Séides d'Aazarh
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Forum du Club de jeux de figurines de Louvain-la-Neuve : les Séides d'Aazarh
 
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 Le scorpion n'abandonne jamais

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Indiana Jokes
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MessageSujet: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 21:08

Bon, voilà, j'installe mon petit récit dans la section appropriée.....pas de commentaires merci, ou alors, créez vous une section pour ça...)

Pour ceux qui ne le savent pas, j'ai écris un background qui a pris des proportions énormes pas la suite....il est basé sur l'univers de 40k, il parle du chapitre des red scorpions...

Pour information, j'aurais aimé vous envoyer le tout par chapitre, mais comme c'est trop long, je vais faire ça par partie de chapitre....bonne lecture....


Le scorpion n'abandonne jamais



Chapitre 1


Ultimus Tertius... un monde ruche à la bordure du Segmentum Solaris et récemment tombé sous les assauts des fanatiques du chaos. Ultimus 1, la cité ruche principale, était tout ce qu'il y a de plus banal, avec une hyperstructure en plasbéton réglementaire et des créneaux fortifiés sur les hauteurs. Pourtant son imposante masse donnait une impression de grandeur des temps anciens. Peut-être était-ce dû à la décoration gothique de type baroque qui ornait chaque recoin de la ruche, ou bien encore à la couleur qu'avait prit la ville suite à une exposition prolongée au soleil terne de ce système.

Dans la soute principale dont les murs métalliques luisaient d'un bleu ciel, le sergent Julius resta un moment absorbé par le paysage qui défilait à travers le hublot de son thunderhawk. Perdu dans ses pensées... Il imaginait la vie des citoyens impériaux dans ces rues avant que le chaos ne s'en empare, une vie de servitude envers l'Empereur Dieu de l'humanité dont il connaissait les joies et les peines. Le bonheur de fonder une famille, loin de la guerre, protégé par la Garde Impériale, de se sentir utile et indispensable dans la grande machine qu'est l'Impérium. La douleur du travail acharné dont ils avaient la tâche et la malnutrition dont certains souffraient... Mais cela faisait maintenant plus de douze ans qu'il n'avait pas été en contact avec des populations ouvrières. A chaque fois il ne combattait que sur des mondes souillé par le chaos à un point tel que toute vie humaine en avait disparus.

Un rapide coup d'oeil sur la carte électronique incrustée dans son avant bras lui permit de contrôler leur position au sein de la formation adoptée par les deux transports escortés par les trois land speeders de classe « tornado ». Ils étaient disposés à intervalle pour permettre d'anticiper une attaque venant de tous côtés.

Un bruit de porte coulissante automatique vint tirer Julius de ses songes. Le chapelain Gabriel entra, martelant le sol de ses lourdes bottes blindées, bientôt imité par cinq marines aux armures ouvragées d'un noir luisant. Ils s'arrêtèrent devant Julius qui s'agenouilla devant Gabriel avant que celui-ci ne le salue. Le chapelain le regarda longuement avant de lui adresser un signe de main pour l'autoriser à se relever. Julius revint lentement sur ses deux jambes et contempla le guerrier à travers la visière de son casque. Son armure d'un noir luisant était couverte de parchemins anciens et de seaux de puretés. C'était la première fois que Julius apercevait le space marine sous les ordres duquel il venait d'être transféré. Il dégageait une aura de puissance et sa sagesse pouvait se sentir dans chaque mot qu'il articula ensuite.
-Je suis venu voir où en étaient vos préparatifs, nous serons devant les lignes ennemies dans quelques minutes.
-Nous sommes tous prêts votre honneur, lui renvoya le sergent.
-Parfait! Moi et mes gardes allons descendre les premiers, je vous attendrais avec vos hommes sur l'objectif n°3, compris?
-Oui votre honneur!
-Bien, ne soyez pas en retard.
Sur ces mots il fit un signe aux vétérans derrière lui et emprunta le couloir qui débouchait sur le sas de sortie. Ils s'arnachèrent tous les six dans leurs imposants réacteurs dorsaux avant de se préparer à sauter. Le voyant vert s'alluma dans le coin de l'habitacle et la porte s'ouvrit dans un grincement sourd. L'aspiration était énorme à cause de la vitesse de l'engin et sans son émetteur radio implanté dans son casque, Julius n'aurait put entendre les ordres que donnait le Réclusiarque.
-Pour l'Empereur! lança-t-il d'un ton héroïque.
Ce cri fut répété par tous les marines à bord. La porte se referma et le bruit des moteurs du thunderhawk emplirent à nouveau le lieu.

Julius repartit vers le fond de la soute blindée d'un pas rapide afin de constater que tous ses hommes étaient impatients d'en découdre avec l'ennemi. Il les regardas un par un et décela en eu une ardeur pour le combat émanant de leurs coeurs. Son regard s'arrêta ensuite sur les six motos de combat entreposées à l'arrière dont les carlingues noir de jais luisaient faiblement sous la pâle lueur des néons. Le jeune chapitre des Red Scorpions ne partait jamais au combat à pied, considérant l'infanterie trop lente pour être efficace. Il s'assit lentement sur son engin personnel qu'il avait entretenu avec passion pendant près de sept ans maintenant. Il alluma son moteur et le fit vrombir de toute sa puissance, rapidement imité par ses camarades. Le déchaînement des motards arriva même à couvrir le bruit incessant de la machinerie du transport pendant quelques instants.

Pendant ce temps dans la cabine de pilotage, Jerhain reçu la confirmation qu'il attendait de la part des pilotes du deuxième transport. Grâce à une carte topographique précise de la région, il repéra sans mal le point de descente prévu : une grande artère principale située à 11km au Sud-Ouest de la place d'honneur, leur objectif. Les deux vaisseaux d'acier entamèrent soudainement une descente rapide vers la ville, suivit de près par leur escorte. Un tumulte nouveau se fit entendre alors que l'escadron essuyait déjà les premières salves anti-aériennes. Les land speeders décrochèrent et partirent occuper cette nouvelle menace, le temps nécessaire au débarquement. Celui-ci ne dura que quelques instants. Ignorant les voyants rouges qui clignotaient dans la cabine, le pilote descendit encore plus bas, jusqu'à ce que l'appareil ne se trouve plus qu'à une demi-douzaine de mètres au dessus du sol, tout en refusant de sortir les trains d'atterrissage. Évitant avec soin les obstacles qui se dressaient sur la route, il ouvrit la trappe arrière qui lui obéit instantanément. Dans la soute, Julius donna l'ordre de débarquement avant même que la trappe ne soit totalement ouverte et lançant son engin à pleine puissance. Les motards hurlèrent et jaillirent par la soute du transport alors que celui-ci volait toujours. L'impact avec le sol fut violent, mes les motards de Julius étaient des pilotes qualifiés parmi les spaces marines et ils récupérèrent vite le contrôle de leurs engins, sans réelle difficulté. Refermant sa trappe, le thunderhawk reprit rapidement de la hauteur, avant de disparaître dans le ciel, suivit par le deuxième qui avait effectué la même manoeuvre. Les deux escouades de motards ralentirent, afin d'améliorer leur emprise sur la route. Quelques centaines de mètres plus loin, Julius apercevait les premières fortifications ennemies, et les combats qui y faisait rage. Le réclusiarque attendait probablement ses renforts...
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MessageSujet: Re: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 21:10

Une nuée d'oiseaux aux longs becs s'envolèrent, chassés par le bruit. Les bâtiments usés reflétaient la pâle lumière de l'aube sur la Place Impériale. L'aquila doré reluisait particulièrement en son centre tandis que les ombres reculaient au fil des heures. Plusieurs amas de décombres abritaient maintenant des charognards venus se repaître des cadavres qui y étaient ensevelis. Les derniers affrontements entre gardes impériaux et cultistes du chaos avaient été rudes. La place arborait à présent plusieurs cratères circulaires, témoins de la violente bataille ayant eu pour but de récupérer la cathédrale deux jours plus tôt. Cette dernière s'élevait pourtant bien haut vers le ciel, ne montrant aucun signe d'insalubrité, au contraire. En effet, étant le seul bâtiment en si bon état, elle paraissait encore plus resplendissante qu'auparavant, bien plus imposante que l'administratum qui avait enduré l'assaut principal des forces impériales.

Hieronimo leva son bouclier pour parer le coup maladroit qu'un culstiste tentait de lui asséner. D'un vif arc de cercle de son épée énergétique, il sectionna le bras de ce dernier qui poussa un hurlement de douleur en s'effondrant au sol. Tout autour de lui, les combats faisaient rage...
Il vit le réclusiarque Gabriel arracher la tête d'un adversaire d'un simple revers de son crozius arcanum qui était maintenant couvert de sang frais. Le cris poussé par un ennemi dans son dos le fit se retourner et il vit une massue primitive hérissée de clous s'abattre dans sa direction. Le coup en traître ricocha contre son armure énergétique et Hieronimo perfora le ventre du cultiste de quelques bolts bien ajustés, mais celui-ci ne tomba pas. Arborant une grimace particulièrement rouge, il avait une main sur sa blessure et fit mine de vouloir frapper Hieronimo avec l'autre, qui tenait encore cette massue difforme. Un éclair d'énergie traversa l'air puis la tête de l'homme corrompu avant qu'il n'ait pu terminer son geste.

Les cadavres d'une vingtaine de cultistes du chaos gisaient maintenant sur le sol qui avait adopté une couleur carmin, luisant à la pâle lueur du soleil lointain. Les spaces marines ne déploraient encore aucune pertes contre un ennemi nettement inférieur... pour l'instant. Les vétérans étaient tous enflammés par la rage de vaincre du chapelain qui récitait les litanies de la haine sur la fréquence commune. Pourtant au nord, des équipes de lances-flammes lourds se dirigeaient maintenant dans leur direction, traînant derrière eux d'énormes réservoirs de prométhéum orange vif. Hieronimo ne douta pas un instant que les cultistes soient capables de déverser un torrent de flammes au milieu de la mêlée, sans se soucier du sort de leurs alliés.
-Des lances-flammes votre honneur, lança-t-il vers la forme noire qui se situait à quelques mètres seulement.
-En effet, préparez vous! Nous allons peut-être devoir nous replier, renvoya-t-il par interphone.
Gabriel régla la fréquence de son vox et parla.
-Ici un, cinq vous me recevez?
-Un, ici cinq, je vous reçoit parfaitement.
-Nous avons besoin d'un soutient aux coordonnées 27.04, près de l'objectif n°3, vous croyez que vous pouvez faire ça pour nous?
-On s'en occupe!Terminé.
Gabriel se tourna vers Hieronimo et lui fit signe que tout allait bien.

Quelques instant plus tard, un vrombissement se fit entendre distinctement dans les airs. Des projectiles fusèrent près de la position des marines d'assaut tandis qu'un des land speeders, qui avait terminé sa diversion, traversait maintenant l'avenue et mitraillait les alentours de son canon d'assaut. Un des bidons de prométhéum fut touché par les projectiles hautement véloces et se consuma dans un brasier gigantesque, emportant avec lui une dizaines de silhouettes vêtues de flammes. Le véhicule antigrav reprit de l'altitude et Hieronimo put apercevoir le bref signe de main de l'artilleur dans leur direction.

Le mur de flammes empêchait les renforts ennemis de rejoindre le combat. Certains fanatiques tentèrent en vain de traverser le feu le plus vite possible mais périrent tous dans une odeur de chair carbonisée prononcée. Plusieurs cris intelligibles, probablement des malédictions, se firent entendre de derrière les flammes. A ce moment, un nouveau tumulte leur parvint depuis les rues adjacentes alors que les motards arrivaient en trombe dans un nuage de fumée. Ils traversèrent la place pour venir à la rencontre des marines d'assaut, qui continuaient de tuer, toujours plus d'ennemis qui ne semblaient pas avoir l'intention de laisser le moindre pouce de terrain. Les cultistes, près de cinq fois plus nombreux, commençaient à déborder l'escouade réclusiam qui devenait maintenant forcée de reculer. Sans hésiter, Julius donna un nouvel ordre de formation et les motos s'alignèrent de façon serée... sans pour autant ralentir. Lorsque les cultistes comprirent la manoeuvre, il était trop tard! Les engins vrombissant leur roulèrent dessus au sens propre, dans un bruit d'os brisé. Les quelques survivants s'éparpillèrent avant d'être éliminés par le reste de l'escouade du chapelain qui étaient maintenant sûrs d'annihiler l'ennemi.
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MessageSujet: Re: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 21:10

Des cierges étaient encore disposés sur l'autel dédié à l'Empereur-Dieu et seules quelques toiles d'araignées venaient donner un aspect abandonné à l'imposant édifice. Plusieurs vitraux couverts de poussière permettait à une faible lumière d'éclairer l'allée principale. Un silence de mort reignait en maître sur la cathédrale délaissée pendant maintenant un mois entier. Plusieurs statues de saints ornaient les murs intérieurs dans le hall, supportant les ogives ouvragées mises en place quelques siècles plus tôt par des artisans impériaux. L'air était empli d'une atmosphère usée, comme si les pierres pouvaient raconter ce qu'elles avaient vécu par leur odeur vieillie. Des bancs qui étaient autrefois disposés en colonnes gisaient maintenant au milieu du bâtiment, à moitié détruits pour la plupart.

La porte s'ouvrit dans un grand fracas tandis que Gabriel, exaspéré par le refus de s'ouvrir de cette dernière, avait projeté sa botte métallique en son centre. Un nuage de poussière se souleva alors qu'il entrait rapidement, suivit par ses vétérans. Il se dirigea directement au fond de la pièce et s'agenouilla. Il pria, pria l'Empereur pour cette victoire en son nom, pour l'âme de Dante, qui avait péri honorablement aujourd'hui... mais sa méditation fut vite interrompue par plusieurs coups de feu. Un groupe de cultiste venait d'émerger par la porte principale et mitraillait tout ce qui leur paraissait ressembler dans l'obscurité à un marine. Gabriel se maudit un court instant d'avoir envoyée les motards au point d'évacuation avant de dégainer son épée énergétique et son crozius qui n'avaient connu que quelques minutes de repos. Allumant ses réacteurs, il bondit en avant et atterrit au milieu des adorateurs presque aveugles qui paniquèrent. Ils manquèrent leur cible d'un bon mètre car celle-ci se déplaçait à grande vitesse... ils n'eurent pas droit à une seconde chance. D'un revers rapide il démembra cinq de ses adversaires avant qu'ils purent tenter quoi que se soit. Les restes sanguinolents d'un cultistes coupé en deux se répandirent sur le sol tandis que les marines d'assaut venaient épauler le chapelain. Lorsque tous les ennemis furent tombés sous les coups rapides des red scorpions, Gabriel se tourna vers Hieronimo:
-Faites envoyer le message suivant à l'unité du capitaine Curthis, je veux tous ses hommes pour sécuriser ce périmètre dans une heure, c'est clair?
-Limpide votre honneur!
Il se tourna ensuite vers ses hommes.
-Nous évacuons immédiatement! Redéploiement sur l'aire d'envol A27 dans dix.
Et dans un sifflement sourd, ils s'envolèrent...

Le petit héliport suffisait tout juste à aceuillir les deux imposants thunderhawk ténébreux dont les moteurs tournaient encore. Il se situait suffisamment loin de la métropole pour qu'ancun risque d'attaques ennemies ne vienne perturber les évacuations. La pâle lueur du couchant envoyait maintenant ses reflets sur les carlingues des engins au repos. Une légère brise sifflait entre les plaques d'acier et de céramite, libre de son chemin, loin des hautes tours de la ville. Une fumée grise s'échappait des endroits ou les technoprêtres affairés réparaient les quelques égratignures qu'avait subit le transport 1. Ces hommes-machines avaient leurs bras couverts d'instruments divers, allant du fer à souder à la perceuse, en passant par la scie circulaire et leurs têtes étaient semblables à celles des insectes terriens appelés « mouches » dans le sens ou de nombreux capteurs et instruments de mesure venaient orner leurs yeux qui avaient perdu leur humanité bien des années auparavant. Plusieurs chasseurs impériaux survolaient la zone à intervalles réguliers, effectuant leur ronde habituelle dans le secteur « sous contrôle », en générant un bruit qui assourdissait à tel point que toutes les conversations s'arrêtaient durant leur passage. Lorsque les motards eurent terminé leurs préparatifs de départ, Julius sortit et admira une dernière fois la cité en phase de venir compléter le tableau de chasse des reconquêtes de l'impérium. Pour combien de temps cette fois, se demanda-t-il... mais ce n'était plus de son ressort. Leur mission ici était terminée, ils allaient maintenant rentrer à bord de L'Apocalypse, la barge de bataille des Red Scorpions qui les enverrait la ou le besoin s'en ferait sentir, vers une autre mission au nom l'Empereur Dieu de l'humanité...
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MessageSujet: Re: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 21:26

Chapitre 2

Faustus était content, il ne put s'empêcher d'afficher un sourire de soulagement en consultant les estimations de son ordinateur de bord. Son passage à travers le warp s'achèverait bientôt, dans moins de 24 heures. Le capitaine déposa la tablette cyberdata sur les panneaux de contrôle et tourna son attention vers les écrans verts situés sur sa droite qui indiquaient les informations sur l'état du vaisseau... tout était impeccable, jusqu'à cette odeur de nettoyant javel qui embaumait l'air de la cabine de pilotage. Le Culminus traversait maintenant l'espace à une vitesse convenable pour un vaisseau marchand, se dirigeant en ligne droite au travers de la 4e dimension. Faustus n'aimait pas voyages warps, trop de rumeurs circulaient sur des flottes entières à jamais égarées dans l'immensité de l'aethirium. Le second de Faustus était occupé à relever le cyber courrier quand les signes avant coureurs se montrèrent. L'astropathe du vaisseau devint incroyablement nerveux tandis que les écrans de positions émirent une sifflement rapide avant de s'éteindre aussi sec que si le courant avait été coupé. Pris de panique, Faustus se rua sur le poste de pilotage sans pour autant parvenir à se faire obéir de l'immense masse métallique dont il était le capitaine. Aussi impossible que cela puisse paraître, le vaisseau s'arrêta net au beau milieu de l'espace alors qu'il était en plein voyage warp quelques secondes plus tôt. Éberlués, les membres d'équipage n'en croyaient pas leurs yeux... le vaisseau venait de se mettre en orbite d'une planète inconnue sans en avoir reçu la commande. Il y eut une violente secousse et l'astropathe poussa un cri, tenant sa tête entre ses mains.
-Elle est réveillée, hurla-t-il. La chose, elle est réveillée... elle m'appelle, aaah.
Certains des câbles qui le maintenait branchés au circuits de l'ordinateur de bord se cassèrent alors qu'il gigotait dans tous les sens. Faustus comprit ce qu'il avait à faire, il sortit son pistolet laser de son holster et mis le psyker en joue... un peu trop tard. Une seconde secousse, encore plus forte, ravagea le vaisseau tout entier, expulsant Faustus contre le mur, dont le pistolet lâcha une courte rafale en direction du plafond. Au même instant, la tête de l'astropathe explosait tandis que tous les appareils électriques disjonctaient au même moment.

Faustus se releva pour constater l'étendue des dégâts. Très sévères, trop sévères pour pouvoir être réparés sans aide extérieur, pas en moins d'un mois en tout cas. Se croyant couvert de sueur, il s'épongea le front de la main gauche pour remarquer une substance presque liquide dont il était couvert... c'était de la cervelle! Avec horreur, il réalisa qu'il en avait sur toute la tête et se précipita vers ses toilettes privées afin de remédier à ce cauchemar. Il en sortit cinq minutes plus tard, après avoir remis sont déjeuné, et fit l'appel... personne n'était manquant à l'exception de l'astropathe, paix à son âme. Il pouvait se féliciter de disposer d'un équipage encore presque complet, et se désoler de n'avoir plus qu'un tas de ferraille en orbite en lieux et place de vaisseau. Mais le temps n'était pas aux lamentations! Si il voulait survire, il faillait se mettre au travail tout de suite. Il distribua une dizaines d'ordres pour le personnel de maintenance afin de vérifier l'état des moteurs, puis se tourna vers son second.
-Lieutenant! Débrouillez vous comme vous l'entendez mais trouvez moi où nous sommes.
-A vos ordres capitaine.
Il courut vers les écrans de contrôle restés noirs depuis l'incident et se mit à chipoter frénétiquement pour trouver un moyen d'en ressusciter un. Profitant d'un peu de répit, le capitaine se dirigea vers son fauteuil de commandement et s'installa confortablement. Après tout, le signal psychique avait été si puissant qu'il ne tarderai pas à attirer les servants de l'impérium, qui pourrait lui venir en aide. Soudain ,il réalisa qui si il pouvait attirer les alliés, il pouvait aussi attirer des choses bien plus effrayantes dont le nom importait peu. Il frémit à cette pensée...

Coyle n'avait pas perdu son temps, rebranchant un fil dans une dernière tentative, il ferma les yeux et pria l'empereur. Un son informatisé lui fit ouvrir les yeux aussi vite que si on l'avait frappé.
-Capitaine, venez vite... j'ai rallumé un processeur!
Faustus arriva à toutes jambes et pianota rapidement des ordres sur le clavier, il obtenu des réponses à ses questions quelques minutes plus tard.
-Anhortinae, murmura-t-il pour lui même.
-Il y a pas mal de civilisation là en dessous, fit remarquer le lieutenant Coyle. Vous croyez qu'ils nous ont repéré?
-Peut-être qu'ils vont envoyer de secours, lâcha un membre de l'équipage qui ne pouvait détacher ses yeux de l'écran.
-Peut-être sont ils simplement trop occupés avec leurs problèmes, répondit Faustus. Le choc psychique semblait venir de la planète tout à l'heure.
Il se leva et avança vers la vitre à l'avant du cockpit pour admirer cette immense planète qui luisait d'un vert clair avec les reflets de l'étoile située à quelques centaines de milliards de kilomètres derrière le vaisseau.
-J'espère qu'on aura vite finit de réparer les commandes pour quitter cet endroit au plus vite, il me file la chair de poule ce système, dit-il, toujours absorbé par le paysage.
Comme pour confirmer ses soupçons, un point jaune apparut soudainement sur l'auspex, récemment revenu à la vie.
-Capitaine, vaisseau en approche à 15h, contact dans une minute, qu'est-ce qu'on fait?
-Des alliés?
-Difficile à dire capitaine, structure standard d'un vaisseau astartes mais il refuse toute liaison radio.
-La radio est opérationnelle?
-Depuis quarante secondes, toutes les fonctions sont en train de revenir commandant, répondit un technicien.
-Liaison avec les moteurs? Interrogea Faustus.
-Non mon capitaine, contact dans trente-cinq secondes.
-Et nos armes?
-Hors services!
-Alors prions l'Empereur Dieu qu'il s'agisse d'alliés, c'est notre dernière chance!

Quelques secondes plus tard, une torpille à fusion fut tirée du croiseur de combat en approche. Aucun des membres de l'équipage n'avait pu distinguer l'étrange étoile à huit branches dessinée sur les flancs de l'appareil. Ils périrent tous lors de l'explosion spectaculaire qui s'ensuivit, elle put même être observée depuis la planète mais les habitants étaient tous cachés dans leurs maisons et avaient d'autres préoccupations que de regarder le ciel. Le lendemain, le mystérieux croiseur se posait non loin de l'aéroport situé près de la tranquille ville de Tornibaie, qui venait de connaître son lot de curiosité pour les siècles à venir.
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MessageSujet: Re: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 21:28

L'Apocalypse faisait maintenant route vers le système Khaerstill, emmenant avec lui l'élite de l'impérium vers un nouveau champ de bataille. Son imposante masse d'acier traversait maintenant le secteur du Segementum Solaris à une vitesse qui ferait envie à la plupart des croiseurs de la garde impériale. Ce massif vaisseau était peint avec le noir sombre caractéristique des Red Scorpions mais son carénage était maintenant usé par de nombreuses traversées sans entretient. En effet, le chapitre n'avait pas fait la moindre pose depuis déjà trois mois, allant de champ de bataille en champ de bataille sans prendre le temps de s'arrêter et faire le point. Et pour cause, il était le seul chapitre de l'Astartes présent dans ce secteur de la galaxie et devait donc se charger de toutes les missions de la zone. Et le moral des troupes ne se portait évidemment pas très haut pour un space marine. L'ennui gagnait peu à peu le coeur des valeureux guerriers sans que l'on puisse y faire quelque chose pour l'instant.

Seul dans sa cabine, Casear relisait pour la énième fois le codex astartes... pensant y découvrir quelque chose de nouveau. Mais comme à chaque fois, le guerrier referma le livre l'ai déçu et s'allongea sur sa couchette, les mains derrière la tête. La parie gauche de son visage émis un léger son hydraulique tandis que son oeil bionique faisait une dernière mise au point avant de s'éteindre. La moitié du visage de Casear avait en effet été arrachée lors d'un combat sur Verdus Prime et immédiatement remplacée par des implants bioniques. Avec le temps, le space marine s'était accoutumé à cette particularité. Si il voyait bien mieux à présent que la plupart de ses camarades, il regrettait les jours passés, quand il était encore capable de sourire sans que cela ne ressemble à une grimace. De plus, ne plus sentir une partie de son être était très désagréable, surtout quand il ne pensait à rien. Et là, il réalisait le sacrifice d'une vie de space marine. Toute sa vie, il la passerait avec ce handicap car il avait l'honneur de servir l'Empereur Dieu de l'humanité. Pour cela, il avait renoncé à son individualité et à son passé, mais c'est maintenant qu'il se rendait compte de ce que cela représentait vraiment. Il avait une vie avant, même si le lavage de cerveau quotidien la lui avait fait oublier, il savait pertinemment qu'il n'était pas né space marine. Quel hasard de se tourmenter maintenant avec ça et pas plusieurs dizaines d'années auparavant. Peut-être était il en train de changer? Peut-être que cette existence de servitude et d'honneur ne lui convenait-elle plus?

Casear chassa rapidement ces idées de son esprit et se concentra sur une prière à l'Empereur. Il n'eût pas le temps de commencer. Soudainement, il perçu une sorte de chuchotement à son oreille. Il se leva et inspecta les lieux. Il devait se rendre à l'évidence, la pièce était vide! Lorsque le chuchotement devint plus intense, il se retourna brusquement, sans pour autant découvrir la source de ce bruit. « Fou! Je deviens fou » pensa-t-il en massant ses tempes de ses gros doigts rugueux. Il frappa sa tête sur le mur le plus proche, qui émit un son métallique au contact de l'acier de son visage, dans l'espoir de faire partir les voix, mais sans effet. Il s'arrêta soudain, comme paralysé et la voix devint audible.
« Casear! Casear! » Criait-elle. « Écoute moi! Pourquoi m'avoir abandonné? »
La voix qu'il entendait était clairement celle d'une femme, une jeune femme.
« Reviens! Je n'en peux plus mon amour! » La voix s'intensifia une dernière fois: « Reviens! »
Casear s'écroula au milieu de sa cabine personnelle, les mains sur les oreilles.
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MessageSujet: Re: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 21:28

La porte coulissa sur la gauche et disparu derrière la cloison en plastacier de la salle privée du Maître de la Foi. Gabriel fit un pas seulement et attendit qu'on le laissât entrer. Un serviteur recourbé qui avançait sur un holo-champ vint se figer devant le chapelain. Après un léger réglage des ses implants oculaires, il tendit le bras en direction du corridor qui prolongeait l'entrée, invitant Gabriel à continuer son chemin. Celui-ci dépassa le servant et marcha d'un pas assuré jusqu'à une porte épaisse couverte d'inscriptions sacrées qui rendait l'armure ouvragée de Gabriel presque insignifiante. Les gonds en acier grincèrent sous l'effort lorsqu'elle s'ouvrit lentement, déplaçant avec peine sa masse colossale. Une lumière tamisée reignait de l'autre côté, presque jaune à travers les nuages d'encens qui flottaient ça et là. Plusieurs cierges dont les flammes avaient pris en teinte mauve et vacillaient à cause du courant d'air étaient disposés aux quatre coins de la salle.
-Venez mon ami, je vous attendais.
La voix venait d'une zone d'ombre, une ombre tellement épaisse que Gabriel n'y distinguait absolument rien. Mais lorsque la porte se referma brusquement derrière lui, des ténèbres brumeuses l'envahirent. Une silhouette se leva et avança vers lui.
-Cela fait longtemps Gabriel. Trop longtemps! Comment avons nous pu en arriver à nous voir si peu souvent?
-Je pense que depuis ma montée en grade je n'ai plus le temps pour rien d'autre.
-Oui, bien sûr. Mais j'ai à te parler.
-Pourrai-t-on faire ça avec de la lumière? J'ai du mal à m'habituer.
Un claquement sec se fit entendre et une lumière diffuse illumina la pièce. Gabriel put alors contempler les tapisseries et autres objets de valeurs dont les murs étaient couverts. Bratemius lui apparut alors, dans son costume cérémoniel, dont les toges pendaient jusqu'au sol. Des insignes Red Scorpions imprimés en rouge sombre couraient le long du vêtement de tissu.
-Toutes mes excuses, j'étais en méditation avant ton arrivée. Je voudrait d'abord te féliciter pour ta dernière mission, ton détachement à encore réalisé des prouesses lors de votre dernière mission.
-Je suis très flatté mais je doute que ce soit réellement l'objet de cette entrevue, je me trompe?
-Très bien, nous allons participer à la défense de la porte cadienne en vue de l'assaut chaotique. L'empereur en personne en a appelé à toutes les forces à proximité, il semble que la situation soit vraiment grave.
-Et en quoi cela me concerne-t-il?
-Entre temps, nous avons reçu un signal warp puissant émanant de la planète Anorthinae. Nous ne pouvons mobiliser le chapitre mais des ordres venant de très haut nous demandent d'aller jeter un oeil. Je suis désolé mais nous n'avons pas le choix. Toi et tes hommes allez devoir partir en reconnaissance sur cette planète et attendre la fin de la croisade noire pour que nous vous récupérions.
-Ce qui signifie que nous n'allons pas prendre part au combats sur cadia?
-Oui, je le crains. Il semble que ton destin se joue ailleurs désormais.
Gabriel serra les poings, camouflant à peine sa frustration. Il lança ensuite un regard froid à Bratemius. Celui-ci ne bougea pas d'un cil. Gabriel tourna rapidement les talons et disparu dans le corridor. Bratemius eu une mine désespérée, puis retourna s'allonger dans les coussins. De son côté, Gabriel marchait rapidement vers les baraquements, les idées se bousculant dans son crâne.
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MessageSujet: Re: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 21:29

La porte ventrale de l'Apocalypse s'ouvrit rapidement et cinq chasseur en émergèrent en sifflant. Il fusèrent dans le vide de l'espace, laissant derrière eux une traînée bleutée émanant des réacteurs encore froids.
-Alpha leader, demande confirmation de la formation...
-Alpha 1, je suis en position, terminé.
-Alpha 4 en position.
-Alpha 2, je suis là.
-Alpha 3, je suis juste derrière toi, terminé.
Ramal jeta un bref coup d'oeil sur les écrans de bord et y vit tous les chasseurs en « V ». Il appuya sur quelques commandes et ses réacteurs vrombirent un peu plus fort.
-Ici Alpha leader, je vous rappelle que plusieurs échos nous on fait penser que nous ne sommes pas seuls, alors ouvrez l'oeil et le bon!
-Bien reçu Alpha leader, clamèrent plusieurs voix dans le comm-link du chasseur de tête.
Ramal régla ses appareils et pris de l'avance sur la barge de bataille.

Pendant ce temps, sur l'Apocalypse, une poignée d'hommes sous le commandement du récclusiarque Gabriel embarquaient dans des thunderhawks de descente qui dormaient dans les soutes depuis plusieurs jours. Du carburant et des matériaux de constructions étaient placés dans des nacelles d'atterrissage, accompagnés par quelques serviteurs constructeurs. L'ambiance stressante qui régnait dans la salle de décollage mettait tout le monde à cran. Des regards envieux et compatissants s'échangeaient constamment. Puis, les portes se refermèrent, mettant fin brusquement à ce sentiment de jalousie qui était presque parvenu à naître dans le coeur des vaillants guerriers. Un compte à rebours lent et sourd commença, résonnant gravement sur les murs en fer du complexe.
15...14...13...12...

-Ici Alpha 3, mon auspex me signale plusieurs appareils à 14h. Une formation de six intercepteurs selon mon radar, non sept!
-Ici Alpha 4, je les vois aussi, terminé.
Ramal sentit l'adrénaline monter en lui, comme elle ne l'avait pas fait depuis de nombreuses années. Il attrapa son communicateur en envoya un bref résumé de la situation au officiers de l'Apocalypse. Il reprit ensuite les commandes de son appareil et prépara son armement pour les combats spatiaux, faisant préchauffer sa mitrailleuse laser.
-Ici Alpha leader, quelqu'un à un visuel?
-Chasseurs Hell Blade chaotiques, modèles pré-hérésie, identification du chapitre renégat impossible : 54% de probabilité d'appartenance au chapitre de l'Alpha Legion.
-Bon, très bien. Les vaisseaux de descentes sont vulnérables et je ne veux pas qu'un seul d'entre eux soit touché... alors on va recevoir ces hérétiques comme il se doit. Mettez vous en formation de combat derrière moi!
-Armes à portée dans vingt secondes
-Alpha 1 et 2, vous formez les ailes. 3 et 4, je vous veux juste derrière moi pour le tir de couverture.
Les chasseurs impériaux exécutèrent quelques cabrioles et revinrent se placer lentement en position. Ils prirent de la vitesse et un sifflement aigu se fit entendre en même temps que les mitrailleuses laser commençaient à chauffer.
-Huit secondes
La tension dans les cockpits si fit plus forte à mesure que les points jaunes sur les auspex se rapprochaient. Les Hell Blade ennemis semblaient briller d'un lumière noire, une lumière malsaine qui mettait mal à l'aise les pilotes.
-Contact...

-Ramal et ses intercepteurs nous signalent un mouvement ennemi près de la zone de lancement. Devons nous interrompre le largage? Demanda l'officier en communication du vaisseau.
-Ce n'est plus possible à présent, lui répondit Bratemius. Puisse l'Empereur veiller sur eux. Faites apprêter les canons avants, je veux que ces intrus soient vaporisés dès que nos troupes n'occuperons plus la zone.
-Bien votre honneur.
Bratemius fit une rapide prière et contempla le noir de l'espace qui serait bientôt parsemé de tirs lasers...

Ramal agrippa la commande de tir de son vaisseau et la mitrailleuse lui répondit aussitôt par une rafale rapide en direction des opposant, rapidement imité par ses coéquipiers. La riposte ne se fit attendre que quelques secondes, et fut plus intense que le craignait Ramal. Un échange violent commença ensuite, entre les vaisseaux maintenant face à face. Un de ses tirs traversa la verrière d'un Hell Blade, dont le pilote disparu dans l'espace, aspiré pas la décompression soudaine. Un hurlement déchira son intercom au moment où Alpha 1 explosa, ses réacteurs gravement atteints.
-Ne décrochez que quand je le dirais!
-Bien reçu Alpha leader, on attends votre ordre.
Un tir chanceux des loyalistes fit dévier un chasseur ennemi de sa trajectoire qui partit percuter son plus proche allié. Les deux vaisseaux explosèrent simultanément dans une gerbe lumineuse. Mais les deux formations n'étaient plus qu'à quelques dizaines de mètres maintenant, et il devenait plus facile de viser juste.
-Maintenant!
Les chasseurs loyalistes réalisèrent chacun un virage en vrille vers l'extérieur du combat, mettant leurs adversaires en mauvaise position pour la suite. Alpha 2 fut abattu pendant sa manoeuvre, touché à l'aile. Les chasseurs terminèrent ensuite un looping de façon à se retrouver juste derrière les Hell Blade confus. À seulement quelques mètres, les intercepteurs loyalistes abattirent rapidement deux des opposant de quelques rafales bien placées. Les chasseurs hérétiques tentèrent une parade pour revenir en position d'avantage.
-Dispersion et feu à volonté, ordonna Ramal.
Le combat s'acheva ensuite très rapidement, incapables de faire à nouveau face à leurs adversaires, les Hell Blade furent détruits sans pouvoir riposter.
-Bien joué mes amis, lança Alpha 4 sur la fréquence commune avec enthousiasme.
Ramal eut un sourire quand soudain, plusieurs points jeunes firent leur apparition sur son auspex.
-Ici Alpha leader, nouveaux contacts! J'en ai au moins neuf sur mon radar.
-J'en ai douze en visuel commandant! Où en sont les vaisseaux de transports?

Gabriel était très secoué sur son siège, complètement harnaché par de multiples sangles. Le bruit assourdissant des réacteurs empêchait toute communication, même par intercom. Et il savait que ce bruit s'intensifierait encore lors de l'entrée en atmosphère. Il tourna le tête autant que lui permettait sa position peu envieuse et regarda le visage de ses hommes. Aucun ne semblait montrer le moindre sentiment, mais Gabriel savait ce que chacun d'eux aurais voulu dire. Tous désiraient ardemment participer à la défense de la porte cadienne, donner leur vies pour protéger l'Impérium. Et cette mission de reconnaissance tombait vraiment mal. Gabriel aussi aurait voulu montrer son mécontentement, mais les principes même de son existence lui ordonnaient le contraire. Il n'était pas là pour discuter les ordres mais bien pour y obéir.

-On continue! On a pas le choix.
Ramal réarma sa mitrailleuse et fit pivoter son chasseur pour faire face à la nouvelle menace. Il poussa ses réacteurs à plein régime et entonna une prière à l'Empereur que ses camarades reprirent en coeur. Les premières rafales de laser fusèrent autour de son cockpit, mais manquaient encore de précision. Il alluma le mécanisme de tir automatique et vrilla sur lui même. Un tir vint arracher un morceau de son réacteur droit dans un bruit horrible. Perdant le contrôle de son appareil, Ramal le fit dévier et parvint à percuter un Hell Blade qui avait pris de l'avance sur ses congénères. Au moment où les deux derniers intercepteurs impériaux furent abattus, les thunderhawks et nacelles de transport avaient atteint l'atmosphère d'Anothinae, sans rencontrer le moindre problème.
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MessageSujet: Re: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 21:44

Chapitre 3


Les hautes herbes d'un jaune paille ondulaient tranquillement dans la prairie tandis que le soleil prenait une teinte rosâtre en prévision de son départ. La légère brise qui soufflait dans la vallée sentait bon la liberté. Casear se ressaisit et constata qu'il était seul. Il tourna sur lui même de façon à trouver un quelconque signe de vie, mais rien ne semblait se trouver à moins de trois kilomètres. La vue portait loin, aussi loin que l'oeil bionique de Casear pouvait distinguer les formes des arbres. Il engagea méthodiquement un nouveau chargeur dans son bolter et fut rassuré d'entendre le déclic de l'arme, indiquant qu'il était prêt. Et Casear commença donc à marcher, tranquillement vers le soleil couchant. Les senseurs de son armure lui indiquèrent une atmosphère parfaitement respirable, très riche en oxygène. Profitant de cette aubaine, Casear retira son casque et inspira lentement une longue bouffée d'air frais. Pour la première fois depuis longtemps, il se sentait bien. Étrangement bien même.
Soudain, un léger mouvement se fit sentir derrière lui. Avec une rapidité et des réflexes surhumains, Casear se retourna et pointa son arme:
-Plus un geste! Cria-t-il avec un voix qui se voulait menaçante.
Casear n'en croyait pas ses yeux, il avait en face de lui une jeune humaine. Elle était habillé de vêtements en tissu léger, dont les couleurs contrastait puissamment avec les hautes herbes. Il ne pouvait détacher les yeux de son visage, son visage si fin et à l'air si fragile...
-Mais enfin Casear, c'est moi, Neska, lâcha-t-elle finalement. Qu'est ce qui te prends?
Casear réalisa alors avec horreur que cette femme avait la même voix que celle qu'il avait entendu dans son crâne quelques jours auparavant.
-Qui es-tu, je ne te connais pas, dit-il.
-Tu n'as pas l'air d'aller bien, viens, rentrons à la maison.
Elle avança lentement vers lui. Il remit son arme en joue, sa voix était maintenant pleine de sanglots.
-Ne t'approches pas!
Elle s'arrêta aussitôt, l'air surprise. Casear tremblait de tous ses membres, il lâcha son arme, tomba à genoux et leva les yeux au ciel, son visage déformé par les larmes. Il poussa un cri.


-Hé du calme sergent!
Casear repris ses esprits au milieu d'une fumée grise et épaisse. Il sentit le harnachement du module autour de son corps et réalisa soudain qu'ils venaient d'atterrir. Le soldat Goran s'approcha de lui, enjambant plusieurs débris et fils électriques qui gisaient en sol.
-Sacrée descente pas vrai sergent? dit il en rigolant.
-Tu peux le dire soldat, que c'est-il passé?
-Si j'ai bien compris un de nos réacteurs a explosé lors de l'entrée en atmosphère, répondit Goran, tandis qu'il arrachait Casear à son siège.
-Des morts?
-Juste un des pilotes du munitorum.
Goran l'aida à se mettre debout et ils entreprirent de traverser l'habitacle dont la fumée ne semblait pas vouloir partir. Goran était grand pour un marine, ce qui est très grand pour un humain. Ce n'était pas un mauvais combattant mais son véritable atout était son optimisme sans faille qui évitait sans cesse aux pires moment de solitudes de s'éterniser. Et ce don allait être très pratique aujourd'hui, Casear le sentait. Ils sortirent par le sas de l'engin à demi ouvert qui laissait filtrer une faible lumière verte. Ils débouchèrent sur une petite clairière au milieu des arbres exotiques, où tout les membres de son escouade l'attendaient en cercle.
-Il y a pas à dire sergent, c'est vraiment la zone ici, lui envoya Jesco.
Jesco était un marine exceptionnellement adroit, que se soit pour la précision de sont tir ou pour son sens de la répartie. Il était un peu l'âme du groupe de compagnon. Il savait rester à sa place quand le besoin s'en faisait sentir, mais restait en général l'un des membres actif de l'escouade.
-On appelle ça la jungle Jesco, lui fit remarquer Goran en s'approchant avec Casear.
-Je comprends mieux pourquoi ils ont oublié de nous dire à quoi ça ressemblait, on aurait refusé.
-Je ne me souviens pas avoir eu le choix, lui lança Goran d'un ton sec. Toi si peut être?
-Cessez de vous chamailler vous deux, cria Casear. On dirait des humains.
Un léger ricanement gagna l'escouade, puis Casear reprit.
-Bon messieurs, comme vous pouvez le constater, nous sommes à pied.
-Ça nous fait une belle jambe, lâcha Jesco.
Cette fois-ci, un véritable rire gagna rapidement l'assemblée, y compris Casear. Après avoir repris son calme, il continua.
-Je voulais donc dire que nos engins se trouvent sur la côte, alors si on veut à nouveau sentir l'ivresse de la vitesse, il va falloir marcher... et marcher longtemps. Bon, sortez vos flingues mettez vous en rang que je puisse préparer le départ. En un laps de temps très court, les spaces marines empaquetèrent tout leur bagages et se mirent en route dans la demi-heure qui suivit. Abandonnant l'épave du module de descente encore fumante.
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MessageSujet: Re: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 21:45

Les jungles d'Anorthinae respiraient en silence dans le début d'après midi. Aucun vent ne venait troubler le calme plat qui y régnait, ce qui rendait l'atmosphère encore plus lourde. Les arbres, qui n'étaient d'ailleurs pas très grands, étaient couvert d'un lichen sombre qui qui recouvrait même les racines. Il s'en dégageait une odeur acre qui restait en bouche quand on avalait sa salive.
Orloff lui, se demandait surtout pourquoi avait-il fallut que ça tombe sur lui... de toute les navettes de descente, seul la sienne avait mal atterrit et en plus, il se retrouvait maintenant dans une jungle puante et probablement emplie de sales bêtes. Il regarda devant lui pour réaliser que le colosse en armure rouge à quelques mètres seulement avait l'air de se promener. Il n'éprouvait aucune difficulté à enjamber tous les obstacles et à passer à travers les lianes. Cela rendit Orloff vert de rage. De plus, il était maintenant persuadé qu'aucun de ces grands dadais n'était incommodé par la chaleur étouffante qui empêchait Orloff de reprendre son souffle. On aurait dis qu'ils partaient en pic-nic. À ce moment, Orloff glissa sur une racine couverte de lichen et s'étala de tout son long dans la boue et l'herbe humide. Goran qui le suivait l'aida à se relever.
-Ça va mon petit monsieur, dit-il avec la voie la plus fluette qu'un space marine pouvait espérer imiter.
Jesco pouffa de rire dans son casque. Orloff sentait maintenant ses nerfs craquer. Il se releva d'un bond et força son allure en maugréant. « Me manquer de respect à moi, un pilote de munitorum », pensa-t-il en fronçant les sourcils. « Mais mon calvaire sera bientôt fini...et je serais débarrassé de tous ces incapables ». Il doubla Hals, Dankros et Belem, puis vint se ranger aux côtés de Casear, qui le regarda d'un air étonné.
-Vous avez décidé d'y arriver avant nous lieutenant? l'interrogea-t-il d'un ton narquois.
-Et moi qui espérait avoir une conversation censée avec vous, je suis déçu.
-Ne le prenez pas mal, je comprends que vous ne vous sentiez pas à votre place parmi nous.
-Au lieu d'essayer d'être compatissant, dites moi où nous sommes?
-Dans la jungle, mais ça vous le saviez déjà. Tout ce que je sais c'est que la balise du camp que nos amis ont installé se trouve de ce côté.
Il tendit alors sont bras droit devant lui, sans pour autant arrêter ses grands pas à travers le sol glissant. Puis, il dit enfin.
-Donc la seule option qu'il nous reste si mes calculs sont exactes, c'est de marcher droit devant et espérer rejoindre nos amis sans faire de mauvaises rencontres.
-Des mauvaises rencontres? Orloff avait un peut d'inquiétude dans la voix.
-Rien d'insurmontable lieutenant!
La voix venait de derrière. Orloff se retourna pour voir Jesco apparaître. Il continua.
-Si notre compagnie vous dérange il faut le dire au lieu de partir bouder plus loin.
-Jesco, laisse notre ami en paix veux-tu! rétorqua Casear.
Jesco voulu ajouter quelque chose mais vit dans le regard du sergent que c'était inutile. Il se retourna et rejoignis Goran à l'arrière garde. Un long silence suivit, imperturbable.

Ce n'est que lorsque la journée toucha à sa fin que Drall appela du devant de la colonne.
-Sergent venez voir...il y a un truc bizarre ici!
Drall était surnommé oeil de lynx car il voyait toujours un peu plus loin que les autres, d'où la nécessité pour lui de former l'avant garde. Casear s'avança, suivit par Orloff.
Ils restèrent un long moment à contempler ce que Drall avait trouvé, sans esquisser le moindre geste. Les restes fumants d'une station d'extraction de minerai se trouvaient devant eux. Tout semblait pourtant dater de quelques heures à peine.
-On dirait qu'on est pas les seuls à se promener dans ce coin pourrit, fit remarquer Jesco.
-Mais non, ils sont juste partis en balade en laissant un truc sur le feu, le coup classique, dit Goran d'un air moqueur.
Ils tournèrent la tête en espérant croiser le regard de Casear, mais celui-ci avançait déjà dans le complexe en ruines, laissant derrière lui de profondes empruntes dans la boue fraîche. Il se pencha pour examiner les débris fumants qui se présentaient sous ses pieds et, l'espace d'une seconde, les fixa intensément. Quand il se releva, ses hommes se tenaient près de lui avec un air d'étonnement. Belem s'avança.
-Alors sergent? demanda-t-il.
-Quoi et alors? Vous ne pensiez tout de même pas que je pourrais sortir la moindre information valable de ces bouts de bois brûlés? Sérieusement, à part le fait que ça date de plusieurs jours au moins, je ne crois pas qu'on pourra en apprendre beaucoup plus...
Goran et Jesco se regardèrent l'un l'autre, puis éclatèrent de rire simultanément.
-Par contre nous avons un endroit pour passer la nuit, reprit Casear. Je pense que tactiquement parlant, ce tas de ruine est plus facilement défendable que la jungle que nous venons de quitter. Des objections?
Orloff, qui s'était rapproché, sentit son dos se glacer à l'idée de passer la nuit dans un endroit aussi lugubre...Il voulu ouvrir la bouche pour protester, mais Casear continua sans lui en laisser le temps.
-Dankros et Hals, vous partez en éclaireur pour m'explorer de fond en comble ce tas de cendres. Drall, trouve toi un point d'observation convenable et assure toi que personne ne vienne nous déranger pendant les préparatifs. Goran et Jesco, vous arrêtez de vous disputer pour une fois, et vous me débarquez le matos de survie qu'on a trimballé jusqu'ici. Belem tu viens avec moi, on va s'occuper des tentes.....
Il hésita. Sembla regarder vers le ciel, puis demanda.
-On a bien des tentes?
Goran sortit la tête de l'imposant sac en toile qu'il venait d'ouvrir.
-Tout juste mon sergent, deux tentes pour une personne. Le modèle en toile de jute sans sol, juste de quoi abriter de la pluie...le grand luxe quoi.
Jesco lâcha un deuxième sac au pieds de Goran, puis se tourna vers Casear.
-Dites sergent, il y en aura une pour moi? dit-il d'un ton comique.
Il lui fut répondu par un regard sombre.
-Donnez une tente au lieutenant Orloff et passez moi la deuxième, j'ai deux ou trois choses à régler avant la nuit....
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MessageSujet: Re: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 21:46

« Quel étrange phénomène », pensa Zacharie, les yeux fixés sur la vitre blindée du pont principal de l'Apocalypse. Les perturbation warp le fascinaient, comme un enfant découvrant le feu. Les reflets multicolores en avaient rendu fou plus d'un. Mais Zacharie, depuis toujours, avait trouvé cette vision rassurante quand à la supériorité de l'Imperium. Mais de toutes les fois où il avait observé cette dimension traîtresse, c'était de loin la plus impressionnante et la plus effrayante. Les mouvements désordonnés et discontinus qu'il pouvait apercevoir n'avaient rien à voir avec ce qu'il connaissait. Ils avaient maintenant un tel degré d'intensité que, dans certaines zones, on ne distinguait à l'oeil nu qu'une tache colorée ondulant sur sa surface. L'activité au sein du warp était-elle si forte que ses remous en soient à ce point affectés? Zacharie songea un instant à ce qui étaient en train de provoquer ce cataclysme dans la cinquième dimension et fut désolé d'arriver à la conclusion qu'il s'agissait de l'ennemi qu'ils s'en allaient combattre. Zacharie caressa son menton pointu. Il avait un visage aquilin, des cheveux paille taillés très courts et des yeux d'un noir profond. Zacharie, avant d'être le maître du chapitre des Red Scorpions, était un guerrier hors pair. Son imposante musculature en témoignait à travers ses vêtements qui avaient du mal à la cacher.

Un bruit de pas le tira de sa rêverie, et il se retourna pour voir arriver l'imposante silhouette de Bratemius. Ce dernier portait sa toge cérémonielle, d'une couleur laiteuse et couverte d'inscriptions sacrées. Arrivé à sa hauteur, Bratemius s'agenouilla en inclinant la tête.
-Allons mon ami, lui dit Zacharie. Vous savez bien que j'aime trop mes hommes pour les forcer à s'incliner devant moi. Relève toi et dis moi plutôt ce qui t'amène.
Sans un mot, le chapelain se redressa et Zacharie put constater à quel point il semblait perturbé.
-J'ai à te parler Zach, articula-t-il enfin. Je me demande si c'était vraiment une bonne idée de nous séparer de Gabriel alors que nous sommes sur le point de participer à la plus grande bataille qu'ai jamais connu notre chapitre.
-Je comprends ton point de vue, mais rassure toi. Je ne l'ai pas envoyé sur cette planète en vain.
Bratemius le regarda d'un air interloqué...
-Oui, vois-tu, j'ai fais un rêve récemment. Je ne peux pas m'en rappeler tous les détails mais je me souviens clairement que quelque chose d'important se produisait sur Anorthinae, quelque chose de primordial.
-Et tu pense vraiment qu'un simple pressentiment suffise à justifier le fait que nous nous séparons d'un de nos meilleurs meneur d'homme à la veille du plus grand combat de notre ère?
-C'est plus qu'un pressentiment. Je l'ai vraiment sentit au fond de mon corps. Tu comprends maintenant pourquoi je ne pouvais pas envoyer quelqu'un de moins compétant?
-Il n'empêche que maintenant, il est profondément blessé. Il s'est sentit abandonné, à juste titre.
-Je sais que Gabriel est un de tes grands amis et que tu aurais aimé frôler la mort à ses côtés, mais je te promets que tu vivra encore, pour livrer d'autres batailles à ses côtés mon frère, j'en fait le serment.
-Il est vrai que j'ai toujours pu compter sur toi, mais sauras-tu tenir tes engagements cette fois?
-À moins que tu décide de mettre fin à tes jours de ton propre chef, je pense pouvoir y parvenir sans trop de problèmes. Souviens toi aussi que te perdre me ferait la plus grande peine, je n'ai pas l'intention de t'envoyer à la mort Bratemius.
-Tu sais je suis un grand garçon maintenant, je peux aller tout seul sur le champ de bataille. Mais je comprends ce que tu veux dire. Me perdre me ferait à moi aussi la plus grande peine.
Ils éclatèrent de rire en se tenant par les épaules...
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MessageSujet: Re: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 21:47

Dankros regardait pensivement les étoiles, allongé sur le dos, les mains derrière la tête. Il imaginait le nombre d'espèces xenos terrifiantes qui n'attendaient qu'eux pour livrer de fantastiques combats. Il se demandait si la guerre pour la survie de l' Impérium prendrait fin un jour. Si l'humanité connaîtrait un jour la paix. Il réalisa soudain que si cela arrivait, il perdrait sa raison d'être. Lui et tous ses frères deviendraient inutiles, des guerriers ultimes sans guerres...
Comme Dankros ne bougeait pas, fixant profondément le ciel en songeant à cette terrible hypothèse, il ne remarqua pas le pas furtif qui s'approchait de lui.
-Encore en train de te creuser la tête?
Dankros se redressa en sursaut et sourit à travers son casque lorsqu'il reconnu Drall, son amis de toujours. Ils étaient arrivés ensemble dans leur première escouade de scouts, et ils avaient été promus en même temps quelques années plus tard pour servir sous les ordres de Casear en tant qu'Astartes véritables, il y a de cela près d'un demi siècle. Ils s'étaient sortis de nombreuses situations périlleuses parce qu'ils étaient restés à deux, dos à dos, pour résister héroïquement et trouver des solutions permettant leur survie à tous les deux.
Dankros retira son casque, passa sa main dans ses cheveux blonds courts et s'avança vers Drall dans un mouvement léger et lent.
-Si tu continue à réfléchir comme ça, tu finiras par être promu officier, renchérit Drall.
-Tu sais bien que je refuserais, je ne te laisserais pas entouré de cette bande de gamins.
Même si c'était une promotion de notre maître Zacharie en personne?
-Si je recevais une promotion d'un maître de chapitre comme Zacharie, je ne devrais même plus t'adresser la parole, à toi le simple soldat...
Ils eurent ou sourire complice.

Soudain, Drall posa la main sur la plaque pectorale de l'armure de Dankros. Il tourna la tête dans plusieurs direction, semblant épier quelques ombres invisibles dans la noirceur de la nuit.
Dankros enfila rapidement son casque et régla ses détecteurs sur le mode thermique pour scruter à son tour les jungles d' Anorthinae. Drall, qui avait compris la démarche de son vieil ami l'arrêta aussitôt.
-Cela ne sert à rien, ces choses sont froides comme la pierre.
-Tu arrives à les voir? Qu'est-ce que c'est?
-Allume le canal alpha 24 et préviens tout le monde. Une horde de créatures bizarres s'amasse à la lisière de la forêt.
En effet, des formes courbées et à géométrie variable se déplaçaient lentement entre les arbres devenus noirs à cause du lichen. La plupart pouvaient cependant se vanter d'avoir des membres humains en nombre suffisant. Aucune lumière ni aucun bruit ne venait troubler l'avancée méthodique de ces choses. Seul un léger murmure perçut faiblement à travers les vents pouvait trahir leur présence. Ou encore un rapide éclat verdâtre généré par un oeil exposé à la lune de temps à autre.
Drall attrapa son bolter dans ses deux mains et engagea un nouveau chargeur dans un bruit sec. La nuit serait longue.

Casear avait été interrompu dans ses calculs de position visant à définir l'endroit exact où ils se trouvaient ainsi que l'emplacement le plus probable du campement avancé érigé par Gabriel. Cela le mettait en colère, mais il avait cru comprendre qu'une attaque de la mine désaffectée était imminente. Il marchait maintenant rapidement en direction de l'ancien poste de commande de l'installation, là où le rendez-vous d'urgence avait été fixé. Une odeur le prit soudain aux narines. Il s'arrêta un instant et considéra celle-ci. Ce n'était pas la senteur de la jungle et ses moisissures, c'était quelque chose de bien pire encore, quelque chose qu'il ne pouvait pas encore définir. Une intuition profonde lui incita alors de préparer le campement pour sa défense immédiatement, comme si ils allaient affronter un adversaire hors du commun. Le pas de ses bottes d'acier résonna sur le béton du complexe en ruines, tandis que l'atmosphère devenait plus lourde et sulfureuse. Arrivé en haut de la volée de marches qui le séparait des ses hommes, Casear sentit un amer goût de sang dans le fond de sa gorge. Il avala, sachant a présent ce qui l'attendait de l'autre côté des murs de plastacier effondrés. Il fixa les vaillants space marines rassemblés autour de lui, s'apprêtant à leur annoncer la nouvelle.
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MessageSujet: Re: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeDim 27 Avr 2008 - 22:05

Bon, maintenant c'est de l'exclu....personne d'autre que moi ne l'a encore lu....mais il n'est toujours pas permis de faire des commentaires...désolé.....


Chapitre 4


La lune rayonnait d'un blanc gris, soulignant les contours irréguliers des murs d'enceinte détruits. Hauts de près de trois mètres, ceux-ci comportaient de nombreuses brèches et éboulements. Ils constituaient néanmoins un couvert appréciable, même pour un space marine en armure énergétique. Des traces de brûlures persistaient ça et là, rappelant que les ruines semblaient avoir brûlé de l'intérieur.
Drall et Belem restaient derrière les piliers de l'ouverture principale, attendant le moindre signe d'attaque. Ils se jetèrent un regard l'un l'autre. Belem alluma la veilleuse de son lance-flammes et le remis en position de tir. Un nouveau signe de tête et ils s'engouffrèrent l'un à la suite de l'autre dans l'entrée. Ils restèrent un moment à observer les alentours...sans succès.
-Bon, reste sur tes gardes, encore trois couloirs comme celui-ci et notre ronde est terminée, dit Dankros dans un murmure.
Au même moment, une créature déboula dans leur dos avec un cri rauque. Belem eu juste le temps de se retourner pour encaisser la charge du monstre. L'impact était étonnement puissant, beaucoup plus qu'il ne l'avait envisagé. Il recula, avant de tomber sur le dos dans un bruit sourd. Dankros lança son poignard au visage de la chose, qui le reçu dans l'oeil gauche. Elle poussa un autre cri, de la bave semblait couler de ce qui aurait pu ressembler à une bouche. Dankros réalisa alors que cette créature paraissait floue, avec des contours indistincts. Malgré cela, elle donnait un spectacle affligeant. Son bras droit se pliait dans le mauvais sens, sa bouche n'était qu'un trou au milieu du visage, elle était couverte de boutons et furoncles en tout genre desquels s'écoulait un pu jaunâtre. Le couteau de combat de Dankros lui avait traversé la tête de part en part et il pouvait voir la pointe dépasser de l'autre côté de son crâne. Pourtant, la chose ne semblait pas ressentir la moindre douleur, ni être incommodée par cette blessure mortelle. Elle tourna son oeil froid et profond vers Dankros. Bellem profita de ce moment de répit et enclencha le mécanisme de son lance-flammes tout en restant couché. Il arrosa la chose d'un jet de prométhéum béni et enflammé, lui arrachant des lambeaux de chair carbonisés.
Dankros tendit la main à Bellem pour l'aider à se relever.
-Par l'Empereur, quel gros cancrelat tu nous a grillé là...ajouta-t-il.
Ils s'approchèrent à deux du cadavres consumé, pour se rendre compte qu'il était en train de fondre. Avec un regard incrédule, les deux astartes observèrent l'impensable. Un petit grésillement accompagnait le phénomène, rendant la scène encore plus irréaliste. Lorsque qu'il ne resta plus rien de la créature, Belem prit la parole.
-Mince, c'est encore pire que ce qu'on avait imaginé...
Mais ils furent tirés de leurs songes par un bruit croissant provenant de l'entrée. Ils se retournèrent à nouveau pour constater que la chose n'était pas venue seule. Une bonne dizaine de ses semblables couraient à présent vers eux, des vieilles épées rouillées à la main. Belem arracha aussitôt un flacon de prométhéum de sa ceinture pour le jeter dans le couloir. Il alluma ensuite son lance-flammes pour inonder l'espace étroit de l'entrée. Le flacon explosa, décuplant la puissance des flammes. Pendant ce temps, Dankros avait trouvé le système de fermeture des portes.
-On décroche Belem, maintenant de préférence!
Belem recula de quelques pas, sans pour autant arrêter d'arroser la zone de ses puissantes flammes. Une fois de l'autre côté, il jeta un regard à Dankros qui ferma la porte blindée.
-C'était chaud on peut le dire, ajouta Belem. Combien de temps avant qu'ils ne trouvent un autre passage?
-J'en sais rien, lui répondit Dankros. Dix minutes, peut être moins...
-Va voir ce qu'ils font, pas trop près. Moi je vais chercher les autres...
-Tâche de revenir avant qu'ils ne m'aient réduit en morceaux.
Belem s'en alla en courant, puis il ajouta.
-Je ne sais pas si je résisterai à la tentation d'aller me chercher un petit café avant de revenir.
Dankros qui le regardait partir eu un sourire amusé avant d'activer ses détecteurs infra-rouge. Il disparu ensuite dans les ruines sombres, à la recherche de ce mystérieux opposant.
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MessageSujet: Re: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeVen 20 Juin 2008 - 12:36

Le silence tenait l'assemblée à la gorge. Tout le monde avait les yeux fixés sur Casear, mais personne n'osait parler. Le petit amphithéâtre de pierre dans lequel il les avait rassemblés était éclairé par cette lune blafarde qui prenait maintenant une importance singulière dans la voûte céleste.
Orloff tournait la tête régulièrement de droite à gauche, ne sachant pas ce qu'ils attendaient. Toute cette tension lui faisait crisper les muscles et lui donnait des sueurs froides. Il ne comprenait pas ce qui se passait, mais il avait un sombre pressentiment. Son instinct ne l'avait jamais trompé, jamais. Cet accident pendant la descente vers la planète, il l'avait sentit. Et il ne faisait aucun doute que quelque chose d'assez comparable allait se dérouler maintenant.
Il inspira profondément et regarda ses pieds. Ses jambes tremblaient, comme si en vent imaginaire soufflait dans ses os. N'en pouvant plus de cette infernale attente, il se décida à rompre le silence.
-Mais qu'est-ce qu'on attends au juste?, questionna-t-il, hésitant.
Casear sortit de ses pensées et accorda un regard au pilote du minutorum. Les trois autres marines firent de même. Jesco allait lui répondre, quand Casear le prit de vitesse.
-C'est bien simple, dit-il. Deux de mes hommes sont partis inspecter les environs et confirmer la présence de l'ennemi dans ce secteur? Dès qu'ils reviendrons me faire un rapport, nous pourrons envisager la marche à suivre...
-Mais si ils ne reviennent pas?, interrogea à nouveau Orloff.
-J'ai une totale confiance en mes hommes, ils reviendrons avant que nous ayons eu le temps de nous inquiéter... si ce n'est pas le cas, nous nous déploierons en position défensive, prêt à recevoir ce fameux « envahisseur ».
-J'imagine que vous avez votre idée sur cette puanteur et sur ce qui est arrivé à cette mine, intervint Goran.
-On peut dire ça, oui. Je pense que le chaos est bien plus impliqué que nous ne l'avions imaginé. Vous sentez cette sensation bizarre, ce goût amer dans la bouche que même les filtres de nos armures ne peuvent arrêter? J'ai déjà sentit ça, une fois. C'était il y a bien longtemps, sur le champ de bataille de Laquatus. Les forces du chaos n'étaient pas venues seules cette fois, elle avaient déchiré le voile de la réalité, et des créatures immondes avaient surgis de l'immaterium.
Casear n'eut pas le temps de finit son récit. Déjà, Belem accourait à toutes jambes de l'autre côté du chemin menant aux restes des baraquements. Mais Orloff n'en avait cure. Son être tout entier refusait de réagir. Les secondes s'éternisaient, s'allongeant jusqu'à devenir des heures. Le regard perdu dans le lointain, Orloff était pétrifié. Des démons! Orloff en avait déjà entendu parler, et il savait à quoi s'attendre. Des créatures à plusieurs têtes vomissant des flammes d'une couleur improbable et dévorant l'âme des hommes d'un simple regard. Orloff réussit à bouger, et il put constater que ses jambes, qui paraissaient maintenant faites de carton, tremblaient autant qu'elles le pouvaient. Son cœur battait fort dans poitrine, il avait l'impression que n'importe qui à ses côtés pouvait l'entendre tellement la douleur et le bruit lui crispaient les muscles. Belem vint se poster au centre de l'assemblée, fit une pause, puis commença.
-La ronde à prit fin prématurément sergent, on trouvé quelque chose. Et quelque chose de pas net.
-Où est Drall? le questionna Casear.
-Il est resté pour voir ce par où allaient passer ces choses après que nous leur ayons coupé la voix principale. Il devrait pas tarder à rappliquer avec des infos un peu plus complètes de ce que j'avance.
Casear afficha alors une mine triste.
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MessageSujet: Re: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeVen 20 Juin 2008 - 13:54

Drall avançait, lentement. Ses mouvements fluides et silencieux, comme ceux d'un félin. Drall méritait bien son surnom d' « œil de lynx », mais il semblait que les yeux ne soient pas les seuls points communs entre le soldat et la bête. Accroupi, il progressai maintenant derrière une série de débris qui constituaient autrefois un bunker de protection type A. Son armure luisait avec les reflets blafards de la lune, qui ne cessait d'inonder les lieux de sa lumière éblouissante. Lumière qui d'ailleurs ne paraissait pas naturelle, se dit Drall, après avoir passé l'éboulement. Et c'est là qu'il les vit. Une demi-douzaine de créatures, à première vue, tentant vainement de se frayer un passage à travers le mur d'enceinte. Comment de telles horreurs pouvaient-elles exister dans cet univers, se demanda Drall. À ce moment, l'une d'elles tourna la tête dans sa direction. Drall jura et attrapa son bolter, s'apprêtant à courir, mais il s' aperçu alors que cette chose n'avait pas d'yeux, seulement des orbites vides et boursoufflées par plusieurs infections. Elle humait l'air ambiant, semblant sentir sa présence. Drall redoubla de vigilance, baissant la tête et contourna leur position. Une fois qu'il eut atteint un bon poste d'observation, il régla son calibrage optique afin de ne plus émettre la moindre lumière au niveau des verres de protection, et pour habituer ses yeux à l'obscurité. L'interface tactique de son casque disparu lentement à son tour, laissant le space marine seul avec lui même. Une forte tension régnait dans l'air, mais Drall était calme, impassible, persuadé de son invisibilité. Il observa alors longuement ses ennemis, prêt à bondir comme un prédateur. Les monstres, quand à eux, s'agitaient frénétiquement à dégager une entrée dans les décombres noircis de la porte Nord. Lorsqu'ils arrivèrent à son niveau, ils ne semblèrent pas se rendre compte de sa présence. Mais soudain, le voyant rouge de l'intercom s'alluma et réveilla son armure, réanimant l'interface et les fonctions motrices. C'était Jesco qui, n'ayant pas réussi à le joindre, avait utilisé le code de transmission prioritaire. Le grésillement de la télécommunication se fit entendre, révélant sa position aux créatures. Celles-ci se retournèrent, la bouche béante et déformée par un cri rauque. Drall se remit sur ses jambes en un éclair et détala aussi vite que ses compenseurs musculaires le lui permettaient. Pendant ce temps, Jesco tentait tant bien que mal de lui parler.
-Drall, qu'est-ce que tu fous? Ça fait dix bonnes minutes que j'essaye de te joindre. Ordre de se rendre au point de coordonnée 12-04 pour organiser la défense.
-Et bien organisez la bien, parce que j'arrive, et j'amène des invités pour le dessert.
À ce moment, Drall dégoupilla une grenade antichar de sa ceinture et la laissa tomber à ses pieds. Elle détona quelques secondes plus tard, emportant un pan entier de mur et l'un des monstres avec elle.
-Woah! C'est quoi ça? reprit Jesco en hurlant.
-Ils sont beaucoup et ils veulent pas me lâcher, je propose qu'on leur fasse le même coup que sur Tartonis.
-Quoi? À six et demi dans une vieille ruine?
-C'est pas très gentil pour le lieutenant Orloff ça.
-Non, en fait je pensais à Goran.
Drall perçu quelques vociférations en arrière fond, puis, le signal fut interrompu. Drall inspira profondément, ses jambes lui faisaient mal. Il tenta un regard en arrière pour voir où en étaient ses poursuivants et constata avec déception que ceux-ci maintenaient l'allure. Un bref coup d'œil lui permit de remarquer que leur jambes ne bougeaient presque pas, mais par un moyen surnaturel, les monstres se déplaçaient à une vitesse impressionnante. Il revint sur sa course et regarda sa carte tatcique. Il entrait en zone 12-03. Encore une centaine de mètres et tout serait terminé.
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MessageSujet: Re: Le scorpion n'abandonne jamais   Le scorpion n'abandonne jamais Icon_minitimeDim 26 Oct 2008 - 23:16

On entendait pas le moindre bruit. Même les animaux de la jungle semblaient avoir fui les lieux. Cette nuit était vraiment parfaite pour un affrontement sous les étoiles. Les murs de pierre, seuls témoins des drames à venir, portaient déjà la marque de la guerre. Comme une répétition, le feu, le sang et la poussière allaient accomplir un nouveau ballet de mort.
Casear respirait fort, emplissant ses quatre poumons de l'air poisseux qui avait fait irruption un peu plus tôt dans la soirée. C'était une sensation bizarre et désagréable, mais il n'avait pas le temps d'aller chercher son recycleur d'atmosphère, et son corps allait avoir besoin d'oxygène dans les minutes qui allaient suivre. Il tourna lentement la tête de gauche à droite, et vérifia qu'il ne pouvait lui même déceler ses hommes. Tout semblait en effet silencieux et désert, nul n'aurait pu subodorer le piège. Mais Casear se maudit à cette pensée. Ils n'avaient eu que peu de temps, et il doutait de l'efficacité de cette embuscade. D'un autre côté, c'était le seul espoir de prendre l'ascendant sur cet ennemi démoniaque, compter sur des avantages tels que l'effet de surprise, la rapidité d'action ou tout autre forme de tactique de guérilla urbaine à laquelle ses hommes étaient bien formés.
Soudain, la conduit auditif surdéveloppé de Casear perçu le bruit des bottes de Drall contre le béton. Le moment était venu. Il arma son pistolet bolter d'un geste, et ferma les yeux pour mieux se concentrer sur ce qu'il entendait, afin d'être prêt à réagir au bon moment....

Drall sentit l'espoir revenir en voyant sa carte tactique incrustée dans l'avant bras lui indiquer qu'il venait de franchir la limite de la zone 12-03. Il examina rapidement les alentours et repéra vite ce qu'il attendait. Un mince couloir dénué de toit se prolongeant sur quelques dizaines de mètres. Les murs latéraux paraissaient épais et solides, si ses compagnons avaient cherché par ici, ils auraient choisi cet endroit. Plein de confiance, il n'hésita pas. Il feinta de sauter par dessus une colonne brisée, puis tourna brusquement pour se jeter à toute vitesse dans le couloir. Drall donna tout ce qu'il pouvait afin de prendre une petite avance sur ses poursuivants. Il détecta vite le signal passif des armures de ses frères. Ceux-ci se tenaient embusqués en hauteur, sur les murs. Il entendit alors Jesco lui souffler doucement.
-Encore 10 mètres...5... saute!

C'est alors que plusieurs grenades antichar explosèrent, juste après que Drall ait passé un contrefort qui s'effondra bruyamment derrière lui. Les créatures s'arrêtèrent, bloquées par un amas de décombres et de débris. À ce moment, les marines sortirent de leurs cachettes, sur les promontoires latéraux. Leurs armures s'étaient rallumées et les yeux fluorescents semblaient percer l'obscurité aussi facilement qu'une épée à travers le coeur.
-Feu à volonté, hurla Casear sur l'intercom.
Les deux lance-flammes et les bolters laissèrent échapper un déluge de feu et de fer dans le goulot que formait le couloir. Les démons tentèrent d'escalader les parois, mais le feu nourri des spaces marines eu vite raison de leur ardeur. Les derniers survivants, réalisant leur fin prochaine, firent demi-tour pour contourner les positions surélevées de l'escouade de Casear.
Belem arrêta alors le torrent de prométhéum qu'il avait déclenché pour sortir la commande des mines à retardement qu'ils avaient installé. Il fit sauter un second contrefort, ensevelissant une créature démoniaque et bloquant les autres dans une impasse. Au bout d'un court instant, ils avaient tous périt sous l'assaut répété des marines. Il ne resta alors au sol que les impacts de bolts et les traces de brûlures des lance-flammes.
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