Bon alors voilà, c'est un petit texte que j'ai écris il y a un moment déjà, mais comme Necromunda reviens en force, il faut que je vous le montre....
C'est une des nombreuses aventures de Nicodemus et sa confrérie, mon acien gang Rédemptionniste...
La Confrérie Millenium
Nicodemus était heureux....très heureux. La colonne de rédemptionistes avançait vite et bien, ils seraient normallement à l'atelier avant la nuit artificielle. Il était plus que temps, les armes manquaient cruellement de munitions et deux fusils étaient déjà hors d'usage. Siegmund se ferait un plaisir de remettre tout cela en état de marche une fois à destination, mais pour l'heure, il fallait marcher. Il faut dire que l'opération précédente avait été couronné d'un succès rare. Aucune blessure importante n'était à déplorer parmi la confrérie et le butin était gros. Plusieurs pièces d'archéothechnologie avaient été retrouvées sur les cadavres du mechanicum et Nicodemus imaginait déjà le prix qu'il pourrait en retirer auprès des habitants de Fallout City. Avec cet argent, ils pourraient se débarrasser de cet équipement standard pour quelque chose d'un peu plus performant. Toutes ces pensées se bousculaient dans la tête du prêtre rédempteur, si bien qu'il ne réagit pas tout de suite lorsque Dietrich requerra sont attention.
-Mon père! Insista-t-il. C'est important.
-Allons bon, qu'est-ce qui est important mon fils? Parle.
-Nous sommes suivit par des membres de l'Adeptus Mechanicum, il semble que leur groupe était séparé en deux lors de notre attaque d'hier.
Nicodemus voulu porter sa main au menton mais elle fut arrêtée par son imposant masque cérémoniel représentant un crâne. Il ajusta sa mitre et se retourna vers ses sujets.
-Mes amis, dit-il. Lesquels d'entre vous peuvent encore se battre?
Siegmund et Konrad vinrent se ranger à ses côtés et Dietrich leva la main derrière lui, avant de se rendre compte qu'il ferait mieux d'imiter ses camarades par souci de facilité.
-Très bien, continua-t-il. Nous allons monter à la rencontre de ses brebis égarées pendant que vous autres. Il exécuta un large signe de la main, englobant les guerriers qui ne pouvaient plus se battre pour des raisons techniques.
-Vous continuerez d'avancer avec notre butin vers Fallout City. N'ayez crainte, nous vous rejoindrons dès que nous en aurons terminé avec eux.
Le groupe se scinda et chaque partie prit le chemin opposé dans un silence de mort.
-L'Empereur nous garde, ajouta Nicodemus avant de tourner définitivement les talons.
À Peine quelques minutes plus tard, Nicodemus et sa bande aperçurent les silhouettes futuristes des mechanicum. À ce moment, Le prêtre rédempteur escalada un monticule de débris, pris une voix forte et autoritaire, et commença.
-Mes frères!
L'écho porta sa voix loin dans le dôme et les silhouettes distantes s'arrêtèrent.
-Je suis le prêtre Nicodemus, dirigeant de la confrérie Millenium, et chargé de la 117e croisade dans le sous-monde de la ruche. Je sais que vous péchez, je sais que vous commettez des actions impies, indigne des serviteurs de l'Empereur que nous sommes. Mais la Rédemption est clémente. Si vous acceptez de rejoindre nos rangs, vous serez pardonnés à jamais, et votre place à la droite de l'Empereur sera assurée. Écoutez ce que vous dis votre cœur!
Il lui fut répondu par une rafale de laser dans sa direction. Nicodemus vint se mettre à couvert, aux côtés de Dietrich, derrière un bloc de plastacier effondré. Siegmund et Konrad se cachèrent derrière une colonne effondrée sur la droite du chemin.
-Très bien mes frères, cria Nicodemus à travers la pluie de laser. Nous allons montrer à ces béotiens le deuxième visage de la Rédemption. Cela me paraît la seule option pour sauver leurs âmes.
À ces mots, il engagea un chargeur neuf dans son pistolet mitrailleur et alluma le moteur de son épée tronçonneuse, qui cracha un nuage de fumée acre. Les tirs continuaient de frapper le bloc de plastacier, envoyant de petits éclats dans toutes les directions.
-Occupez moi ces hérétiques, hurla Nicodemus vers Siegmund et Konrad.
Konrad chargea son fusil avec des balles tueuses et envoya quelques décharges de l'autre côté de son couvert. Siegmund lui, ne montra pas le bout de son nez, mais envoya plusieurs grenades à l'aide de son arme, dans une direction approximative. Plusieurs détonation sourdes se firent entendre et le tumulte des tirs s'estompa peu à peu. Nicodemus se tourna alors vers Dietrich.
-Je crois qu'un petit sermon serait le bienvenu mon fils. Que pensez vous du chapitre 33?
-Celui à propos du châtiment? Ne croyez vous pas....
-Je crois qu'il l'ont amplement mérité, mon fils.
Dietrich Sortit de son sac un imposant grimoire sur la couverture duquel on pouvait lire : « L'évangile selon Nicodemus ». Il chercha sa page un moment, puis commença à lire à voix haute.
-Les mutants et les hérétiques ne méritent pas de pitié. Leurs corps doivent subir milles tourments, car c'est le salut de leurs âmes.
Nicodemus se leva et sortit de son couvert pour arroser copieusement le mur derrière lequel s'étaient réfugiés ses ennemis. Konrad fut touché par un laser à l'épaule. Une odeur de chair brûlée se fit sentir alors qu'il gémissait. Siegmund s'arrêta de tirer et allonga son amis sur le sol, après lui avoir mis un bandage douteux, composé de haillons de tunique. Dietrich se leva à son tour et continua.
-Tous les hommes et toutes les femmes qui commettent des péchés et qui refusent la Rédemption doivent mourir pour être lavés de leurs excès. La mutilation physique accorde plus de chances aux âmes pour trouver la Rédemption. Plus le corps souffre, plus l'esprit est propre. Il s'agit donc de ne point ménager nos moyens.
Voyant une faiblesse dans le feu ennemi, Siegmund se risqua à découvert et put viser tout le temps nécéssaire pour envoyer une grenade juste derrière l'abris des mechanicum. Ils sortirent en hurlant avant que l'explosion n'en tue un sur le coup et envoie des débris sur un large périmètre. Nicodemus, qui s'était remis à couvert, tira plusieures rafales dans leur direction, de façon a porter à nouveau l'attention sur lui. Dietrich, lui, avançait toujours au milieu des combats.
-La mort par immolation reste le meilleur moyen de s'assurer qu'une âme soit sauvée. En effet, le feu purifie tout ce qu'il brûle et plus le corps brûle longtemps, plus les chances salvatrices sont grandes. Il nous appartient donc de sauver autant d'âmes que possible, en vue de l'apocalypse prochaine.
Il était maintenant à seulement quelques mètres de l'ennemi. Ceux-ci qui tournèrent leurs armes dans sa direction au moment où lui, pointait son épée vers eux.
-Ainsi soit-il, Amen!
Il actionna une petite valve qui ouvrit grand le tuyau qui allait du petit allume feu accroché à la garde de son épée jusqu'à la paire de bombonnes situées dans son dos. Une gerbe des flammes d'une puissance inouie dévora en un instant les trois mechanicum en face de lui. Il se roulèrent sur le sol, dans l'espoir vain de voir les flammes se calmer, mais ils étaient enduis d'un produit gluant et inflammable, libéré par l'exterminator de Dietrich. Celui-ci s'avança calmement et admira les corps en combustion. Nicodemus vint le rejoindre. Il avait éteint son épée tronçonneuse en voyant les survivants prendre leurs jambes à leur coup.
-Très belle lecture mon fils, le commenta-t-il. Du grand art.
-Merci monseigneur, je crois que nous avons pu sauver ces âmes.
-Et c'est grâce à vous, ils vous en remercient.
Le petit groupe fit alors demi-tour et accéléra son pas pour rattraper leurs compagnons. Nicodemus en tête. Les pensées se bousculaient à nouveau dans son esprit. Il les chassa rapidement et se rendit compte qu'il était à nouveau heureux, heureux d'en avoir fini si vite....