Clan Eshin meilleur-meilleur

Il y a longtemps, très longtemps
Dans une galaxie lointaine, très loint... ah, on me fait signe que non.


Skratch n'en croyait pas son museau. La galerie que lui et son équipe étaient en train de creuser en direction du royaume des choses-elfes du nord venait de s'écrouler. La faute-faute à Skritch, pensait-il, creuse-creuse comme mini-choses!.
L'odeur de la mort envahissait le minuscule tronçon de tunnel qui ne s'était miraculeusement pas effondré. Et peu à peu, s'ajouta à celle-ci l'odeur de la peur. Elle s'imprégnait en lui, prenant peu à peu le contrôle. Déjà la panique l'empéchait de réfléchir correctement. Aussi commença-t-il a courir en tout sens.

Le manque d'oxygène commença a se faire sentir, mais eu pour effet de le calmer un peu, ce qui lui permit de mettre à profit le peu d'énergie qu'il lui restait pour creuser vers la surface. Après quelques minutes laborieuses, il sentit un fin filet d'air frais, ce qui le galvanisa.

Le sorcier du chaos Aazarh venait à peine de se remettre de son hallucination. Il était impossible que sa puissante armée fusse détruite aussi... stupidement. Ces maudits elfes-noirs !
Qu'a jamais leur commandant et son engeance soient maudits ! La malchance s'abattra désormais sur eux à tout instant !
Ces paroles à peine prononcées, un petit monticule de terre émergea devant lui. Et une tête de rat surdimensionnée apparut, remuant frénétiquement du museau. Les deux se regardèrent un instant sans comprendre, puis le sorcier eut un éclair de génie et sut qui était la cause de sa défaite. Il jetta donc un regard noir au petit skaven et dit:
Et ça vaudra aussi pour toi !

La chose-humaine le regardait bizarrement, baragouinant dans son langage quelques paroles incompréhensibles. C'était le moment de jouer la fille de l'air. Skratch prit donc ses pattes à son cou sans demander son reste, trop heureux d'éviter les rares survivants dans sa fuite que pour remarquer qu'on essayait pas de le stopper dans sa course folle.

Eh....



On dirait du Terry Pratchett...


C'EST du Tery Pratchett !!



Tous les tics d'écriture de ce bon vieux Terry, Hotton, tu les as recopiés, que dis-je, intégrés !!

"Aussi commença-t-il a courir en tout sens." des phrases avec des arguments logiques ("Aussi")... pour décrire un comportement complètement aléatoire !
"Le sorcier du chaos Aazarh venait à peine de se remettre" le passage d'un personnage rien-à-voir à un autre !
"fusse détruite aussi... stupidement." les points de suspension typiques ! L'emploi du mot "stupide"!
"Ces paroles à peine prononcées, un petit monticule de terre émergea devant lui" des situations comiques en plein milieu d'une scène tragique !
"une tête de rat surdimensionnée apparut, remuant frénétiquement du museau" une description idiote d'un anti-héros idiot !
"Les deux se regardèrent un instant sans comprendre" le clash des personnages qui ne comprennent pas comment l'auteur a réussi à les intégrer tous les deux dans la même histoire !
"Et ça vaudra aussi pour toi !" le mot de la fin qui tue !
"baragouinant dans son langage quelques paroles incompréhensibles. " ça c'est le passage le plus Pratchett de tous !!! le retournement de perspective qui mène à une situation de non-sens !!
"trop heureux d'éviter les rares survivants dans sa fuite que pour remarquer qu'on n'essayait pas de le stopper dans sa course folle." et le final de l'antihéros complètement insignifiant.

WAowWOOO !

Hotton !

C'est le meilleur !


PS pour les Canar et autres qui connaissent pas Terry : le monsieur écrit des livres entiers en employant uniquement les figures de style représentées ci-dessus, essayez voir et vous aussi, vous deviendrez complètement dingues !!

^^

C'est pas pour rien que j'adore Pratchett, j'ai le même style d'écriture que lui

Mais merci du compliment nook, rien n'aurait pu me faire plus plaisir que d'être comparé au Mairtre !

Courage, fuyons!!!

Haha, reste plus qu'à choisir unthème d'actualité ou un fait de société, l'intégrer dedasn comme on rajoute une gousse d'ail dans un parfait au fraise, et tu tiens un roman


Pardon, c'est pas la salle 3B?? je ...

Courir, courir, ne pas s'arrêter... Tel était devenu le quotidien de Skratch depuis sa rencontre avec l'infortuné Aazarh. Mais surtout depuis qu'il avait mécontenté Stratsky, le chef de son clan, en revenant seul et vivant d'une banale mission de forage. De son avis, Stratsky aurait préféré le voir revenir mort et en groupe. Or il ne correspondait à aucune des deux caractéristiques. La disgrace guettait notre brave tunnelier.
Bien entendu il n'aurait pas eu a fuir autant si les autres missions qui lui avaient été confiées n'avaient pas mystérieusement lamentablement échouée. On parlait même dans les plus hautes sphères de la hiérarchie du clan Scluly de sabotage. Après tout, celà s'était déjà vu et senti. Mais ce qui déclencha cette vendetta contre lui fut l'incident connu sous le nom "d'affaire de la foreuse infernale (et des nouilles)".

C'était il y a à peine quelques jours, et on avait confié la garde d'un tout nouveau modèle de foreuse à Skratch, pendant que tout le monde faisait des choses nettement plus importantes ailleurs. Il s'ennuyait ferme, et malgré cinq passionnantes minutes passées à compter le nombre de poils blancs sur son pelage (57 selon les plus récentes estimations), il avait sombré dans un ennui ferme et soporifique. Il était au bord du gouffre du sommeil lorsque ses sens se réveillèrent. Quelqu'un approchait, et une odeur étrange l'accompagnait. Quelque chose qu'il n'avait jamais senti, mais qui enrobait le tunnel malgré l'odeur nauséabonde habituelle des hangars à foreuses. S'applatissant de la façons la plus gardesque possible qu'il connaissait, Skratch tenta de soustraire à la vue de ce qui approchait.

Knacki, pris de remords envers son ami Skratch qu'on avait honteusement abandonné à la garde de la foreuse pendant que tout le monde suivait une retransmission magique du match des Fuzz de Squirby (équipe de Bloodbowl du clan), lui apportait un plat de nouilles sautées, importées directement de Cathay par le clan Eshin. Il se demandait où celui-ci pouvait bien être passé lorsqu'une masse certaine s'abattit sur ses épaules, lui faisant lâcher son bol.

Haha ! Je te tiens-tiens, sabotageur ! Telles furent les paroles de Skratch, alors qu'il écrasait de tout son poids un assemblage de fourures à l'odeur étrangement familière.

Et pendant ce temps, il décrivait un arc de cercle lent et méthodique dans les air, se vidant de son bouillon et des légumes. Soudain, il percuta quelque chose de dur et froid et se brisa, laissant s'écouler ses pauvres nouilles dans les entrailles d'un mécanisme bien trop complexe pour qu'un bol puisse le comprendre.

C'est ainsi que furent réduits à néants les efforts d'un clan mineur décidé à s'élever socialement, lorsque la toute dernière invention s'emballa, se mit à creuser des galleries en tout sens et sans ordre logique, allant même jusqu'à détruire le terrier de Stratsky, et le poursuivant sur une bonne centaine de mettre avant de s'arrêter devant les ateliers en toussotant, et d'exploser exactement douze secondes trois quart plus tard, rayant de la carte un bon quartier. C'est également ainsi que débuta la carrière de Skratch en tant que coureur professionnel, avec activité annexe de camouflage.

Je suis trop fan

Celà faisait maintenant 3 jours qu'il se savait poursuivit par les deux adeptes du clan Eshin que Stratsky, vindicatif après la perte de pratiquement toute sa puissance, avait envoyé à ses trousses (moyennant la quasi totalité de ce qui lui restait). L'ennui avec eux, c'est qu'on a beau être un professionnel de l'escapade et de la fille de l'air, eux sont des professionnels de la traque. Il était déjà bien heureux d'avoir pu les découvrir, mais on ne passe pas une vie de fuite et de survie sans apprendre certains petits trucs pour la conserver.
Il tentait pour l'heure de les semer dans le dédale architectural et odorifère qu'est Skarogne, malheureusement sans grand succès.

Krit et Kastor s'amusaient follement. Après tout ce n'est pas tout les jours que l'on peut poursuivre un abruti, lui faire croire qu'il peut les blouser pour ensuite lui tomber dessus toutes dents dehors. Même les rats aiment jouer aux chats et à la souris. Le pauvre imbécile, qui croyait pouvoir les semer dans le quartier du clan Eshin de Skarogne. Ils en auraient presque hurlé de rire, si ce n'avait pas été le moment que choisis une poutrelle pour se décrocher et les aplatir comme deux crêpes à la groseille.

Il sentait qu'ils étaient tout proche, aussi son instinct prit-il le relais de son cerveau au poste de commande de ses jambes. Il partit comme un éclair, traversa la ruelle miteuse et se jeta par un trou dans une pièce qu'il n'eut pas le temps d'apprécier à sa juste valeur, s'étant assomé contre le mur d'en face.

A quelques pas de là, dans la rue, un grand skaven costaud tout de noir vétu s'étouffait avec un chips goût fromage-malepierre.

Son réveil fut presque pénible, puisqu'il se retrouva nez à nez avec une dague dont la pointe luisait méchemment. Heureusement que son cerveau, lui, se trouvait encore dans le coton.
Qui-qui es-tu? demanda l'extension en forme de skaven du poignard. Comment t'es-tu-tu introduit dans ma chambre-chambre?
Il allait répondre "f'n't'r" quand quelqu'un d'autre fit irruption dans la pièce et dit:
Chef-chef ! Krapikt est mort-mort, celui-là est bon-bon ! Et on a trouvé deux adeptes écrasés pas loin-loin !
Comme dans un rêve, Skratch vit l'assassin se relever et ranger sa lame, lui sourire de toutes ses dents et lui dire: Que dirais-tu-tu de travailler pour moi-moi?

C'est nul Pratchett.

-- Cap'tain Vimes, you want me to fire my piecemaker at da roger?"

Thank Io for Roger, Detritus tried to salute at the same time.

LECON NUMERO 38b :

Le subjonctif imparfait :

que je fusse
que tu fusses
qu'il fût
que nous fussions
que vous fussiez
qu'ils fussent

Nianiania
Ca arrive à tout le monde d'écrire trop vite

Nous retrouvons Skratch alors qu'il mène un groupe de ses subordonnés à l'assaut d'une troupe d'ogre qui se rapprochait trop près d'un gisement de Malepierre qu'on suposait important et risquaient de creuser des trous malheureux dans la roche si délicieuse. Aussi, alors que la lune était cachée par un nuage solitaire, les furtifs membres du clan Eshin se mirent à courir vers le troupeau d'ogres et de gnoblars. C'est alors que le pauvre nuage s'encourut, permetant à nos amis les bêtes (ou les pas malins, comme vous préférez), de surprendre l'assaut skaven.

La troupe venait de fêter un quelconque évènement requérant une moultitude d'alcool et de ripailles, pour ensuite s'égayer dans la nature à la recherche de coins où soulager leur nature tranquillement. C'est d'ailleurs ce que faisait présentement Bardaf Tête-de-plomb quand son chef déboula devant son nez, l'attrappa par les cheveux et lui beugla dessus "ON EST ATTAQUE!!!!". De tous les côtés, les ogres se rassemblaient, les gnoblars bien loin pour éviter tout contact avec la mélée.

Le vieux chasseur, le premier à avoir apperçu les skavens, s'élança avec se fauves à leur rencontre. Trop essoufflé après sa course, il ordonna a ses deux bestioles d'attaquer, ce qu'elles firent. Mais le poids de toute la viande ingurgitée les rendit pataudes, et lorsque l'une d'elle tomba sous les coups des adeptes Eshin, l'autre n'osa pas demander son reste et s'enfuit, 'espérant pouvoir se terrer dans les jambes de son maître. Bien mal lui en prit, car elle fut promptement mise en pièce par ses poursuivants, qui, continuant sur leur lancée, sautèrent à la gorge du Chasseur.

Attiré par l'odeur du sang fraichement coulé des panthères, une ignoble créature fit son apparition non loin de là. Grossière erreur de sa part, elle aurait en effet mieux fait de rester au lit (ou au caillou), car trois petites silhouettes jaillirent des fourrés et la déchiquetèrent.

Pendant ce temps là, le Chasseur, aux prises avec les silhouettes sombres, ne vit pas le petit nuage de fumée d'où sortit sur son flanc un Skratch tout de noir vétu. Du tranchant de ses lames, il porta quatres coups. Aucun ne manquèrent, si bien que dans un râle d'agonie, le Chasseur s'écroula au sol.

Tout s'enchaina alors vite, et malgré un timide retour du nuage pour une apparition-minute, la scène fut visible de loin (bien que personne ne la regarda pour manque de présence). Les ogres tentèrent de se regrouper alors que les gnoblars s'égayaient en tout sens, que de nombreux ogres mouraient sous les coups précis des ombres mouvantes. Tant et-si bien que, lorsque la jonction entre les différents groupes fut faite, il n'en restait pas la moitié de vivant. Leur chef fut alors assaillit par une boule de poils et de soie noire virevoltante, qui entailla sérieusement son molet gauche, rendant toute réplique vaine. Et alors que les ombres s'approchaient de toutes parts, les ogres surent qu'ils étaient condamnés...

Heu oui mais non, pasque voilà, pas tout de suite là maintenant quoi

Sinon il reste la solution de la poelle. Un bon coup sur la tête et hop, plus de cris !