrez faire l'effort de bien écouter religieusement.

Pour ceux qui n'ont pas froid au yeux, vous avez des pistes comme Behemoth, Chroma-Matic, Eletric Pulse, ou encore Goat. Autre marque de fabrique de Static-X, Wayne est un grand fan de techno et il n'hésite pas à implanter des sonorités issue de ce style, ce qui donne un mix franchement sympa et plaisant à écouter.

Les morceaux les plus Metal de cette galette sont indéniablement Destroyer (excellent morceau, et en live c'est purement la folie ! ceux qui étaient présent à leur show du GMM 07 pourront confirmer) Cannibal, Reptile, et le dernier Team Hate, le seul morceau assez moyen de l'album, je ne l'aime pas des masse même si je reconnais qu'il est sympa.

EN CONCLUSION:
Un album qui a du épuiser pas mal d'oreille, provoquer moult soupir, et surtout engrenger pas mal de grimace bizare lors de la 1e écoute.
Après quelque temps on découvre un album surprenant et vachement cool, mais faut aimer le genre.
Static-X montre une fois de plus leur talent à faire de l'excellente musique, et prouve qu'il n'y a pas que Wayne qui est décoifé par sa musique.

Samael - Reign Of Light
Indus gothique vraiment spécial
myspace
Année d'album : 2004

Samael est un groupe comme on voudrait en voir plus souvent, à l'image du sacro saint Neurosis produisant des albums culte et incroyable de qualité à peine la 1e écoute de la galette.
Après leur changement de l'album Passage, le combo suisse continue son petit bonhomme de cheminement vers un son unique en son genre, indéfinissable d'ingéniosité musicale tout en gardant une base Metal solide à souhait.


Dans la lignée et surement l'inspiration de la pochete de Passage, Samael nous ressert une espece de planète en guise de cover, dont ici le lien avec le titre de l'album "reign of light" est assez frappant si on y réfléchit.
Tiré de ma contemplation de cet oeuvre hypnotique, la 1e piste (Moongate) déjà attire mon attention, ce qui est très rare dans un album de metal pour moi je dois le dire!

A peine terminée, le début du nouveau délire de samael, les sonorité orientale, arrive à grand pas avec le second titre, Inch'Allah, sympathique mais sans plus en ce qui me concerne.
Cela se répète sur quelque autre piste d'ailleurs, tel que High Above, la magnifique Heliepolis (une des meilleurs pistes de samael, tout album confondu), et Oriental Down.

D'autre chansons totalement epoustouflante parseme cet album à jamais trop court, tel que Reign Of Light, Telepath, On Earth, et la très étrange As The Sun.
La chanson titre d'album reste ma préférée, sous tout point de vue ... et je m'abstiendrais de louange superflue, mais notez également l'engagement et la vivacité de Telepath qui devrait en surprendre plus d'un lors de la 1e écoute.

Vient enfin les 2 perles timide que Samael nous sert dans cette galette, Further et Door Of Celestian Peace, digne de figurer sur un CD de relaxation que parfois passent certains kiné, elles sont rythmé par la voix de Vorph plus gracieuse et superbe que jamais, écoutez ces 2 pistes signent le début d'une longue convalescence spirituelle et physique dans ce grand voyage majestueux que nous offre le groupe avec cet incroyable album.

Je terminerais cette chronique courte et simple en parlant un petit peu de la confirmation du choix du groupe sur la batterie.
Leur choix est tout à fait personnel au groupe, je ne pense pas qu'on puisse se permetre de critiquer cela, après tout ce sont LEURS créations, de quel droit pouvons nous raller à ce propos ?
Les gouts restent subjectif, on aime ou on aime pas, mais se permetre de dénigrer est futile et idiot, qui plus est ca n'enleve en rien la qualité des piste de samael, c'est toujours le même batteur qui compose...
Mainant, perso je suis mitigé, et d'un autre coté ca se sent dans la musique que ca colle parfaitement à l'ambiance froide et PRESQUE impersonel des chansons, mais comment ne pas frissoner face à de tel sonorité tellement travaillée et efficace ? je me le demanderais toujours tant que j'écouterais Samael, cad toute ma vie, car je ne pourrais jamais arreter d'être envouté par ce que font ces gaillards-là.

EN CONCLUSION:
Un album qui devrait encore diviser les foules, le black metal est loiiiin derrière, samael continue son cheminement vers une musique avant-gardiste et majestueuse d'un point de vue d'accomplissement musical, étrange et bizare à souhait, mais franchement jouissive.

Blood Red Throne - Come Death
Brutal Death
myspace
Année d'album : 2007

Blood Red Throne est l'un des groupe de brutal death les plus innovant et original, ne se contentant pas de faire du gros son bien barbare comme plein de barbu aimes, ils ont un style et un groove vraiment bien foutu, leur précedent album Altered Genesis l'ayant prouvé, et ils ont prouvé egalement qu'ils pouvaient haut la main concurencé des stars tel que Cannibal Corpse ou encore Hate Eternal.

Doté d'une cover assez énigmatique ...

... cet album important pour la continuité et le succès du groupe sonne déjà succulent au échos qu'on peut voir un peu partout sur internet, et ce malgré que le groupe soit emputé de leur précedent chanteur, ce qui avait tracassé pas mal de monde. Néanmoins c'est à Tchort (un ancien d'emperor, donc pas n'importe qui) de prendre le post du grunter, et ca sonne vraiment pas mal du tout, different de Hustler, mais toujours bien en accord avec la sonorité de BRT.
Autre stress avant l'arrivé de la galette dans les bacs, le poste de bassiste a changé, c'est Erlend Caspersson qui endosse la 4 cordes (ex Emeth, Deeds of Flesh, donc pas non plus un blaireau) et fera vibrer le groove des norvegiens, très important dans la musicalité de BRT.

La 1e piste démare au doux titre poétique romantique de "Slaying The Lamb" (dois je rappeler que c'est du brutal death cet album ?) ... et là, c'est la révélation et l'espoir exponentiel, le groupe n'a pas sombré dans la perte d'originalité, c'est même tout aussi cool que le précédent album, avec une teinte bien plus rugueuse et primaire cependant, mais bon on fait du death ou on en fait pas !
La basse n'a pas changé, toujours autant de sonorité qui claque bien et donne une ampleur vraiment original à l'album, franchement c'est une belle claque dans la gueule qu'on recoit avec le cru Blood Red Throne 2007.

Ceux qui aiment des petits blancs instrumentaux entre les passages chanté seront ravis, il y en a pas mal tout le long de l'album, ainsi que des passages UN TANTINET melodique tel que sur Deranged Assassin ou sur la piste titre d'album (cad Come Death) qui ne sont pas de refus car très bien maitrisé et dosé.

3 grosses perles d'art de death metal sont sur cette galete vraiment surprenante, à savoir;
- Guttural Scream pour ses sonorité de guitare absolument GENIALES.
- No New Beginning pour son mid tempo superbement dosé avec ses passages accélérés milimetré mais parfaitement savoureux, ma piste préféré de l'album.
- Another Kill avec des passages extrement rapide, propice au headbang violent une bière à la main, et ca doit saigner en live.

Une autre chose integrer dans cet album sont des back vocal legerement black metal, une belle combinaison qui à le mérite de réussir et de donner un petit plus au compositions, sur la chanson Taste Of God, ils sont assez présent, et accompagné d'une augmentation de régime instrumental au moment du back vocal, c'est vraiment délicieux.
Les puriste de death metal devrait voir en Rebirth In Blood le salut, par sa sonorité bien plus lourde et classique du bon vieux death old school.
A notez également que le groupe à repris sur cet album une chanson de Gorguts, à savoir Disincarnated, qui est d'ailleurs vachement bien reprise.

EN CONCLUSION:
Un album de brutal death en bonne et due forme, mais avec des vrais morceaux de nouvelle chose originale et super osées dedans.
N'atteignant pas les sommets d'originalité d'Altered Genesis, Come Death est bien plus "old school" en gardant le son si typique des norvégiens, et comme ils sont super cools, ils n'ont pas fait un copier coller de leur précédent album !
Cette galette est sous le signe de la réussite pour Blood Red Throne, si vous avez l'ocase de pouvoir les voir en concert durant les festivals de cet été, n'hésitez pas, vous en ressorté deboité de tout partout mais avec un super sourir sur votre petite gueule cabossée.

Sadus - Out For Blood
Thrash old school teinté de death
myspace
Année d'album : 2006

Sadus est un des premiers groupes avec une originalité flagrante qui a réussi a rester discret et peu réputé au grand public, contrairement a des groupes tel que Slayer, Death ou encore Morbid Angel, et pourtant il date de leur époque, si le groupe ne s'était pas formé avant ces derniers ! (cad des ptites réunions à répéter dans un garage/studio improvisé, si vous voyez ce que je veux dire)

C'est presque 10 ans qui s'est écoulé depuis le dernier album proprement dis, car en 2003 ils ont choisi de remixé leur premier album (à savoir D.T.P.).
Après avoir attendu que leur bass hero daigne vouloir leur donner un peu de temps, Digiorgio et ses copains reviendent dans nos oreilles avec cet album.


Avec une pochete plus proche du genre death que thrash ... ces braves americain auront ils tenu le coup ? se seraient ils rouillés dans l'aventure de la gentille vie de famille en oubliant tout leur fans metalhead tout de sueur et de biere dégoulinant ?

La premiere piste à l'intro timide mais grandissante se profile doucement mais surement dans nos oreilles, le metal de ces gaillards là restera manifestement toujours ancré dans leur esprit, à croire que leur devise doit être un truc du genre "le metal ca se perd pas, sinon y'a un grave problème psychologique !".
Le tempo manifestement a eu le temps de prendre de la bouteille durant cet long iatus, plus mur et moins fougueux, mais toujours aussi bien ajusté et plaisant !
Le chant sur cet album me fait penser vaguement à Kreator, tendant un chouia vers le black, le tout en restant dans le ton viril et grave d'un mec de la trempe de Darren Davis.

Autre chose à noter, çà et là, quelque petit sample assez ... kitch (?) sont ajusté, rassurez vous, ça fait bizare au début, mais après ça passe assez bien, c'est comme la bière (!).
Trois morceaux me plaisent particulièrement, nottament le surprenant No More, que je trouve vraiment super, un peu rap comme ça (sic), avec le refrain engagé soulevé par du backvocal, et les couplets plus coulant( heureusement pour nous, aucune beatbox ne vient gachez l'ensemble, et la voix du vieux gangsta n'apparaitra pas...).
Smackdown me charme également, avec sa petite intro hypnotique à la guitare, surjoué de petit tintement de cymbale avant que ça claque un peu plus après 1 minute, la basse ici tient un rôle plus important que sur le reste de la galette, je vous conseille ce morceau si vous êtes vous même bassiste !
La dernière piste que je retiendrais automatiquement sur cet opus si je devais fais une sélection, serait la piste Sick.
Plus instrumentale, gardant une trame de fond plus speed, elle ravira les poggoteurs en concert, avec son pont tout bonnement jouissif. (Peoples in, Peoples out !)

Le reste de l'album n'est franchement pas en reste, même si personellement, les morceaux me marquent moins que les 3 cités plus haut.
Freedom est une piste "discrète" avec un travail vocal plus important en comparaison du chant de leur premiers album (comme Kreator !).
Durant presque 7 minutes, Derren ne cesse de pousser la chansonette, et honetement il fait du très bon boulot.
Un morceau de death pur souche incruste sa présence sur ce petit disque, la chanson "Crazy", pas mauvaise, il y à même du chant grunt par moment, mais on sent que le groupe voyage en terre moins connue.

EN CONCLUSION:
Un album de bonne facture, un tantinet décevant si vous attendiez le grand retour de Sadus, ils livrent un très bon cd mais il n'entrera pas en tant que disque indispensable du combo américain.
Un travail de basse incroyable, une nouvelle fois signé Digiorgio.

Nightrage - Sweet Vengeance
Death mélodique
myspace
Année d'album : 2003

L'une des réunions les plus impressionantes de musicien de différent groupe pourait très certainement être Nightrage, je m'explique ...
Tomas Lindberg => Ex. At The Gates,The Crown, etc...
Marios Iliopoulos => Ex. Exhumation
Gus G. => Firewind, Mystic Prophecy
Tom Englund => Evergrey
Per Jensen => The Haunted
le seul touriste de l'affaire, Brice Leclercq, parfait inconnu en comparaison de ces collosses cité plus haut.

Alors, que peuvent pondre de tel gens ?
Déjà, une très belle cover, l'une des plus belles que j'ai jamais pu voir.


Ensuite, c'est certain que le fait que ce soit dans le bon vieux old school Göteborg change un poil la réalité du mot "death MELODIQUE", mais ca reste en effet loin du gros death qui tache tel que Violence Unleashed, ou encore Blood Red Throne, non non, rien à voir.

Concrètement, après la 1e écoute on se dit ... "waaaw" ... vous savez, le genre yeux exhorbité, l'air un peu crétin, la bouche un tantinet ouverte.
Et plus on s'impregne des pistes de cet album, plus de frisson vous ressentirez lors des sublimes solos, la voix de Tomas reveille enormement de chose, ce n'est pas rare d'avoir presque envie de pleurer, plusieurs personnes que je connais ont écouté, et pas mal m'ont parlé du fait que c'est vraiment très prenant au niveau des émotions ou du ressenti de certaines personnes, c'est assez impressionant.
Personellement, je trouve que les morceaux les plus propice à cela sont Elusive Emotion, Hero, Ethereal (le très fort "CAN YOU HEAR ME ??") et enfin l'excennent morceau In My Heart.
De très beau, courts et superbement ajusté passage en voix claire sur cet album renforce encore le coté poignant des chansons, vraiment c'est très bien pensé.

Moins "chochote" (si vous permetez l'expression) et bien plus bourin, The Tremor, Maccabre Apparition et ma piste préférée, At The End Of The Earth trouveront toutes très facilement le cordon sensible de vos nature barbare.
Délaissant un peu de mélodie pour des passages plus brutaux, ils n'en perderont surement pas leur qualité, et encore moins l'intérêt et l'écoute qu'ils méritent.

Un morceau en particulier est à écoute encore plus attentivement pour vous rendre compte un peu du travail et de la qualité incroyable de tout ces musiciens, The Glow Of The Setting Sun.
Honetement, je serais franchement surpris que personne en écoutant ce morceau, ne soit pas ébahi par la qualité MUSICALE de tout ces braves gens ont réussi à creer de leur propres mains, ce ne sont pas que des noms plus ou moins prestigieux qui se sont rassemblé, mais bien des gens ayant developpé un don et une affinité avec la composition musicale tout bonnement incroyable.

Pour clore cet album, cette bande de gai lurons nous offrent un cours morceau ambiant et instrumental, le genre de morceau qui, s'il est raté, foire le tout ... mais s'il est réussi, et bah c'est réussi !

EN CONCLUSION:
Un album à posséder, franchement.
Loin de certains noms tel qu'In Flames ou encore Arch Enemy, le groupe réussi à innover dans un genre souvent formaté ou répétitif.
Si vous n'avez pas connaissance de ce groupe, et surtout ce premier album, vous ne vous rendrez jamais vraiment compte de ce que vous ratez!
L'une des réunions de musiciens de qualité les plus réussie qui soit.

Slipknot - Iowa
Neo metal enervé
Roadrunner records
Année d'album : 2001
site officiel

Quand la nostalgie nous prend musicalement dans les personnes venant de la cuvée 2e moitié des années 80, on peut souvent noter que les metalhead nés pendant cette période ont du entendre parler de metal avec quelque différents groupes bien ciblés qui ont déférlé chez nous tel une vague de mode, qui n'en est pas tout à fait une ...

Slipknot, KoRn, Marilyn Manson, Deftones, Rage Against The Machine, Linkin Park, Limp Bizkit, Rammstein, Sum 41, Good Charlotte ... différent groupe de qualité non mauvaise qui nous ont rapproché d'une culture et un art spécifique qui nous étaient alors totalement inconnu, le problème étant que la majorité de ces groupes suscités étaient soit exploité commercialement par les labels ou par le groupe lui même.

Et pourtant ... Slipknot c'est quand même, il faut le reconnaitre, assez différent.
Musiciens de talents, de la douleur sous le bras pour les paroles et autres chants, et une bonne dose d'ingéniosité les ont propulsés durant presque 5 ans en tête de popularité du monde metal.
Très différent du neo metal puriste comme KoRn&co, slipknot est bien plus cru et brutal (sic).



Au délà de cette pochette aux faux air sataniste (le bouc), se cache un groupe au potentiel assez impressionant, leurs capacités et projet sont fins et travaillées.
Bon OK, des titres de chansons tel que "people=shit" sont assez ... comiques ... mais d'un point de vue purement musical, c'est quand même bons, mentez pas !
Brutalité et mysanthropie, ca peut se résumer ainsi si on juge juste le coté technique des choses résident dans cette galette.
Divers chansons phares se trouvent dedans d'ailleurs, tel que Everything Ends, Disasterpiece, Left Behind, I Am Hatred, et enfin Heretic Anthem.

Honetement, ce sont tous de très bons morceaux, une fois de plus le bas blesse au niveau simple des compositions.
Il est aisé et rapide de reproduire soi-même les riffs de guitare et autres partitions de batterie du rapide Joey Jordisson.
La chose qui est la plus talentueuse dans tout ce joli monde (9 personne dans le groupe quand même) est Corey Taylor qui a, il faut l'admettre, une voix extraordinaire, pouvant faire de très longue phrase en chant hurlé, essayez et vous verrez que c'est pas si facile de tenir sa cadence de chant ... comme je vous le dis, y'a du travail dans tout ce joli boxon musical.
La prod est de bonne facture, le son est clair et parfaitement comprehensible, roadrunner inside, il faut pas se leurer, le coté poisseux, malsain et dérangeant de l'atmosphère des compositions est parfaitement retranscrit.
L'album quant à lui se termine assez violement, mais pas dans le terme de puissance sonore, en effet c'est sur une balade macabre au allures de massacre dans un petit village (si l'on en croit les paroles) que la dernière note se propage dans nos oreilles.

EN CONCLUSION:
OK c'est assez simpliste, ok c'est pas la composition musicale qui est le plus frappant, mais putin c'est du bon boulot et du bon son quand même.
Mais surtout ... c'est quand même bien fichu tout ça, soyez honette.
Si Slipknot a une telle réputation c'est car le groupe s'est retrouvé sans trop le vouloir dans les chambres de jeune ado en mal de vivre, sous l'apparence de poster ou autre dessin griffoné sur des fardes de cours ...
Ce sont juste des personnes en mal de vivre qui ont profité de ces musiciens pour tenter de trouver un remède miracle à leur mal-être, doit on vraiment les blâmer pour cela ? avez vous oubliez que vous aussi parfois vous souffrez ?

KoRn - Life Is Peachy
Neo Metal
Label : Epic
Année d'album : 1996
site officiel

La bombe korn a sauté il y à un peu plus de 2 ans, divers concerts et autre interview totalement dépaysante pour le monde metal se sont passés et ont eu le temps de mûrir un peu.
Le heavy metal et le thrash ne riposte pas vraiment, comme des sociologues observants des enfants se déchirer dans la cours de récréations.

Je ne pourrais jamais vraiment être objectif en parlant de cet album, mais honêtement ... je pense qu'on ne peut vraiment rester distant par rapport au contenu de cette galette. Si on s'intéresse un temps soit peu, un minimum, par exemple chercher les paroles, les traduire, les comprendre, le tout avec le son que nous propose KoRn, j'ai du mal à penser qu'on puisse ne pas être un court instant tétanisé en écoutant tout ça mis ensemble.

Cet album est le mal-être incarné, les tourments voltigeant dans notre esprit, ressassant les mauvais souvenirs et autres douleurs d'enfance ou d'adulte, les mauvaises passes mise en musique, tout ce qui a pu être difficile et dur à vivre s'incarne dans nos oreilles, et quand on parle de ces choses-là dans un contexte musical ... ça ne peut que produire des choses uniques, invraissemblables et purement salvatrice.

Rien que la pochette déjà veut tout dire, elle illustre superbement le contenu de ce CD.


En ce qui concerne uniquement le son, la qualité et son intérêt, je dirais que c'est le même que le premier album, en différent.
Des grooves toujours aussi présent, le groupe a eu le temps de faire fermenter son jeu et sa manière de composer.
Grandir, évoluer dans le sens qu'on a choisi pour soi à partir du moment que nous voyons quelque chose de bénéfique dans ce changement, tout en restant soi-même...c'est ce qu'a fait KoRn.

Le chant de Jonathan Davis a quelque peu changé, ne hurlant plus sans arrêt, il se modère et place quelque chant clair et plaintif assez justement sur divers chansons.
Ainsi le mid-tempo est devenu presque roi sur des morceaux comme Swallow, Lost, Mr Rogers, et l'un de mes morceaux préférés de cet album, Ass Itch ... de brillants morceaux, comme tout cet album, absolument rien n'est indigne d'intérêt.
D'autres part la rage et la fougue endiablée explose à tout va,tel est fauve contenu en cage pendant trop longtemps qui venait d'être laché retrouve sa liberté nouvelle.

C'est sur des morceaux comme Chi, Good God et le très enervé K@#¤% ! (alias Cunt) que vous pourrez ressentir des frissons dans votre corps en entendant les décharges de paroles de ce chant vraiment unique en son genre.
Sur de nombreuses pistes, vous pourrez entendre des sons assez spéciaux, comme si quelqu'un voulait hurlé quelque chose si fort qu'ils se retenaient de lacher toute sa fureur et son mécontentement, des respirations tout en murmurant entre des dents tout ce qu'on a sur le coeur, c'est la première fois qu'on peut entendre ça dans une CHANSON, et c'est vraiment incroyable d'émotion.

Autre chose à noter, le duo avec Chino Morreno de deftones sur Wicked, très original par le rap de Chino et le chant si typique de Jon Davis, un duo qui mérite ecoute.
Le culte A.D.I.D.A.S., et les géniaux Twist et No Place To Hide sont sur cet album, discrets et peu joués en concert par le groupe (hormis twist qui revient presque automatiquement). C'est dommage car franchement, ce sont des perles ... point.
Egalement ... le ... indéfinissable Kill You, je vous invite à l'écouter, c'est tout, vous serez récompensé par la découverte d'une telle chanson, je vous le garanti.

Pour clore cet presque Track By Track, il y a 2 intermèdes sur cet album, amusants et qui ont le mérite de faire une petite pause durant l'écoute, Low Rider chanté par Head (quand je vous dis que c'est amusant !), et Porno Creep, une chanson composé par Jon Davis ... dans le cadre d'un film pornographique, mais qu'il a mis ici, quel coquin ce jon !

EN CONCLUSION:
Un album personnel, dans lequel tout le monde peut s'identifier, se retrouver, s'incarner, se rémémorer des choses personelles.
Celui qui dit que non n'est qu'un gouffre d'insensibilité.
Musicalement et techniquement parlant c'est du neo, il faut donc pouvoir apprécier le style.
Parce que la musique, c'est de l'art, et dans l'art, on extériorise plus de choses personnelles qu'il ne peut y paraitre.
Franchement ... respect messieurs.

Behemoth - The Apostasy
Death/Black Metal
Regain Records / Nocturne Music
Année D'album : 2007
myspace

N'étant pas un grand fan de Behemoth, non parce que je n'accrochais pas, mais parce que je n'avais jamais vraiment fait attention à leur composition ... quel ne fut pas ma surprise à la première écoute de cet ... chose ... ce behemoth, un mastodon-te.
Son énorme, implacable, un album comme on aimerait en écoute plus souvent, et ce sera tout !
Je me permets de chroniquer cet album sans connaître le passé du groupe, cela permettra plus d'objectivité par rapport à la valeur de ce CD, et non l'un des nombreux CD de Behemoth.
Mais attardons nous un brin sur cette galette, analysons-là plus en profondeur voulez-vous ?

cet artwork du plus bel effet en est la couverture.


Pour la petite histoire, c'est une vraie statue prise en photo, œuvre de Graal qui a déjà coopéré avec Vader, Vile, Rotting Christ entre autres.
Il s’agit d’une sorte de variation sur le thème de Kâlî, la déesse Hindou (8 bras dont un tenant une tête décapitée, d’autres des épées).
Les significations sont diverses, notamment cela incarne la destruction.

Alors les pistes en détails ...
Cela est assez complexe car personnellement, je trouve que cet album est une histoire raconté en album, et si on se permet d'analyser les paroles ainsi que les changements de tempo/rythmes en pensant à une possible évolution au fur et à mesure qu'on avance dans l'album, bah il y en à une !
Et tout ça avec des pistes pouvant être prises indépendamment l'une de l'autre, ça c'est moult bien fait et cela mérite moult applaudissements (clap clap).

Une magnifique intro d'un genre assez mystérieux ouvre le bal, et une fois finie, cela laisse place au blast et au riffs de folie, la rythmique est affreusement efficace et superbement menée par la voix 100% death de Nergal, cela fait contraste avec le passé black, c'est le moins que l'on puisse dire !
D'ailleurs il ne reste de black à Behemoth que certaines touches de clavier bien placée ou certaines ambiances glauques avec quelque voix féminines par ci par là, assez épars ... et ce n'est pas la signature chez Nuclear Blast qui va changer quelque chose à tout ça, mais perso j'adore énormément à cette tournure que prend le combo Polonais !

Divers morceau d'une rare beauté et ingéniosité, tel des perles parmi des perles, siègent au cœur de cet album d'une rare efficacité.
At The Left Hand Ov God, Be Without Fear, Inner Sanctum, Christgrinding Avenue, Slaying The Prophets Ov Isa, cad presque la moitié de l'album.
A noter que le groupe a remplacer "Of" par "Ov" ... à dire vrai j'ignore pourquoi malgré mes recherches, un sens caché se sent à plein nez c'est moi qui vous le dis !
L'ambiance de certaines chansons sont souvent assez hypnotique et fichtrement envoûtante, parfois pharaonienne, d'autre un brin glauque, Behemoth semble être capable de faire prendre n'importe quel forme à leurs compositions, la marque des grands !

Pour finir ... le son est d'une qualité pure et quasi parfaite de la production, je ne me rappelle pas avoir été marqué par un son aussi propre et audible, superbe production, l'une des meilleurs que j'ai pu entendre de mes bientôt 4 ans d'écoute de Metal en tout genres.

EN CONCLUSION:
Un album d'une rare qualité.
Une alchimie de plusieurs genres musical, en gardant le Death prédominant, absolument incroyable ... Behemoth mérite vraiment leur excellente réputation.
Cet album ne sera pas culte ni sujet à toute les louanges de toute la scène metal, mais les fans resteront encore addict et les amateurs de death metal en tout genre y trouveront leur bonheur également, que demander de plus ?

je sais pas ou poster donc je le fait ici...

Pour tout les fans de gratte...

j'adore les Hammett, King, Hanneman,Mustaine et autres dieux de la gratte mais pour moi, le meilleur morceau que j'ai entendu, c'est un petit gars devant son pc qui nous fait une adaptation de musique classique, je dirais mozart au Beethoven...

prenez 5min et matez , ca tue

http://www.sinn-frei.com/guitar_5199.htm

dans la lignée, l'un des meilleurs morceaux de guitare qui soit, par le meilleur guitariste du monde, Zakk Wylde

http://fr.youtube.com/watch?v=rYMupc564zE

______

impressionnant également ton truc grimou, et oui tu peux parler de musique en tout genre ici même rien à voir avec le metal, evite juste tokio hotel ou autre du genre svp ...

trop super youtube, j'y avais jamais pensé pour choper des vieux clips perdus

la meilleure chanson de sepult : troops of doom

http://fr.youtube.com/watch?v=ALSTcTzRH0U

desperate cry

http://fr.youtube.com/watch?v=lvIlZEBQYts

les deux viennent d'un live a barcelone en 1991, j'avais été lors de cette tournée au vooruit a gand...Génial

Pour télécharger des trucs de youtube

http://www.viloader.net/

il faut juste choper un lecteur flv gratos sur telecharger point com

mes preferes de sepultura ...
dead embryonic cells, roots bloody roots, inner self, biotech is godzilla

Down - NOLA
Stoner/Sludge avec plein d'autre trucs
Label : Elektra Records
Année d'album : 1995
myspace

*cours d'histoire*
Pantera est en pleine gloire, leur age d'or, 3 albums d'exceptions, comme quasi tout les CD de Pantera (cowboys from hell, vulgar display of power, far beyond driven), des tournées de folies ... de l'argent ... de la reconnaissance, bref, tout va pour le mieux pour les membres de ce groupe d'anthologie.
Phil Anselmo qui est le genre de personne qui ne PEUT vivre sans musique, et qui en veut toujours toujours plus, décide de faire un side-project de plus, DOWN, en plus de sa vie de famille, sa vie avec pantera, et tout et tout.
C'est ainsi qu'il réuni différents membres de différents milieu, mais tous venant de la nouvelle orléan (d'ou, NOLA, New-Orlean LouisianA), cad des membres de Crowbar, Eyehategod, Corrosion Of Conformity, donc pas des manchots de l'instrument, voir tout l'inverse.
Après quelque essai de répétitions et 2-3 enregistrements démo, ils sont rapidement signé sur un label réputé (quel surprise !) qui n'est autre qu'Elektra.
Isolé dans un coin, ils s'arment tous de leur instruments respectif, de divers tables de mixage, et de plusieurs tonnes de bière et de whisky pour enfin pondre plusieurs mois plus tard cet album d'anthologie.


Une pochette sobre et discrète pour un groupe qui ne l'est pas.

Down est un groupe qui respire les longues journées de solitude à méditer sur tout et rien, ça sent bon l'essence des heures et heures de balades dans une ville au volant d'une bagnole acheté tant bien que mal, ça respire les bons gros alcool fort qu'on boit dans un verre très large avec 3-4 glaçons, ça respire les longues période de pensée morbide et malsaine.
Aussi glorieuse soit la vie d'anselmo à ce moment là, le timbre de voix et les thèmes abordés dans les nombreuses piste de ce sacro-saint album ne sont pas joyeuse.
Aussi classique peuvent être les paroles d'un album de heavy metal en general, l'intonation du chant du frontman de pantera ne laisse aucun doute, c'est bien de mal être sincère et vécu dont il s'agit dans toute ces compositions.
Et aussi malheureuses aient pu être les nombreux moments qu'il a vécu, il est chanceux d'avoir une telle voix, et il s'en sert comme un ténor, cad parfaitement.

Mais il n'y a pas que ce chanteur dans ce groupe, il y a les instruments de folie !
Un son de guitare gras et énorme de densité comme vous n'avez surement jamais entendu.
Une batterie présente à chaque instant, que ce soit les cymbale ou la double pédale, vous serez conquis quoi qu'il arrive.
Une basse qui claque juste où il faut et quand il faut.
Down c'est juste des Titans de la Musique.

Chaque morceau est culte, chaque morceau est indispensable et c'eut été un gâchis incroyable si l'un d'eux ne s'étaient pas retrouvé dans nos oreilles, que ce soit la 1e piste (temptation's wings) qui est monstrueusement géniale, le heavy clinquant de "hail the leaf" (mention spéciale au sample de la bière qui coule dans le verre) et de "eyes of the south" avec sa MAGNIFIQUE intro qui sent bon le bon vieux led zeppelin, l'incroyable "losing all" avec le petit mot de Phil en démarrant la chanson, ou la magnifique ballade psychédélique de "jail", vous ne pouvez pas ne pas aimez, c'est proprement impensable de ne pas être séduit par de tel compositions !
Un seul morceau est "mieux que les autres", cad Stone The Crow, LE morceau qui définit le mieux la musique de Down.

EN CONCLUSION:
Culte.

S'il fallait une note ...

Note objective : 9,5/10
Note subjective : 9,5/10

Kataklysm - In The Arms Of Devastation
Death Metal
Label : Nuclear Blast
Année d'album : 2006
myspace

Kataklysm est un groupe d'excellente facture, signé chez un label aussi impressionnant et réputé que Nuclear Blast, et ce en ayant su rester le groupe de Death "underground" qu'ils ont quasi toujours été.
Si le succès commercial ne leur est pas monté à la tête, la jouissance de pouvoir avoir un matos aussi pointu et parfait que nuclear blast met à leur disposition, par contre ça leur est bien monté à la tête, et ils nous en font profité comme il se doit, en usant et abusant de leur talent, pour notre plus grande jouissance !

Après un Shadow And Dust et Serenity In Fire qui ont bien marqué les foules, et leur tournée au no mercy festival qui les a propulsé au devant de la scène, ils ont laissé mijoté quelque temps ... et reviennent en cette année 2006 avec une galette doté d'un artwork qui illustre admirablement bien la musique de Kataklysm, le groupe qui porte le mieux son nom.
A noter que c'est le dessin d'un fan, réalisé dans le cadre d'un concours organisé par le groupe lui même.


(NDLR: coté demon, c'est un coeur dans la main, coté homme c'est une balance, dans la balance se trouve un crane humain et de l'autre coté de l'argent, liasse de billet et pièces d'or ... à vos interpretations)

Bien humains mais avec un talent proprement inhumain, Kataklysm nous projette sur des terres inconnues jonchée de pans de murs détruit à mains nues par quelque chose devant soi, ressemblant vaguement à un humain, mais cet sentiment de terreur et les frissons qui parcourent notre corps sont comme un signe et une alarme, nous rappelant qu'un être humain ne peut pas faire ce genre de chose, donc cela doit être ... quelque chose d'autre ...
Sous sa protection sans trop savoir pourquoi, on se surprend à ne pouvoir s'empêcher de regarder avec plus d'attention l'environnement dans lequel on vient d'atterrir, totalement dévasté ... par cette même créature de nature inconnue.
C'est un peu l'ambiance de toute les chansons de Kataklysm, qui nous amène sa vision de la toute puissance en face du visage, et c'est vraiment passionnant, on vit réellement leur musique.

Chaque morceau est d'excellente facture, et la majoritée sont de vraies tueries, objectivement, et moi perso ... j'accroche à fond à quasi toutes !
Like Angel Weeping (avec sa petite phrase d'intro comme dans tout album de Kataklysm), Let Them Burn, To Reign Again (ma préférée), Open Scars (très entrainante avec son riff prédominant), The Road To Devastation.

Point surprenant, la piste It Turn To Rust est chantée avec Morgan Lander de Kittie, et si !
Deux autres morceaux me font aussi pas mal d'effet mais ne sont pas de "Tru3 Tu3ri3", cad In Words Of Desperation, et Crippled And Broken et juste une piste me marque moins que toute les autres (oui je viens de toute vous les citer), Temptation Nest.

La voix de Maurizio a été très travaillée et a gagné en maturité en gardant sa solidité éternelle, un chanteur d'exception qui alterne sans aucun problème le chant death et les cris inhumains du black, aucun ne le fait aussi bien que lui, et surtout avec une telle perfection dans les 2 chants.
Qui plus est les paroles chantée sont loin d'être originales en restant dans tes thèmes classique, mais une autre marque des grands chanteurs selon moi, il parviendra toujours à vous faire tilter l'esprit en entendant ce que ce brave chevelu nous raconte.
Le reste des instruments de ce groupe incroyable qu'est Kataklysm est tel un énorme roc, solide, intemporelle, immuable, incroyablement résistant, colossal et dense.
Coupler cela avec la production sans faille de Nuclear Blast, vous obtiendrez un album incroyable.

EN CONCLUSION:
Kataklysm s'évertue à prendre la même chose, et le rendre différent avec cette alchimie qui leur est propre, l'ennui est banni et le sentiment de répétition est inexistant.
Un album exceptionnel qui se rajoute à la discographie déjà impressionnante de cette bande venant du pays des caribous.

S'il fallait une note ...

Note objective : 8,5/10
Note subjective : 9/10

Neurosis - Given To The Rising
Experimental/Ambiant/Doom/Psychedelique Metal, groupe quasi indéfinissable
Label : Neurot Recordings
myspace
Année d'album : 2007

Neurosis, le groupe parfait, quasi aucune erreur de parcours, chaque album est plus abouti que le précédent.
Le seul groupe dont le respect dans la scène metal est unanime, car malgré leur succès commercial qui n'est pas insignifiant avec tout leur album de qualité exceptionnelle, ils sont resté très humble et ne font que peu parler d'eux.


Une pochette intrigante mais belle, comme à l'habitude de Neurosis.

D'entrée de jeu, on peut reconnaitre les sons si particulier du groupe, bien qu'ils aient fort évoluer depuis le dernier album, Neurosis se remet en question et continue sa quête de l'absolu.

Chaque chanson est bien de Neurosis, et donc par définition super géniales et tout et tout, bien que certaines doivent marquer plus que d'autres, et en ce qui me concerne, il y en a quatre jubilatoires qui me plaisent plus que les autres sur ce sombre album, "To The Wind" avec ses cris incroyables d'émotions, "At The End Of The Road" la suit à merveille, "hidden face" anormalement courte pour une chanson de Neurosis, et enfin "water is not enough" qui complète ce quatuor de perle qui se suivent l'une après l'autre sur ce CD.
Les chansons de Neurosis sont étranges et incroyables de difficulté d'accès, une fois imprégné de l'univers du groupe, il ne cessera jamais de vous surprendre par son soucis de perfection et de justesse de compositions musicales.

Neurosis c'est un groupe unique en son genre qui commence toujours par des sons atmosphériques lent et discret, à l'extrême limite de l'ennuyeux sans jamais vraiment l'être, réussissant toujours à être innovant et différents de leur ancienne compositions, pour nous conduire vers l'irrémédiable explosion, tout en nous laissant pantois devant cet oeuvre, presque ... amorphe, vide de sensation et d'émotions.
Les dieux noir de la californie assoie une fois de plus leur suprématie indiscutable, car même si d'autres formations peuvent produire des choses ressemblant à ce que peut faire Scot Kelly et sa bande, aucun groupe ne pourra atteindre ce sommet de l'art qu'est Neurosis.

EN CONCLUSION:
Un autre album extraordinaire par Neurosis ... encore ...

S'il fallait une note ...

Note objective : 9/10
Note subjective : 10/10

Ordeal - Atrocities
Death Metal
Label : Shiver Records
myspace
Année d'album : 2006

Quand on pense metal vis-à-vis de la belgique, en général on donne Aborted, Leng Tch'E, Ancient Rites, Crimson Falls... mais rarement plus.
Et pourtant, il y à bien d'autres groupes, notamment Ordeal, un vieux groupe de Death qui en a sous le capot, et qui après 15 ans d'existence, a eu le temps de prendre de la bouteille.



Un artwork bien comme il faut, une production plus que correct saupoudré d'un soupçon d'originalité, 1h au four, et c'est parti pour apprécier un bon album de death.

Développons ...
Ordeal ne se contente pas d'être un groupe de Death blast après blast et grunt après grunt, identité propre à lui, la sombre et progressive piste d'intro met le décor en place et l'esprit de l'auditeur est d'ores et déjà dans les griffes de l'album, et ne s'en échappera qu'après la fin de la dernière piste.

Les compositions sont old school, faisant vaguement penser à Death ou Obituary ou d'autre Possessed, mais ne creusent pas une fois de plus ce courant empruntés maintes et maintes fois...
Le lot de tueries est bien présent avec "Duel (ares delight)" avec son riff lancinant du début, ou "Malicious Intent" qui assène une voix bien plus pesante, voir dans une moindre mesure "Diabolic Ailings", et une mention spéciale à la piste de fin, qui est absolument somptueuse de par son atmosphère vraiment très prenante.
Ordeal est de ces groupes qui ne sont pas transcendant d'originalité et ne font pas des chansons grandiloquentes avec des soli de fou ou diverses choses à tendance extraordinaire, ils font des choses simples mais ils le font bien.

EN CONCLUSION:
Chronique courte et un peu classique pour un album de Death où il serait superflu de broder autour, cet album est bon... point.
Il ne déchire pas d'originalité, juste ce qu'il faut pour ne pas être un remake (volontaire ou non) éternel de ce qu'on pu faire tant d'autres groupes de death, connu ou non.
A écouter en pensant au prochain album !

S'il fallait une note ...

Note objective : 7/10
Note subjective : 8/10

KoRn - Follow The Leader
Neo Metal
Label : Epic
myspace
Année d'album : 1998

Alors nous y voilà ... KoRn a fait parlé de lui à peu près partout sur la terre (je suis sur que dans la forêt des zoulous on a du entendre "blind" ou "A.D.I.D.A.S.) et après des concerts d'une rare folie pendant presque 2 ans, ils rentrent en studio, de un parce que je suis sur qu'ils en avaient envie, de deux car la maison de disque leur a demandé, de trois parce qu'ils en avaient marre d'entendre partout des sonorités tiré directement de chez eux chez différent groupe autres, d'où le nom de ce fameux album, alias Follow The Leader, car KoRn est bien le groupe qui a "inventé" le neo metal.


Cette pochette bourrée de clin d'oeils et de sens cachés (ou pas) a été réalisée par celui qui a réalisé les BD de Spawn, Todd McFarlane, et son collaborateur Greg Capullo.

Ross Robinson le fameux 6e homme a été remercié pour cet album, et c’est Toby Wright (Alice in Chains, Slayer) qui escamotera la place de ce cher Robinson, intensifiant un peu plus le côté "touche à tout" du groupe, mettant ça et là des sonorités funk/hip-hop/rnb voir parfois de l'electro bizarre.

Pour cet album, et vu que sieur Robinson n'est plus de la partie, exit les trucs glauques malsain, in les trucs faussement fashion avec les sourires crispé et tendu cachant un mal-être qui lui reste malsain, en somme l'extérieur est extrêmement différent, l'intérieur est et sera toujours le même, profondément tourmenté.

L'album n'ouvrira le bal qu'après des pistes de silence dédiée à Justin, un fan très jeune (moins de 10 ans) atteint d'une maladie grave (cancer intestinal) en phase terminale, qui avait demandé à rencontrer le groupe via l'association "make a wish"... Et au lieu de passé une journée, comme convenu en général, le groupe a passé près d'un mois avec l'enfant... La piste portant son nom lui est également dédiée, et est d'une rare intensité.
Quand en interview on demandera a Jonathan Davis ce qu'il pensait de tout ça, il a déclaré "It really freaked me out. That threw a whole bunch of new kind of pressures on my head. That's really intense. Someone's gonna die and his last thing he wants to do is come hang out with us. So I truly just freaked out. It's like why would you want to meet me? What makes me so special?"

La première piste, qui est en fait la 13ème, rappelle de loin "blind" et est dorénavant l'exemple type des chansons de KoRn, et donc par extension est vraiment bien fichue.
Les pistes "Cameltosis" et "Children Of The KoRn" ont été réalisé avec des connaissances du groupe dans le milieu rap, et "All In The Familly" est un "amusant duel" entre Fred Durst et Jonathan Davis, qui consiste en plein de référence balancé à la gueule de l'interlocuteur, le tout assaisonné avec des insultes bien américaines.
Sur cette galette se trouve également pas mal de morceau cultes du groupe, à savoir : Got The Life, Dead Bodies Everywhere, Pretty, B.B.K., l'extraordinaire Freak On A Leash (ma piste préféré de KoRn tout album confondu), et enfin la fameuse dernière piste d'album fait encore fureur, My Gift To You, à écouter comme toute les dernières pistes des CDs de KoRn.

EN CONCLUSION:
L'album clef de voûte de KoRn qui lui apportera moult succès, autant commercial que non-commercial, critiqué pour cela, on en oublie parfois que ça n'en reste pas moins un très bon album, innovant au possible.
Il ne faut pas oublier qu'à la date de la sortie de cet album, KoRn était encore un OVNI, et encore aujourd'hui, si on fait abstraction de leur succès et tout et tout, ça reste vraiment unique en son genre !

S'il fallait une note ...

Note objective : 8/10
Note subjective : 8,5/10

Debauchery - Continue To Kill
Death Metal
Allemagne
Label : AFM Records
Année d'album : 2008
myspace

1. It Pleases Us to Kill
2. Blood God Rising
3. Continue to Kill
4. Faith And Fire
5. Hard Rockin'
6. Apostle of War
7. Worship the Violence
8. King of Killing
9. Slayer's Angel Of Death
10. Warfare
11. Cuntkiller
12. Mincing Machine
13. Metal on Metal
14. Walking Glory Road

***


Alors voilà, franchement j'ai jamais vu un artwork aussi bien résumé un album, tout est sur l'image.
Ultra violence, monstruosité, massacre, tuerie, barbarisme ... et j'en passe.

Pour ceux qui prennent le train en retard, Debauchery est un groupe "prodige". Dans le sens où très très rapidement, le groupe a été signé chez un label, et on comprends assez vite pourquoi.
Death metal old school avec une vigueur très "new school", tout pour charmer !

Comme dis plus haut, un bourrinisme impensable improbable, c'est Debauchery tout craché (sans omettre le sang immonde qui va avec le bon glaire). Une piste d'intro des plus jouissives, je pensais avoir eu la plus belle avec Serenade For The Fallen de Devian, mais non, Debauchery fait mieux !
Enchainant des pistes d'une rare frénésie, Debauchery saura vous convertir dans la sauvagerie proprement malsaine et chaotique. Néanmoins, un coup de maitre de cet album reste la piste "hard rocking" et "metal on metal" ou "Angel of death"... je vous laisse le plaisir de mieux comprendre, mais franchement, chapeau bas, et ils répéteront ce genre de petits clins d'oeils sur différents endroit, notamment la dernière piste avec son message de fin, proprement génial.

Connaissant les bons ingrédients pour faire du bon death, les allemands ne s'en privent pas, et c'est là ou c'est dommage, la voix fait beaucoup (trop) penser à Chris Barnes ... L'ex cannibal corpsien est en effet un des ténors du death, mais bon, un autre timbre aurait été très apprécié également.
Et c'est pourquoi, je pense, de temps à autre un back-vocal plus "black" a été incorporé ça et là, et ça marche pas mal, ou encore des cris plus clairs et moins grunt sur "warfare".
D'ailleurs à ce propos, je met une bonne critique par rapport à la production et la qualité audio, très très propre, vraiment de bonne facture, les cris de notre ours mal léché y sont très bien rendu, ainsi que tout les instruments, même dans les passages très saturé.

EN CONCLUSION:
Quand vous pensez à "death metal" ? que pensez vous ?
Brutalité, violence, guitare grasse, blast de batterie, cri d'outre-tombe, voix caverneuse et tout ça hein ... ? Bah tout y est.

S'il fallait une note ... 8,5/10

Kreator - Violent Revolution
Allemagne
"True" Thrash Metal
Label : Steamhammer
Année d'album : 2001
myspace

1. Reconquering the Throne
2. The Patriarch
3. Violent Revolution
4. All of the Same Blood (Unity)
5. Servant in Heaven / King of Hell
6. Second Awakening
7. Ghetto War
8. Replicas of Life
9. Slave Machinery
10. Bitter Sweet Revenge
11. Mind of Fire
12. System Decay

***

Kreator, le groupe qui a convaincu tout le temps et toujours, le groupe de metal par excellence ou presque. Slayer n'ayant plus vraiment éclaté comme auparavant même si son talent est indiscutable, sans parler de Metallica ... même Sodom semble battre de l'aile.
Que reste t'il alors pour séduire nos fragiles petites oreilles et égayer nos journées ?



Et bien ceci !
Retour au bonnes vieilles têtes de zombie/démons, un titre évocateur, Kreator nous livre ici sa Violent Revolution !

Alors ... Kreator ... koikessaikessa? un putain de groupe de thrash !
Tout est là, riff assassin, rancoeur, haine quasi viscérale, des hymnes entonnés à tord et à travers pour notre plus grand plaisir !

Un poil plus mélodique que ce que l'on a l'habitude d'entendre, et la voix de Mille y est plus travaillée, plus grave, et moins stridente ... il a pris du poil de la bête le petit. Comment ne pas parler de cet album sans parler de cette chanson ... la seule et l'unique, la chanson titre d'album ... l'hymne du metal (n'en déplaise au sacro saint fan de Heaven & Hell de Black Sabbath, faut se renouveler un brin de temps à autre) ... VIOLENT REVOLUTION.
Une chanson, un hymne, un texte, une idéologie, quoi faire/penser/ressentir face à tant de talent si ce n'est un cri de jouissance extrême et une furieuse envie de sauter dans la fosse et de commencer un pogo/mosh pit de psychopathe ?????

L'exercice se répète sur tout l'album ou presque, la voix de Mille mène la danse, et il le fait avec une tel efficacité que c'en est déprimant, on sent peu de choses face à un titan de la musique tel que lui et toute sa troupe, mais ça n'empêche pas de savourer comme pas possible.
Un soupçon de mélodie, une grosse louche de haine et de rage au ventre, un pincée de technique, 3 cuillères à soupes de textes scandant une frustration et un désir d'ultra-violence, une bonne portion d'efficacité meurtrière, et une montagne de talent et de savoir-faire ... voici Kreator qui débarque sur des morceaux incroyables et absolument stupéfiants comme King in Hell, Mind of Fire, Reconquering The Throne, Ghetto War ... cet album est une mine d'or de morceau dignes du plus grand des Chainsaw Massacre, une tuerie incarnée en album !

EN CONCLUSION:
Si vous possédez cet album, vous direz que j'ai raison.
Soit vous ne le possédez pas encore et vous allez vous dépêchez ou je vous pètes vos dents.
Si vous ne le possédez pas, et vous mourrez dans la honte de ne point connaitre tel œuvre d'art.

S'il fallait une note ... 9,5/10

Krisiun - AssassiNation
Brutal Death Metal
myspace
Label : Century Media
Année d'album : 2006

Peu de groupes brésiliens percent à la hauteur de Sepultura/Soulfly ou encore Angra, pourtant ça n'empeche pas ce pays de porter en son sein un groupe boucher fou furieux, j'ai nommé Krisiun, Death metal comme c'est rare d'en voir, carruré et basé comme Cannibal Corpse, tout en étant à des milles du groove incroyable des Américains. Krisiun a maintenant un peu plus de 15 ans d'age, ces différents albums ont ravi le public underground et un chouia la scène plus "mainstream", après moult succès, Krisiun sort AssassiNation...



QUEL SON !
La première piste embrayée, la batterie atypique de Krisiun fait déjà des ravages sur Bloodcraft, où l'on peut admiré le progrès vocal de Camargo qui nous ravira sur tout le long de cet album, plus carrée et uniforme, aucune fuite ne viendra gacher ces grunts si raffinés, subtils, mélodieux et angéliques.

Chaque piste est une manière bien à Krisiun de montrer l'exemple pour cette fameuse et si mythique recette "Comment faire du death metal en 12 leçons ?" Car en effet, les 12 pistes de cet album sont indéniablement magistrales, des chefs d'oeuvres de death, l'on avait plus jamais vu ça depuis le fameux Dechristianize de Vital Remains (pour la période 2000 et +). Si je devais ne garder qu'une chanson sur tout ce splendide album, ce serait l'incroyable Vicious Wrath, c'est simplement un morceau culte du death metal, tout pseudo-genre et groupe confondu.
A l'image de "reign in blood" de slayer, où la piste titre d'album résume à peu près tout, et le reste semble quasi superflu ... Krisiun fait (malheureusement) presque la même opération sur son AssassiNation, Vicious Wrath est tellement superbe que le reste parait pâle et terni en comparaison...

Pourtant, les autres pistes ne sont franchement pas dénuées d'intérêt !
H.O.G. (house of god), Fathers Perversion, Sweet Revenge (surprenante reprise de Motörhead qui est très réussie), Suicidal Savagery, United In Deception ... tant de morceaux géniaux, même les 2 courtes pistes "entracte" que sont Doomed et Summon sont superbement bien fichues, pile poil ce qui faut, où il faut !
Franchement messieurs dames, si vous osez un instant prétendre aimer le death metal, que vous ne connaissez pas encore Krisiun, ni cet album ... ruez vous dessus, et remerciez moi après.

EN CONCLUSION:
Krisiun c'est 3 gros chevelus barbus qui font du Death Metal super bourin et super classe.

S'il fallait une note ...

Note objective : 9,5/10
Note subjective : 9,5/10

Dollsex - Suprematism
Neo Metal/HXC
Belgique
myspace
Auto production
Année d'album : 2006

1. The Escape
2. The Perfect Hate Song
3. Straight
4. People Before Profits
5. My Cage
6. A Sunshine In My Bag
7. Failure 25
8. Frequency Response Test
9. The King Jump
10. m.a.f.i.a
11. Don't Pretend
12. A Total Chaos
13. Leave This Place

Dollsex est un groupe comme on en trouve beaucoup, cad qu'il existe depuis longtemps (1997) mais n'ont sorti rien jusqu'en 2003, l'année de sortie de leur EP Frequency Response Test.
Après plusieurs années de tournées, enfin un vrai album !



Pochette sobre du plus bel effet si je puis me permettre...
L'album démarre sur un sample un peu classique, mais du plus bel effet, et met bien l'ambiance, d'ailleurs la chanson qui suit est excellente, elle résume très très bien l'album en lui même.
Une parfaite maitrise de leur coté kitch (du au passage scratch ou un peu hip-hop), une voix puissante unique en son genre en particulier sur les chœurs, une batterie maitrisée à son paroxysme, un son assez grandiose et très très très prenant, la 1e piste (the escape) est ma préférée de l'album.

Dollsex est un groupe difficile à classer, de part leur riff de guitare très influencé hardcore, et la voix qui n'a rien de hardcore même si elle est solide (Rugg est un très bon chanteur malgré les brimades que peut recevoir ce groupe dans la scène belge).
Loin de groupe rock oui-oui mou du genou, la chanson "perfect hate song" montre avec efficacité que la violence et la brutalité leur sied bien, tout en gardant leur sonorité unique en son genre, c'est d'ailleurs très rare qu'un groupe trouve son identité d'emblée sur un premier album.

Un coté très dommage de cet album est que certaines pistes peuvent sembler de trop, ou trop peu travaillée ... mais une écoute sérieuse peut faire disparaitre ce sentiment, cela constitue une des difficultés d'accès du groupe.
Chaque piste à son identité propre et se dissocie fortement de la chanson précédente ou suivante, entre autre Don't Pretend qui est plus hardcore, ou Sunshine In My Bag qui est une excellente piste de Neo Metal.
L'auto production de cet album est tout bonnement divine, son clair net et précis, absolument rien à redire.

EN CONCLUSION:
Ce groupe a du mal à convaincre l'ensemble de la scène de son propre pays, sans vraiment de raison précise.
Il faut apprécier l'innovation et l'originalité pour pouvoir aborder proprement cet album et l'apprécier à sa juste valeur, cad très bonne.

S'il fallait une note ... 7,5/10

Cannibal Corpse - Kill
USA
Death Metal
Label : Metal Blade
Année d'album : 2006
myspace

1. The Time To Kill Is Now2. Make Them Suffer
3. Murder Worship
4. Necrosadistic Warning
5. Five Nails Through The Neck
6. Purification By Fire
7. Death Walking Terror
8. Barbaric Bludgeonings
9. The Discipline Of Revenge
10. Brain Removal Device
11. Maniacal
12. Submerged In Boiling Flesh
13. Infinite Misery

Que nous réserve ce dernier Cannibal Corpse quand il se sépare d'un de ses éléments important ? à savoir Jack Owen et ses fameuses pochettes...
Et bien c'est différent, mais toujours le même, regardez par vous même !



Fin, subtil, simple, direct, CC dans toute sa gloire !
Bien que le rythme ai été assez accélérer, Cannibal Corpse a parfaitement dosé sa nouvelle direction, à savoir privilégier la furie et la brutalité rapide aux compos plus lourde et lente, dans les deux cas de toutes manières, Cannibal Corpse montre l'exemple !

Si CC à assis ses fesses décharnés sur le trône du roi du death metal, ce n'est pas sans raisons.
Son domaine s'étend sur les rives plus sauvage du brutal death en lorgnant un peu coté grindcore.
A l'image du morceau phare de cet opus, Make Them Suffer (et son clip génial), Cannibal Corpse murit dans le bon sens du terme, comme un bon vin. Leur prestance en show est toujours aussi dantesque, et ils s'essayent même au morceau instrumentaux (sic) sur la piste de fin, qui est superbement maitrisé encore une fois.

Là ou le bas blesse (un peu) c'est que bon, ça reste à peu près du réchauffer... Cannibal Corpse assène encore et encore son death bourrin génialissime, gardant la même sauce, juste changer quelques épices.
Corpsegrinder avec son nouveau projet death melodique, Paths Of Possession, aura mieux fait de rester avec CC et demander à mettre ça et là quelques ingéniosités, c'eût été, je pense, bien plus intéressant.

Enfin bref, toujours est il que cet album reste un excellent cru, bourrin et massif à souhait comme on aime ! Les morceaux sont de qualités, tous méritant un intérêt et une écoute attentive, Cannibal Corpse fait du death metal et il le fait bien, tant mieux, c'est pas le cas de tout le monde quand on sait que ce groupe à bientot 20 ans d'existence !

EN CONCLUSION:
Cannibal Corpse c'est bon, mangez en !

S'il fallait une note ... 8,5/10

Rotting Christ - A Dead Poem
Century Media
Grèce
Black/Gothique
1997
myspace

1.Sorrowfull Farewell
2.Among Two Storms
3.A Dead Poem
4.Out Of Spirits
5.As If By Magic
6.Full Colour Is The Night
7.Semigod
8.Ten Miles High
9.Between Times
10.Ira Incensus

*******

Rotting Christ est un groupe un peu semblable à Samael, Black dans ses débuts, et progressivement mais surement, allant vers un coté indus/experimental/gothique.
Après des albums très très peu remarqué d'un point de vue succès commercial, le combo Grec revient en 1999 avec Dead Poem, chez Century Media depuis quelque temps (dont le fameux Non Serviam qui est pour beaucoup un chef d'œuvre).



Une pochette digne d'être une couverture d'un livre de littérature romantique/gothique, cela donne un ton sobre mais puissant pour l'écoute de ce CD. Et d'emblée, on est surpris... mais en aucun cas décevant, la production est incroyablement propre et claire, d'une beauté à toute épreuve quand l'on connais les précédents albums, parfaitement audible, le volume sonore est vraiment nickel, une agréable surprise pour ceux qui connaissent par cœur les précédents opus du groupe. Le chant est également graduellement plus fort, imposant, prenant au tripes quiconque oseraient y porter une oreille attentive, écouter et non entendre.

Globalement l'album pourrait se résumer en une suite logique de composition un brin semblable et répétitive, mais les émotions rendues sonores ne peuvent laisser insensible, là est le grand et incroyable atout de Rotting Christ. C'est donc sur ce rythme de croisière que les chansons du groupe Grecque s'ensuivent à merveille, gardant une trame de composition reconnaissable entre mille, on pourrait presque prévoir quel son sortira à quel moment, mais nom de dieu, c'est d'une efficacité à toute épreuves, impossible de ne pas accrocher, et c'est ça qui fait un grand groupe !

L'on écraserait une larme en entendant les cœurs plaintifs de "Among Two Storms", la 1e piste "Sorrowfull Farewell" qui donne admirablement bien le ton, le refrain de la sublime "As If By Magic", la chanson titre d'album avec son introduction douce et mélancolique à souhait qui monte doucement vers une explosion maladroite d'émotions chaotique, la plus lourde et sombre "Semigod", ou l'engagée "Beween Times" qui remet un peu de vigueur ... dans tout ces titres, vous devrez trouvez votre bonheur !
Un autre bon point pour le groupe est leur grande capacité pour faire des mini-intro de chanson très agréable et bien pensée, ainsi sur chaque chanson, vous aurez droit à un début spécial/kitch mais qui se laisse apprécier.

Rotting Christ est au Black Metal, ce que Hatebreed est au Metalcore, faire à peu de choses près toujours la même chose, mais en nous rendant toujours impossible à ne pas aimer un tant soit peu.

EN CONCLUSION:
Encore un album superbement arrangé du patron grec Rotting Christ.
Une production flambant neuve donnant un souffle nouveau à ce qui groupe qui le méritait grandement, si vous ne connaissez pas le groupe ou ce qu'il est capable de faire, cet album est absolument ce qui vous faut, à mis chemin entre leur "abandon" du black pour une tournure plus gothique et le tout avec une qualité sonore ne rendant pas le tout difficile d'accès.

S'il fallait une note ...

Note objective : 8/10
Note subjective : 9/10

Note unique : 8,5/10