Le Dark Colossus (chaos 40k)

Voilà donc un background concernant mon chapitre marine du chaos...ce n'est que le début qui raconte la naissance du leader avec un petit récit pour étayer le tout. La suite viendra si vous le voulez bien....

Laissez moi vous raconter l'histoire de l'une des plus étrange créature qui peuple notre univers. Le Dark Colossus, comme il se fait appeler, est en réalité une fusion bien complexe de type démoniaque. Il est également une création humaine, le rêve du professeur Sildralis. Nous allons commencer par parler de ce dernier, si vous voulez bien m'écouter.

L'éminent chercheur Sildralis, physicien de son état, fut à la base d'un grand nombre d'avancée technologiques fulgurantes dans le domaine de la robotique, sa passion. Il parvint à développer, en 512 M40, le modèle d'intelligence artificielle de plus performant de l'Imperium, aujourd'hui prisé par l'Adeptus Mechanicum au delà de l'imaginable. Les robots qu'il inventait étaient tellement puissants que les riches nobles de la galaxie se les arrachaient à prix d'or. Malgré de nombreuses demandes, Sildralis continua de travailler sur des modèles entièrement cybernétiques, sans chercher à fabriquer des prothèses pour corps humains. Mais, lorsqu'il arriva à l'âge honorable de 70 ans, il se rendit vite compte que la machine avait encore tant à apprendre de l'homme. En effet, jamais un androïde ne pourrait ressentir des émotions humaines, suivre un raisonnement propre, avoir des initiatives personnelles en dehors de la programmation.... Le robot était condamné rester un simple automate pour un temps incalculable. Sildralis, qui considérais les machines comme ses véritables amis en était fort déçu. Cette idée d'un robot égal à l'homme ne cessait de le tarauder, occupant tout son esprit. Il effectua de nombreuses tentatives, mais qui échouèrent toutes, aucune intelligence artificielle ne pouvait dépasser le programme. Il créa néanmoins un exosquelette parfait, un corps cybernétique à l'image de ce qu'il pensait être l'empereur dans sa jeunesse. Basé sur le corps de l'astartes et doté d'une symétrie et d'un équilibre sans pareil, le corps cyber serait l'écrin pour le fruit de ses recherches. Mais le crops restait inerte, et Sildralis ne trouvait toujours pas la moindre piste pour son rêve. Il déserta bientôt les cours qu'il donnait à l'occasion sur des mondes ruches pour s'enfermer dans son laboratoire personnel sur la lune de Venga. Il y passa de nombreuses années avant de réaliser qu'il ne trouverais pas la réponse par lui même. C'est alors qu'il disparut. Certains disent qu'il partit en voyage à travers la galaxie, à la recherche de cette intelligence capable de faire ressentir des émotions à une machine, d'autres, qu'il se congela sur Binalis Primus pour se réveiller à une époque ou son problème serait résolu. Ce qui est sûr, c'est qu'il réapparut subitement en 543 du M40. Et il est dit qu'il demanda au Haut Conseil de Terra lui même la propriété de Galus Binari, un satellite quasi désert à la bordure de l'Impérium, non loin de l'Oeil de la Terreur et éloigné de la civilisation par plusieurs mois de voyage normal. Grâce à ses entécédents fort singuliers et son immense fortune, sa requête fut acceptée sans délai et Sildralis installa sur sa nouvelle planète un laboratoire comme il en existe peu dans l'Impérium. Aussi grand que la surface de la lune, ce laboratoire possédait tout l'équipement de pointe de l'Impérium. En outre, une surveillance radar et une garde rapprochée de 5000 hommes surveillaient les environs à l'affut du moindre espion. Il fut alors impossible de prendre contact avec le professeur pendant les dix prochaines années. Tout le monde ignorait si sa recclusion lui avait apporté la solution. Et c'est alors que nous arrivons à la naissance de Dark Colossus.

Selon le carnet de notes du professeur Sildralis, retrouvé plus tard dans son laboratoire, les recherches qu'il effectua alors furent en solitaire, par souci de discrétion. Même sa garde personnelle ignorait apparement tout des expériences du professeurs. Un détail important vint pourtant troubler énormément certains d'entres eux, lorsqu'une escouade de reconnaissance fut envoyée au delà de la porte cadienne, chargée d'une mission secrète. Mais le pire n'est pas là, selon le témoignage des gardes, après le retour de cette escouade, tous ses membres furent renvoyés mais aucune navette ne quitta jamais la planète. Et une étrange rumeur circula alors sur Galus Binari, comme quoi ils auraient ramené un objet interdit au professeur, qui les aurait ensuite supprimés pour éviter qu'ils ne parlent. Cette rumeur fut vérifiée par les notes de Sildralis, qui exposaient en prime l'aspect et les caractéristiques de l'objet. Il s'agissait d'une arme démon, volée dans un temple maudit dans l'Oeil de la Terreur. Une faux gigantesque, renfermant l'âme d'un démon surpuissant connu dans notre plan sous le nom de Kaer'Shin Urlorg Dematt'Rargah. Une arme répugnante, dotée de sa propre conscience et interdite dans tout l'Impérium. Dans les pages carbonisées de son carnet, Sildralis décrit cette abomination comme une merveille que l'homme ne pourra jamais apréhender comme telle. La faux montrueuse, dotée de plusieurs yeux s'agitant dans toutes les directions aurait, selon Sildaris, tué 3 de ses serviteurs par un simple contact. Et après une étude profonde de plusieurs ouvrages corrompus, de textes interdits et prières hérétiques, Sildralis commença à réaliser son rêve. Il lia pour l'éternité, grâce à des chaînes démoniaques, l'arme à son corps parfait, de manière à faire pénétrer la conscience maligne du démon pour faire naître l'être ultime. Une créature débarrassée de la faim, du froid, du sommeil, de la douleur,... Un guerrier parfait capable de vivre indéfiniment, dans l'espace comme dans l'eau ou dans l'acide. Un être dont l'armature en titane le rend presque indestructible mais dont les puissants servo-moteurs lui accordent une vitesse fénoménale. Sildralis avait atteint son rêve, mais le prix en fut fort cher. En effet, il semble que le créature serait devenue rapidement incontrôlable et aurait assassiné la quasi totalité de la garde du professeur avant de faire exploser une grande partie de la planète lors de sa fuite. Aucune trace du professeur Sildralis ne fut jamais retrouvée, mais l'on présage le pire. Seuls les témoignages des quelques gardes survivants et du carnet de notes du professeur permirent d'élucider en partie les évènements survenus sur Galus Binari. Mais notre histoire ne s'achève pas là, bien au contraire, elle ne fait que commencer. Si l'envie vous prends de revenir me voir, nous pourrons continuer notre récit....

Et maintenant le petit (très long en fait) récit....attention c'est chaotique donc gore....

La salle n'était éclairée que par la faible lueure des néons blancs suspendus au plafond, et pourtant, on se serait cru en plein jour. La poussière s'était rendue maître des lieux depuis fort longtemps, et les étagères semblaient avoir des siècles. Les dalles de pierre étaient presque toutes fendues, comme suite à de violentes explosions. Sildralis se frottait les mains de satisfaction en contemplant l'exosquelette parfait d'une demi-tonne, dressé au centre de la pièce. Cette oeuvre représentait des années de travail ainsi qu'une fortune colossale, mais c'était bien peu en comparaison du rêve de toute une vie, qui allait prendre forme dans quelques instants, sous ses yeux. Le vieil homme caressa sa barbe du bout des doigts, tout en vérifiant une dernière fois les cercles d'invocations tracés sur le sol, autour du géant d'acier. Le professeur sentit l'allégresse monter en lui tandis qu'il s'emparait des épais volumes qui allait lui permettre de réaliser l'enchantement. Toute sa vie il avait attendu cet instant, et plus particulièrement ces dix dernière années, lorsqu'il avait entrevu la solution. Sildralis quitta prestement la cage de protection et appuya sur une commande située sur son bureau. Un serviteur, entièrement mécanisé pour l'occasion, vint traverser la pièce, tenant entre ses bras l'artefact maudit. Une faux énorme et dotée de plusieurs yeux près de la lame, véritable écrin pour l'âme d'un démon puissant surnommé le Fils des Dieux selon d'antiques légendes. Les roues du serviteur effectuèrent un virage complexe avec un bruit strident pour que celui-ci puisse installer la chose dans la main gauche de l'exosquelette, avant de repartir par le même chemin. Tout excité à l'idée de ce qu'il faisait, Sildralis appuya alors sur le bouton suivant, qui fit entrer à sont tour un serviteur mécanique. Celui-ci tenait une chaîne rouillée dont émanait une lueur rougeâtre. La petite machine enroula cette celle-ci autour de l'avant bras de l'androïde, puis fixa sont extrémité à la faux. Lorsque le serviteur fut partit, Sildralis referma la porte de la cage et ouvrit l'épais volume dans un nuage de poussière. C'est alors que Sildralis commença l'incantation. Il ne parlait pas, il chantait, et dans un langage inconnu de l'homme. Des volutes d'énergie visibles à l'oeil nu s'envolèrent des signes cabalistiques inscrits sur le sol. La lumière rouge de la chaîne s'intensifia et l'atmosphère devint encore plus lourde. La lumière des néons déjà faible parut chanceler à plusieurs reprises, rendant la lecture difficile pour le vieil homme. Mais ce dernier ne se découragea pas, redoublant d'ardeur, il termina l'incantation de sa voix la plus forte. Un éclair de lumière l'aveugla et la pièce fut ensuite plongée dans l'obscurité complète. Pendant plusieurs secondes, Sildralis se demanda si il avait échoué mais réalisa vite que la lueur de la chaîne croissait à vue d'oeil. L'éclairage revint subitement et Sildralis put voir des arcs électriques d'énergie warp parcourir l'arme pour aller traverser le coprs cybernétique. Une longue plainte se fit entendre, semblable à un cri de douleur émanant du néant. Un vent sortit des enfers fit voler les cheveux du vieil homme alors que le corps d'acier changeait de couleur. Puis soudain, tout redevint calme, le vent disparut et la lumière retrouva une intensité normale. Le regard de Sildralis ne quittait cependant pas l'androïde, dans l'attente d'un signe. Ce signe survint près de dix secondes après, lorsque les implants oculaires de la créature s'allumèrent à l'unissons. Sildralis pu deviner à travers ces yeux mauves une quantité d'émotions comme il n'avait jamais pu en percevoir chez les hommes. Son rêve se réalisait. Mais il se rendit vite compte que ce qu'il y voyait était une profondeur immense, qui s'ouvrait sur une haine infinie. Sildranis prit peur au moment où la chose commença à bouger. Très maladroitement au début, mais avec plus d'aisance au fur à et à mesure que les secondes s'écoulaient. La créature avancait en direction du vieil homme, la main droite tendue vers l'avant. Sildralis revit la haine infinie au fond des yeux du démon, et abaissa vite un levier accroché au mur sur sa droite. Les grilles de la cage de protection furent rapidement parcourue par une quantité fénoménale d'énergie. Lorsque la main d'acier de la chose se fut rapprochée à quelques centimètres seulement, un fulgurant éclair bleuté traversa l'air pour la rejoindre et projeta la chose plusieurs mêtre en arrière. À ce moment, Sildralis sourit intérieurement, pensant qu'il faudrait beaucoup de temps pour étudier les compotements du démon et apprendre à communiquer avec lui afin de le dominer. Mais son regard fut attiré par une chose étrange qui venait de se former dans la main du démon. Un concentré violet luisait puissement entre ses doigts d'acier, semblant également absorber l'énergie de la grille de sécurtié. La lumière se remit à faiblir et Sildralis eut vraiment peur. Une peur qui le prit au ventre, sans qu'il puisse déterminer pourquoi. À ce moment, la chose courut vers la porte avec cette boule lumineuse au creux de la main, et un instant plus tard, une violente explosion ravageait la salle toute entière. Sildralis enfonça violemment un imposant bouton rouge en réalisant que la chose venait de détruire sa cage. Il traversa le sas qui s'ouvrait, au moment où des sirènes emplirent le bâtiment tout entier. En se retournant, Sildralis pu apercevoir les lueurs mauves à travers la fumée. Au fond de celles-ci, il cut y voir une sentation de jouissance qui avait prit la place de la haine. Traversant le couloir, Sildralis vint à la rencontre des hommes en arme de que les sirènes avaient alertés.
-Attention, dit-il. C'est une créature très dangereuse, il faut la neutraliser, et si possible, sans la détruire.
Les gardes confirmèrent et se placèrent en position dans le couloir tandis que Sildralis prenait de la distance. Un léger sifflement emplit les lieux au moment où tous les fusils lasers s'allumèrent en même temps. La porte du sas par lequel Sildralis était sortit vola en éclat et la fumée emplit le couloir. Les hommes entraînés ne tirèrent pas, attendant de pouvoir distinguer l'ennemi. Le sergent- chef appela quelques renforts par son oreillette, avant qu'un garde ne crie.
-Cible en visuel mon sergent, droit devant.
En effet, une lueur rouge percait à présent l'épais brouillard et les salves de laser criblèrent le couloir dans un sifflement plus intense. L'imposant shot-gun du sergent tira ses deux coups dans la direction de la chose dans bruit sourd et impressionnant, avant que celui-ci ne dû recharger. La silhouette, qui parraissait lointaine à travers la fumée, ne bougea pourtant pas. Le sol trembla alors que le monstre commençait à courrir. Les hommes ne l'apercurent qu'une seconde avant que l'antique faux ne décrivit un large arc de cercle et n'en tue trois d'entres eux. Les coprs sectionnés vinrent heurter le mur sur leur gauche, répendant de larges traces de sang frais. Les autres tirèrent quelques coups puis se replièrent avant que le monstre ne pu préparer un nouvel assaut. Sildralis fut terrifié par la puissance de la créature à laquelle il avait donné la vie. Il tourna les talons courru aussi vite que ses vieilles jambes le pouvaient. Il fut vite rattrapé par les trois gardes restants et le sergent-chef qui beuglait des ordres dans son oreillette, espérant être secouru rapidement. Il tournèrent au croisement et, n'entendant plus le moindre bruit de poursuite, s'arrêtèrent. L'un d'eux resta au coin en sentinelle tandis que les autres reprirent leur souffle avant de parler.
-Bon Dieu, c'est quoi ce truc, demanda le sergent en direction du professeur.
Mais celui-ci ne répondit pas, il était en train de pleurer. Son sanglot était maintenant tout à fait perceptible et les soldats se regardèrent en hésitant. Mais à ce moment, la sentinelle appela.
-Sergent, venez voir, je crois qu'il se passe un truc bizarre.
Sildralis tourna la tête, juste à temps pour voir la pointe de la terrifiante faux passer le coin et se diriger à toute vitesse vers le jeune homme. L'arme transperça son crâne et vint se planter dans le mur du couloir, entraînant la tête et son corps dans son mouvement. Les gardes poussèrent un cri d'effroi et l'énorme silhouette fit alors son apparition. Celui-ci retira son arme du mur d'un mouvement rapide qui fit se détacher la tête du corps de sa victime. Il la retira ensuite de sa main droite pour la lancer aux pieds de Sildralis. Le vieil homme épouvanté détourna les yeux, mais ne pouvait plus bouger son corps. Plus rien ne répondait et il du se résoudre à rester assis contre le mur, ses muscles tétanisés refusant de lui obéir. Les gardes crièrent ensemble et vidèrent leurs armes sur le monstre d'acier. Et lorsque le sergent envoya un puissant bolt de son shot-gun sur le torse de la créature, celle-ci recula sous l'impact. Ajustant son tir, il envoya le second projectile dans la tête du démon, qui recula de plus belle. Il entreprit ensuite de recharger son arme mais la chose avait retrouvé sa mobilité et franchit en quelques pas l'espace qui les séparait. Au moment où il eu finit et leva son arme, le démon était en face de lui. Ce dernier fit décrire à sa faux un arc de cercle vertical avec une vitesse démesurée. La pointe partant du sol vint se ficher dans le torse du sergent-chef par le bas, soulevant ce dernier de terre par la puissance du coup. Il lâcha son arme et une gerbe de sang jaillit de sa bouche alors que le démon le maintenait en l'air. C'est alors qu'il fit tournoyer son arme au dessus de sa tête et dispersa le cadavre du pauvre sergent dans tous le couloir, répendant par la même occasion son sang dans toutes les directions. Les deux gardes couverts de sang et de viscères hurlèrent à l'unisson avant de tourner les talons pour fuir plus vite qu'aucun humain ne l'aurait fait. La créature de fer regarda au sol et frappa le shot-gun du pied pour le ramasser de sa main libre. Il le pointa, ajusta sa ligne de tir et fit feu sur les soldats. Le premier fut touché à la nuque et le projectil mortel vint exploser au milieu de sa gorge, figeant les yeux du garde dans le néant et détachant sa machoire inférieure. Celle-ci vint heurter le sol dans un bruit d'os quelques centièmes de seconde avant que le reste du corps ne vint percuter le sol pour répandre poussière et sang sur les dalles. Le second fut touché en haut de la cuisse droite, le bolt brisant net l'os et explosant dans les chairs. Le garde chuta sur le sol dans un cri de douleur, presque à côté de son compagnon d'infortune. Il commença alors à ramper dans la direction opposée à l'agresseur, espérant trouver une issue, du secours ou quelqu'autre forme d'aide. Le démon quand à lui, lâcha le fusil et avança, d'un pas lent et régulier vers le soldat. Il passa à côté de Sildralis mais sembla l'ignorer. Le vieil homme, lui, pleurait toutes les larmes de son corps tremblant, toujours incapable d'esquisser le moindre geste, paralysé par la peur. Lorsque le monstre fut arrivé à hauteur du garde qui tentait encore de ramper, il aggripa sa tête de sa main droite et le souleva de terre. L'homme se débattait autant qu'il le pouvait, mais le démon exerçait une forte pression su son crâne. Il hurla de plus belle et le démon ressera son étreinte, jusqu'à boyer le crâne du soldat. Les restes de celui-ci chutèrent sur les dalles qui acceuillaient maintenant un ruisseau de sang, coulant lentement et méthodiquement vers le bout du couloir. La chose se retourna et commença une marche lente vers Sildralis, des restes de cervelle encore collés sur ses doigts métalliques. Il contempla alors le vieil homme, qui n'avait plus rien de son anxiété de la salle d'expérience. Le pauvre s'était uriné dessus et tremblait comme une feuille. Le démon dégaina l'épée du premier soldat et la jeta à terre, près du professeur. Il souleva ensuite ce dernier du sol de sa main libre et l'observa longuement. Sildralis en était sûr, si son visage avait put représenter des émotions, le démon montrerait maintenant un sourire de satisfaction. À ce moment, une lumière rouge éclaira le corps du monstre, pour laisser apparaître des volutes d'énergie warp. Ces dernières courrurent le long de l'exosquelette avant de traverser son bras pour rejoindre Sildralis. Une sensation inconnue et indescriptible s'empara du vieil homme alors même que cette énergie le parcourait. Mais soudain, toute cette concetration d'énergie explosa, et ce fut le grand noir.
Sildralis voyait le couloir et le démon, mais tout était différent, tout lui parraissait si lointain. Il leva la tête pour apercevoir une lumière apaisante et rassurante. C'est alors qu'il s'envola pour la rejoindre. Car il volait, il ne pouvait expliquer comment, mais il volait. Toute la douleur s'était envolée, Sildralis se sentait étonnement bien. Soudain, une force invisible l'arrêta. Il usa de toute ses forces mais il ne parvenait plus à avancer, pire, il reculait. Une sorte de magnétisme l'attirait irrémédiablement vers l'épée qui gisait sur le sol. Sildralis voulu crier, mais il n'avait plus de poumons, il voulu se débattre mais il n'avait plus de bras, il voulu courir mais il n'avait plus de jambes....il n'avait plus de corps. Il tourna la tête une dernière fois avant d'être définitivement aspiré par l'arme et put voir le visage du démon tourné vers lui. Toujours avec la même satisfaction dans les yeux mauves. Ensuite, Sildralis disparut et le noir revint.

Voilà, j'ai peut être laissé des fautes de frappe mais je me suis relu un maximum....

Pas de commentaires?

je croyais en avoir laissé mais manifestement non ...
j'adore beaucoup ce genre de court récit, crade dégueu malsain et tout, le tout en gardant une trame d'histoire logique et conscice, fin c'est le style ke j'aime moi

Je ne savais pas si on pouvait commenter, mais maintenant que j'ai la réponse, j'y vais :

Je n'ai lu que le premier texte et j'ai baissé les bras en voyant le second. Aère ta mise en page parce que là, ça ne motive pas à lire.

Concernant le premier récit : Sympathique histoire, on a envie d'en savoir plus. C'est un bon début de fluff.
Par contre, je ne suis pas certain que ça soit totalement crédible par rapport au fluff 40K. Le gars qui a droit d'audience auprès des hauts seigneurs de terra qui lui filent une lune, ces hommes qui lui ramènent tranquillou une arme démon bien balèze sans que l'inquisition ou les eldars ne sourcillent, le fait que le gaillard ne bosse pas pour Mars,...
Mais c'est un récit intéressant sqi on fait abstraction de ces éléments.

oui l'aération de récit est importante, mais si on ne fait pas son puriste 40k, ca pete

C'est vrai, sorry pour la longueur du texte, faudra que je le divise en paragraphe, mais quand je l'ai écrit, il était 2h du mat et j'avais pas pensé à des trucs comme ça.....

Sinon, le fait que les eldars ou quoi soient pas au courant, c'est parce qu'il a fait ses manigances trop près de l'oeil....ou un truc du genre, quand à l'inquisition, ils peuvent pas être partout à la fois.....

Pour l'arme démon, elle est pas si balaize, c'est juste pour donner un côté dramatique à l'histoire......(les mots qui font peur tout ça, le guerrier ultime, en fait il dépasse pas le puissance d'un seigneur du chaos le cyborg, c'est ni un prince démon, ni un démon majeur, c'est juste un "démon moyeneur")

Et puis pour Mars, il a travaillé pour eux, mais grâce à sa fortune et son pouvoir, il est vite devenu indépendant, c'est vrai que je l'ai pas dis....

Mais je te conseille de lire la suite, si tu trouves le courage, ou alors tu attends sagement que je le découpe et te le serve sur une assiette, comme tu sens.... (suite à ton commentaire, je pense que je vais poster prochainement une version plus facile d'accès....)

inclus du metal et de la bière dans ton récit moi que je dis !

Sinon, j'ai déjà les idées pour la suite, et je vais garder ma typographie : en italique, l'histoire et en gras, les textes d'ambiance.....je poste tout ça dès que je me sens prêt....

je trouve que le texte en gras est plus chaint à lire ... mais c'est mon avis

Bon alors voilà....j'ai aéré, et j'ai même réécrit la fin...merci qui?
(en plus j'ai même mit en italique pour faire plaisir à Chris... )

La salle n'était éclairée que par la faible lueure des néons blancs suspendus au plafond, et pourtant, on se serait cru en plein jour. La poussière s'était rendue maître des lieux depuis fort longtemps, et les étagères semblaient avoir des siècles. Les dalles de pierre étaient presque toutes fendues, comme suite à de violentes explosions. Sildralis se frottait les mains de satisfaction en contemplant l'exosquelette parfait d'une demi-tonne, dressé au centre de la pièce. Cette oeuvre représentait des années de travail ainsi qu'une fortune colossale, mais c'était bien peu en comparaison du rêve de toute une vie, qui allait prendre forme dans quelques instants, sous ses yeux. Le vieil homme caressa sa barbe du bout des doigts, tout en vérifiant une dernière fois les cercles d'invocations tracés sur le sol, autour du géant d'acier. Le professeur sentit l'allégresse monter en lui tandis qu'il s'emparait des épais volumes qui allait lui permettre de réaliser l'enchantement. Toute sa vie il avait attendu cet instant, et plus particulièrement ces dix dernière années, lorsqu'il avait entrevu la solution.

Sildralis quitta prestement la cage de protection et appuya sur une commande située sur son bureau. Un serviteur, entièrement mécanisé pour l'occasion, vint traverser la pièce, tenant entre ses bras l'artefact maudit. Une faux énorme et dotée de plusieurs yeux près de la lame, véritable écrin pour l'âme d'un démon puissant surnommé le Fils des Dieux selon d'antiques légendes. Les roues du serviteur effectuèrent un virage complexe avec un bruit strident pour que celui-ci puisse installer la chose dans la main gauche de l'exosquelette, avant de repartir par le même chemin. Tout excité à l'idée de ce qu'il faisait, Sildralis appuya alors sur le bouton suivant, qui fit entrer à sont tour un serviteur mécanique. Celui-ci tenait une chaîne rouillée dont émanait une lueur rougeâtre. La petite machine enroula cette celle-ci autour de l'avant bras de l'androïde, puis fixa sont extrémité à la faux. Lorsque le serviteur fut partit, Sildralis referma la porte de la cage et ouvrit l'épais volume dans un nuage de poussière. C'est alors que Sildralis commença l'incantation. Il ne parlait pas, il chantait, et dans un langage inconnu de l'homme. Des volutes d'énergie visibles à l'oeil nu s'envolèrent des signes cabalistiques inscrits sur le sol. La lumière rouge de la chaîne s'intensifia et l'atmosphère devint encore plus lourde. La lumière des néons déjà faible parut chanceler à plusieurs reprises, rendant la lecture difficile pour le vieil homme. Mais ce dernier ne se découragea pas, redoublant d'ardeur, il termina l'incantation de sa voix la plus forte. Un éclair de lumière l'aveugla et la pièce fut ensuite plongée dans l'obscurité complète.

Pendant plusieurs secondes, Sildralis se demanda si il avait échoué mais réalisa vite que la lueur de la chaîne croissait à vue d'oeil. L'éclairage revint subitement et Sildralis put voir des arcs électriques d'énergie warp parcourir l'arme pour aller traverser le coprs cybernétique. Une longue plainte se fit entendre, semblable à un cri de douleur émanant du néant. Un vent sortit des enfers fit voler les cheveux du vieil homme alors que le corps d'acier changeait de couleur. Puis soudain, tout redevint calme, le vent disparut et la lumière retrouva une intensité normale. Le regard de Sildralis ne quittait cependant pas l'androïde, dans l'attente d'un signe. Ce signe survint près de dix secondes après, lorsque les implants oculaires de la créature s'allumèrent à l'unissons. Sildralis pu deviner à travers ces yeux mauves une quantité d'émotions comme il n'avait jamais pu en percevoir chez les hommes. Son rêve se réalisait.

Mais il se rendit vite compte que ce qu'il y voyait était une profondeur immense, qui s'ouvrait sur une haine infinie. Sildranis prit peur au moment où la chose commença à bouger. Très maladroitement au début, mais avec plus d'aisance au fur à et à mesure que les secondes s'écoulaient. La créature avancait en direction du vieil homme, la main droite tendue vers l'avant. Sildralis revit la haine infinie au fond des yeux du démon, et abaissa vite un levier accroché au mur sur sa droite. Les grilles de la cage de protection furent rapidement parcourue par une quantité fénoménale d'énergie. Lorsque la main d'acier de la chose se fut rapprochée à quelques centimètres seulement, un fulgurant éclair bleuté traversa l'air pour la rejoindre et projeta la chose plusieurs mêtre en arrière. À ce moment, Sildralis sourit intérieurement, pensant qu'il faudrait beaucoup de temps pour étudier les compotements du démon et apprendre à communiquer avec lui afin de le dominer. Mais son regard fut attiré par une chose étrange qui venait de se former dans la main du démon. Un concentré violet luisait puissement entre ses doigts d'acier, semblant également absorber l'énergie de la grille de sécurtié. La lumière se remit à faiblir et Sildralis eut vraiment peur. Une peur qui le prit au ventre, sans qu'il puisse déterminer pourquoi. À ce moment, la chose courut vers la porte avec cette boule lumineuse au creux de la main, et un instant plus tard, une violente explosion ravageait la salle toute entière. Sildralis enfonça violemment un imposant bouton rouge en réalisant que la chose venait de détruire sa cage. Il traversa le sas qui s'ouvrait, au moment où des sirènes emplirent le bâtiment tout entier. En se retournant, Sildralis pu apercevoir les lueurs mauves à travers la fumée. Au fond de celles-ci, il cut y voir une sentation de jouissance qui avait prit la place de la haine. Traversant le couloir, Sildralis vint à la rencontre des hommes en arme de que les sirènes avaient alertés.
-Attention, dit-il. C'est une créature très dangereuse, il faut la neutraliser, et si possible, sans la détruire.
Les gardes confirmèrent et se placèrent en position dans le couloir tandis que Sildralis prenait de la distance. Un léger sifflement emplit les lieux au moment où tous les fusils lasers s'allumèrent en même temps. La porte du sas par lequel Sildralis était sortit vola en éclat et la fumée emplit le couloir. Les hommes entraînés ne tirèrent pas, attendant de pouvoir distinguer l'ennemi. Le sergent- chef appela quelques renforts par son oreillette, avant qu'un garde ne crie.
-Cible en visuel mon sergent, droit devant.

En effet, une lueur rouge percait à présent l'épais brouillard et les salves de laser criblèrent le couloir dans un sifflement plus intense. L'imposant shot-gun du sergent tira ses deux coups dans la direction de la chose dans bruit sourd et impressionnant, avant que celui-ci ne dû recharger. La silhouette, qui parraissait lointaine à travers la fumée, ne bougea pourtant pas. Le sol trembla alors que le monstre commençait à courrir. Les hommes ne l'apercurent qu'une seconde avant que l'antique faux ne décrivit un large arc de cercle et n'en tue trois d'entres eux. Les coprs sectionnés vinrent heurter le mur sur leur gauche, répendant de larges traces de sang frais. Les autres tirèrent quelques coups puis se replièrent avant que le monstre ne pu préparer un nouvel assaut. Sildralis fut terrifié par la puissance de la créature à laquelle il avait donné la vie. Il tourna les talons courru aussi vite que ses vieilles jambes le pouvaient. Il fut vite rattrapé par les trois gardes restants et le sergent-chef qui beuglait des ordres dans son oreillette, espérant être secouru rapidement. Il tournèrent au croisement et, n'entendant plus le moindre bruit de poursuite, s'arrêtèrent. L'un d'eux resta au coin en sentinelle tandis que les autres reprirent leur souffle avant de parler.
-Bon Dieu, c'est quoi ce truc, demanda le sergent en direction du professeur.
Mais celui-ci ne répondit pas, il était en train de pleurer. Son sanglot était maintenant tout à fait perceptible et les soldats se regardèrent en hésitant. Mais à ce moment, la sentinelle appela.
-Sergent, venez voir, je crois qu'il se passe un truc bizarre.

Sildralis tourna la tête, juste à temps pour voir la pointe de la terrifiante faux passer le coin et se diriger à toute vitesse vers le jeune homme. L'arme transperça son crâne et vint se planter dans le mur du couloir, entraînant la tête et son corps dans son mouvement. Les gardes poussèrent un cri d'effroi et l'énorme silhouette fit alors son apparition. Celui-ci retira son arme du mur d'un mouvement rapide qui fit se détacher la tête du corps de sa victime. Il la retira ensuite de sa main droite pour la lancer aux pieds de Sildralis. Le vieil homme épouvanté détourna les yeux, mais ne pouvait plus bouger son corps. Plus rien ne répondait et il du se résoudre à rester assis contre le mur, ses muscles tétanisés refusant de lui obéir. Les gardes crièrent ensemble et vidèrent leurs armes sur le monstre d'acier. Et lorsque le sergent envoya un puissant bolt de son shot-gun sur le torse de la créature, celle-ci recula sous l'impact. Ajustant son tir, il envoya le second projectile dans la tête du démon, qui recula de plus belle. Il entreprit ensuite de recharger son arme mais la chose avait retrouvé sa mobilité et franchit en quelques pas l'espace qui les séparait. Au moment où il eu finit et leva son arme, le démon était en face de lui. Ce dernier fit décrire à sa faux un arc de cercle vertical avec une vitesse démesurée. La pointe partant du sol vint se ficher dans le torse du sergent-chef par le bas, soulevant ce dernier de terre par la puissance du coup. Il lâcha son arme et une gerbe de sang jaillit de sa bouche alors que le démon le maintenait en l'air. C'est alors qu'il fit tournoyer son arme au dessus de sa tête et dispersa le cadavre du pauvre sergent dans tous le couloir, répendant par la même occasion son sang dans toutes les directions.

Les deux gardes couverts de sang et de viscères hurlèrent à l'unisson avant de tourner les talons pour fuir plus vite qu'aucun humain ne l'aurait fait. La créature de fer regarda au sol et frappa le shot-gun du pied pour le ramasser de sa main libre. Il le pointa, ajusta sa ligne de tir et fit feu sur les soldats. Le premier fut touché à la nuque et le projectil mortel vint exploser au milieu de sa gorge, figeant les yeux du garde dans le néant et détachant sa machoire inférieure. Celle-ci vint heurter le sol dans un bruit d'os quelques centièmes de seconde avant que le reste du corps ne vint percuter le sol pour répandre poussière et sang sur les dalles. Le second fut touché en haut de la cuisse droite, le bolt brisant net l'os et explosant dans les chairs. Le garde chuta sur le sol dans un cri de douleur, presque à côté de son compagnon d'infortune. Il commença alors à ramper dans la direction opposée à l'agresseur, espérant trouver une issue, du secours ou quelqu'autre forme d'aide. Le démon quand à lui, lâcha le fusil et avança, d'un pas lent et régulier vers le soldat. Il passa à côté de Sildralis mais sembla l'ignorer. Le vieil homme, lui, pleurait toutes les larmes de son corps tremblant, toujours incapable d'esquisser le moindre geste, paralysé par la peur. Lorsque le monstre fut arrivé à hauteur du garde qui tentait encore de ramper, il aggripa sa tête de sa main droite et le souleva de terre. L'homme se débattait autant qu'il le pouvait, mais le démon exerçait une forte pression su son crâne. Il hurla de plus belle et le démon ressera son étreinte, jusqu'à boyer le crâne du soldat. Les restes de celui-ci chutèrent sur les dalles qui acceuillaient maintenant un ruisseau de sang, coulant lentement et méthodiquement vers le bout du couloir. La chose se retourna et commença une marche lente vers Sildralis, des restes de cervelle encore collés sur ses doigts métalliques. Il contempla alors le vieil homme, qui n'avait plus rien de son anxiété de la salle d'expérience. Le pauvre s'était uriné dessus et tremblait comme une feuille. Les servo-moteurs de sa machoire vrombirent pour afficher un sourire sur la face métallique du démon, puis celui-ci marcha pour arriver près du professeur. Il souleva ensuite ce dernier du sol de sa main libre et l'observa longuement. Sildralis en était sûr, si son visage avait put représenter des véritables émotions, le sourire du démon serait un sourire de satisfaction. À ce moment, une lumière rouge éclaira le corps du monstre, pour laisser apparaître des volutes d'énergie warp. Ces dernières courrurent le long de l'exosquelette avant de traverser son bras pour rejoindre Sildralis. Une sensation inconnue et indescriptible s'empara du vieil homme alors même que cette énergie le parcourait. Mais soudain, toute cette concetration d'énergie explosa, et ce fut le grand noir.

Sildralis voyait le couloir et le démon, mais tout était différent, tout lui parraissait si lointain. Il leva la tête pour apercevoir une lumière apaisante et rassurante. C'est alors qu'il s'envola pour la rejoindre. Car il volait, il ne pouvait expliquer comment, mais il volait. Toute la douleur s'était envolée, Sildralis se sentait étonnement bien. Soudain, une force invisible l'arrêta. Il usa de toute ses forces mais il ne parvenait plus à avancer, pire, il reculait. Une sorte de magnétisme l'attirait irrémédiablement vers le démon, plus précisément vers la faux démoniaque. Sildralis voulu crier, mais il n'avait plus de poumons, il voulu se débattre mais il n'avait plus de bras, il voulu courir mais il n'avait plus de jambes....il n'avait plus de corps. Il tourna la tête une dernière fois avant d'être définitivement aspiré par l'arme et put voir le visage du démon tourné vers lui. Toujours avec la même satisfaction dans les yeux mauves. Ensuite, Sildralis disparut. Le noir revin, puis la douleur.