Utilité du défi

Quelle est l'utilité de faire un défi? On peut de toute facon choiisir de bastonner sur le héros dans l'unité. Ca rapporte des points supplémentaires à la résolution?

C'est une question basique mais je préfère avoir les idées claires.

j'ai tout supprimé parce qu'il y a énormément de confusion ici, en tous cas j'aimerais que tout le mondde aille relire ses règles concernant le défi.

Un personnage ne lance pas un défi à un autre personnage ( ni sur un autre personnage ) ; il lance un défi, point.
Chaque perso est libre d'en lancer un, en commençant par ceux du joueur dont c'est le tour.
L'adversaire est ensuite libre d'envoyer n'importe lequel de ses personnages, champions compris, pour relever le défi.
Les blessures supplémentaires comptent quand même dans le résultat de combat.
Si aucun des persos adverses ne le relève un d'eux doit aller se cacher, et et c'est celui qui a lancé le défi qui décide lequel ! A condition qu'il y ait moyen d'éviter le combat : si l'unité ne comporte qu'une seule ligne, ou est engagée sur tous les fronts, c'est foutu !


Il est donc idiot de lancer des défis à toute berzingue, car un héros menant un groupe de guerriers des clans ( mettons ) et chargeant un groupe de guerriers orques, pourrait en tuer trois, champion compris, et protéger son unité des coups ; pas grave si on lui riposte dessus, il est bien protégé, et donc l'unité orque a moins de figs qui peuvent riposter.
Dans certains cas, le défi peut aussi être une bonne excuse pour qu'un sorcier aille se planquer derrière ses troupes ( oh, zut, il ne pourra pas se faire buter par les guerriers de base ), donc c'est con de lui en lancer un ; il vaut mieux dans ce cas frapper tout de suite, sans sommation !
C'est donc un gros désavantage des Vampires Dragons de Sang, notamment, qui sont obligés de lancer des défis à chaque phase de corps-à-corps !

La plupart du temps, le défi est une mesure de protection un perso lance un défi soit :
Pour se protéger des coups ennemis.
Exemple : un héros elfe sur aigle qui charge dans des lanciers Asur, lance un défi ; si le champion le relève, le pauvre gars se prend tout dans la gueule et les 15 types derrière ne peuvent pas riposter. Evidemment, c'est plus intelligent de refuser le défi...
soit :
Pour protéger son unité :
Mettons que c'est un nécromant éthéré dans une unité de zombies, il lance un défi aux types en face, pour forcer l'unité en face à perdre ses deux attaques de champion (qui n'a pas d'arme magique donc ne peut pas blesser le sorcier ; le sorcier, quant à lui, fait sa petite attaque comme d'habitude)
Autre exemple: un héros avec E4, talisman de protection SI4+, monté, qui se bat contre des chevaliers ennemis, lesquels sont eux aussi menés par un héros maniant une lame anti-Svg d'armure : ce héros pourrait très facilement se découper trois puissants chevaliers malgré leur Svg 2+. En lui lançant un défi, le chevalier bien protégé contraint le héros ennemi à se farcir un ennemi beaucoup plus coriace... Surtout s'il n'y a pas ( plus ) de champion d'unité, et qu'il n'y a pas de place pour se cacher.

Enfin, certains personnages gagnent des avantages en défi. C'est le cas de Crom le Conquérant, qui booste ses attaques et peut relancer certains dés, ou de cet objet du Chaos qui permet de doubler les blessures infligées en défi. De tels personnages devraient systématiquement lancer des défis, même sur de simples champions, car cela leur permet de doubler le nombre de points de moral qu'ils rapportent à leur camp.

Voilà. Pour conclure, lancer un défi au mauvais moment peut se relever ausssi nul dans certains cas, qu'il est avantageux dans d'autres.
Chaque situation est diffférente et est à considérer comme un cas particulier.
Le défi n'est donc pas un luxe, pour faire combattre deux persos bourrins et pour la beauté du geste, mais un choix qui fait intégralement partie du jeu (en fait, le seul choix qui s'offre véritablement au cours de la phase de corps-à-corps, avec le choix des armes au premier tour). Le fait d'en lancer ou d'en relever un mérite donc autant d'attention et de réflexion que n'importe quel mouvement, lançage de sort ou tir.[/b]