22 de Kaldezeit : la guerre de Succession, épisode 3471

( message porté au seigneur Nadar Arcandryl dans sa résidence d'automne, alors qu'il se levait pour annoncer le début du banquet à ses invités, par un sinistre individu chevauchant un coursier noir, au soir du second quartier du mois des larmes )

*bruit de fond : cataclop cataclop cataclop*
-un page se lève et apporte la lettre au seigneur Arcandryl-
-celle-ci est scellée d'un cachet rouge sang, marquée d'un serpent surmonté d'un dé en flamme-
"Ah, le signe de la Maison Tarelh... encore eux !"

-il ouvre la lettre-
*scrritch*

"C'est bien ce que je craignais...
Ecoutez cela, mes frères !"

MOUAHAHAHAHAAH !!!

Bande de lopettes d'Asur ! Faux-frères ! Traîtres à votre roi !!

( une voix : ) "Ces sombres Druchii sont décidément des plus vils !"

Ce jeudi, une énoooorme armada de nos fidèles sujets du vrai roi de la seule race civilisée de ce monde, assoiffés de sang, impatients de vous réduire en esclavage et de lire la douleur sur vos visages fourbes, accostera sur les rives de notre pays ancestral, duquel vous nous avez chassés !!

-stupeur dans l'assemblée-
-le seigneur Arcandryl se passe la main sur les yeux, il a grand' peine à réfréner ses larmes : "Pourquoi tant de malheur ?"se dit-t-il en lui-même-

Les troupes équivalent à peu près à 4000 points au total, et seront menées par le Seigneur Zgizh de la Maison Tarelh, accompagné de son fidèle vassal Shirnoth de Gareth Kiro !
De plus, le mystérieux Roge Nandhemin et l'Accolyte du quatrième stade funeste Zelarat nous offiront sans doute quelques renforts lors de cette vaillante épopée.

D'ores et déjà, les furies se trempent dans le sang des jeunes enfants offerts à Khaine, et chantent votre souffrance !!

La bataille débutera à la première heure du crépuscule. ( 18h ça va ? )
Tremblez !!!

MOUAHAHAHAHAHAHAH !!"

(je laisse les Asur raconter la suite...)

A cet instant, le silence se fit sur la terrasse, les hôtes regardaient le maître de lieux sans mot dire. Celui-ci posa calmement la lettre devant lui et regarda l'assemblée.
Ce n'est pas la peur qui s'exprimait sur leur visage, mais une calme tristesse, mêlée, pour certains, à une certaine nostalgie d'un être cher, mort pour cette cause perdue, ou pire : pour sa traîtrise envers le côté sombre...
Le raclement de sa chaise déchira le lourd silence. Arcandryl se leva. Les regards se tournèrent vers lui. Il était plus grand que la plupart des elfes, son allure majestueuse et son regard déterminé laissait croire qu'un dieu parlait en sa bouche :

- Mes frères, combien de fois devrons-nous nous battre ? Combien de temps cette guerre contre nous-mêmes va-t-elle durer ? Nous avons maintes fois essayé, mais le temps de la réconciliation ne semble jamais venir. Un coeur corrompu l'est-il à jamais? Malheureusement, il semble que oui. Depuis si longtermps, rien n'a changé. Celui avec lequel on jouait à l'épée dans l'enfance est toujours le même, mais l'acier remplace le bois, et la mort étouffe les rires d'enfants...
Nos âmes sont autant déchirées que les leurs, mais quand nos crions notre souffrance, ils crient leur haine.
Malgré cela, notre temps n'est pas fini. Nous ne mourrons pas par ce qui fut un jour notre sang. Nous leur montrerons notre détermination à vivre, et à vaincre.
Depuis l'aube des temps, le soleil nous offre la vision de sa victoire contre l'obscurité, et l'elfe observe ce spectacle. Chaque fois qu'il se plie le soir, il se relève le lendemain, et l'elfe comprend ce spectacle. Il est maintenant temps de montrer aux astres que la race des elfes perdurera, et se relèvera apres chaque coup qu'on lui portera !"

Des acclamations de joie fusèrent de l'assemblée, tous avaient confiance en leur suzerain. Sur leur visage se lisait la fierté et la détermination. Lorsque le silence retomba, Arcandryl prit de nouveau la parole pour terminer son discours.

- Mes amis, l'âge dor est révolu depuis longtemps. Nous nous sommes fait l'illusion de le retrouver un jour. Et cette illusion nous a permis de résister contre le mal, et de vivre malgré nos trop nombreuses souffrances.
Mais sachez que si nous ne retrouvons pas cet âge d'or avec nos amis passé du côté sombre, nous l'atteindrons avec ceux qui sont passé de l'autre côté de la mer.*


L'assemblée comprit que le banquet était fini et s'en alla, laissant Arcandryl seul au milieu de la salle.

- Que l'on convoque mon état-major sur le champ !! Que l'on prépare des coursiers et que les hérauts râtissent la région. La milice doit être réhabilitée. Chaque famille doit payer son tribut en hommes et en matériel. Que tout se fasse comme d'habitude pour un temps de guerre !

Cette dernière phrase fit sourire Arcandryl. 'Comme d'habitude'... La guerre est devenue une habitude pour notre peuple... 'un temps de guerre'... ha ! mais avons-nous seulement jamais goûté à la quiétude de la paix ? C'est à se le demander...
Il se rassit et resta songeur.

Mmh, cette fois-ci, ce sont deux osts de guerre qui arrivent à nos portes, je ne puis les vaincre avec ma seule armée. Je dois faire appel à un allié. Deux généraux livrant bataille contre deux autres généraux, comme dans de vieilles légendes...
Et quoi de mieux qu'un légende pour réécrire une légende? Une idée traversa l'esprit d'Arcandryl. Il savait à qui il ferait appel. Sa légende dit qu'il était resté invaincu lors d'un temps datant de plusieurs siècles.** Ce héros de guerre répondrait certainement à son appel. De plus, on dit qu'il abriterait dans son armée un autre personnage tout aussi légendaire...

Les patrouilleurs partirent de nuit, profitant de l'obscurité pour éviter de possibles embuscades druchii. Ces fourbes ne reculeraient pas devant cet acte aussi bas que déshonnorant ( encore leur reste-il de l'honneur ! ).
Le lendemain, du haut des remparts de son château, Arcandryl voyait son pays en mouvement. Tous ces préparatifs lui rappelaient de nombreux souvenirs de batailles. Gagnées ou perdues, elles prirent des vies. Aucun souverain, dieu ou tout idéal aussi pur soit-il ne peut justifier les raisons d'une guerre. Le pouvoir de prendre la vie d'un autre, seules les races se disant intelligentes se le permettent... Toutes, aussi inutiles qu'unnécéssaires...
Esperons que la légende répondra à l'appel...


*Arcandryl fait ici allusion aux elfes passés dans l'autre vie. Selon leur coutume, le passage de la vie à la mort se fait en traversant la mer les séparant du paradis, une île harmonieuse où l'on côtoie les dieux...
**Arcandryl fait ici allusion à une période appelée 'premier quadri : le règne du Seigneur Sbop', nommée ainsi bien plus tard par l'humanité.

- Episode 3471 ??? Mais... mais on en a raté 3470 !!!!

- Tant mieux !

j'ai bcp aimé le rappel du premier quadri : LE REGNE DU SEIGNEUR SBOP!!!

Il reviendra bientôt...

Amicalement,

Moi-même...

Naggaroth la Magnifique, château familial de l'illustre maison Tarelh. Dans la grande salle, entourré d'esclaves et de sa garde, le maître des lieux reçoit son nouveau vassal, Shirnoth de Gareth Kiro. Ce dernier plie le genoux devant son suzerain qui l'a fait mander.

- Et bien Shirnoth, où en sommes-nous quant aux préparatifs de l'expédition?

- Nous sommes en bonne route Monseigneur, les soldats sont près à monter sur nos navires. Je n'ai pas résisté à l'envie de faire parvenir une lettre informant ces faibles de notre arrivée.

- Mmmmh.... HAHAHAHAHA!!! Ce n'est pas bien de se moquer de l'adversaire... De toute façon ils ne pourront pas repousser nos forces.. Sauf si ce damné Aazarh se préoccupe encore de mes affaires. Va maintenant, avec l'armée à ta disposition tu ne peux pas échouer! Mon bon baron Zgizh y veillera. Que Khaine soit fier de nous!

- Il le sera Messire.

Sur ces mots Shirnot se lève et quitte la pièce afin d'aller rejoindre la flotte, laissant Jiggs sur son trône. Ce dernier pense encore à sa dernière rencontre avec Arcandryl.

Maudit soit Aazarh, si ce démon ne s'était immicé dans la dernière bataille contre Arcantryl, ce traître serait enchaîné et offert à notre Roi bien aimé. Bah, il a perdu beaucoup d'elfes la dernière fois et il ne pourra pas rivaliser avec les forces que j'envoie. Heureusement que j'ai réussi à soumettre les seigneurs voisins, celà me donne une plus grande réserve de combattants.

- De toute façon Ulthuan n'est plus une priorité, pour le moment...

Il tend son verre pour qu'une esclave le remplisse de vin.

encore une fois, les valeureux et nobles Asurs ont réussi à repousser cette misérable tentative d'invasion!!!

Louanges aux généraux Arcandryl et Sbopenarion pour leur dévouement, leur sacrifice et leur commandement exemplaire!!!

Il est peu crédible que les Druchii parviennent à se relever après une telle défaite...

Mais restons sur nos gardes...
Shirnoth de Gareth Kiro, qui commandait les troupes d'invasion, n'a pas été tué lors de la bataille, et son maitre n'a peut-être pas révélé toute sa puissance...

nous resterons sur nos gardes même si je pense que cette défaîte a dû leur porter un sacré coup au moral!!! Mes osts restent près à guerroyer pour la défense de notre île... Et pq pas les attaquer sur leur propre terrain? Je connais un seigneur du nom de Eltharion qui s'y prépare, nous pourrions l'y accompagner...

Naggaroth, maison du Seigneur Tarelh :
Assis dans son fauteuil, le Seigneur se gratte le menton pensivement. Il fixe le feu dans la cheminée. Son appartement est une pièce au plafond très haut, à grandes colonnades en pierre grise. Des torches y sont accrochées, les courants d'air font vasciller leur lueur. Le sol et les murs sont ornés de tapis pourpres, de trophées et d'armes. A travers la haute lucarne, loin au-dessus de la cheminée, on entend les cris glacials du vent d'hiver, et la grêle qui tape sur le carreau.
Cependant, le Seigneur Tarelh est confortablement installé, devant la cheminée sculptée, enveloppé de couvertures, installé au milieu de gros coussins, surmonté par l'imposant dossier en bois recouvert d'une tapisserie mauve et noire, sur laquelle est brodée en fil d'argent le serpent surmonté d'un dé, les armes de la maison Tarelh.
Il est simplement vêtu d'un peignoir noir à bordure argent, qui s'allie harmonieusement aux mèches de sa longue chevelure grise.
Il a la mâchoire un peu crispée, ses incisives mordent sa lèvre supérieure, comme toujours après ces longs siècles de soucis et d'intrigue. Ses fins sourcils noirs sont froncés sur son front ridé et pâle comme la mort. Dans ses yeux d'un noir pur, se reflète la lueur orange du feu, et le reflet de la dague ouvragée qu'il fait jouer dans ses longs doigts tordus.
Ses pensées sont tournées vers la lutte avec la faction de l'Accolyte Zelaram, à la recherche de la meilleure stratégie à suivre pour s'en faire un vassal.
A côté de lui, sur un guéridon, une tasse en forme de dragon, remplie d'un breuvage noir, répand sa vapeur dans l'air froid.

Ses oreilles pointues perçoivent un claquement de portes, des bruits de pas dans le couloir. Les pas se rapprochent. Ce sont ceux de Yorul, un de ses rares laquets à avoir l'autorisation de le déranger dans son repos.
L'énorme porte d'entrée s'ouvre en grand.
-Une missive est arrivée pour vous, mon Seigneur !!

Le Seigneur Tarelh continue à faire passer sa lame entre ses longs ongles pointus, imperturbable.
-A entendre l'intonation de ta voix, elle n'est certainement pas de bon augure, mon fidèle Yorul...
-C'est-à-dire, mon Seigneur...
-Viens me l'apporter ici ! ordonne le Seigneur Tarelh.

Yorule apparaît dans la lueur du feu, et se prosterne devant son maître, tout en lui présentant le parchemin au-dessus de sa nuque.
Il a le teint aussi pâle que son seigneur, mais son visage est celui d'un elfe beaucoup plus jeune. Ses joues sont encore lisses, pas trop creusées. Ses cheveux noirs sont attachés en queue de cheval au-dessus d'un bandeau rouge. Il porte la livrée noire et mauve de la Maison Tarelh.

-Comment est-elle arrivée ?
-A bord d'un vaisseau Squale, qui revenait d'Ulthuan.
-L'Urthain, j'imagine ?
-Si fait, mon seigneur, excepté que le pirate Sellig n'était pas à son bord.
-Voilà qui semble lourd de prémonitions...

Le Seigneur Tarelh pose sa dague sur un coussin devant lui, et, d'un geste, fait s'envoler la lettre, qui atterrit dans sa main. Il l'observe attentivement, la retourne entre ses doigts, hume son odeur. Finalement, il déchire le sceau qui en protégeait le contenu. Celui-ci est aux armes de sa Maison, mais une rune dans le coin inférieur gauche indique la marque du Baron Zgizh, Grand Intendant Honoraire des Tarelh.

"A notre noble et très illustre Seigneur, celui qui de sa tour fait trembler les Maisons mesquines et se maintient loin au-dessus du tumulte !
Puisse Khaela Mensha Khaine maudire Aazarh à jamais et veiller à vos victoires futures !

J'écris au soir de la bataille qui se déroula sur les terres de Tyranoch, non loin des territoires usurpés par celui que les rénégats nomment le "prince" Arcandryl.

Nous avions, conformément à votre plan, envoyé un messager à ce bouffon et à sa clique, le narguant afin qu'il sorte de son repaire à la rencontre de notre glorieuse armée.
Celui-ci vint, certes, mais point seul.
Le pleutre, refusant tout combat loyal, avait fait monter une demi-douzaine de balistes à répétition face à nous, qu'il garda cachées jusqu'au dernier moment. Lui-même venait monté sur un dragon ( oui ! un dragon ! ), et n'avait trouvé aucun guerrier digne d'envergure afin de nous repousser, juste une coterie de sorciers qui submergèrent nos propres lanceuses de sorts. Parmi eux, terré dans une cabane de paysans ( car n'oublions pas que ces viles créatures sont assez basses que pour travailler elles-mêmes leur terre ! ), se trouvait le dénommé Teclis, cet être retors et malingre, qui a pourtant déjà causé tant de tracas à nos frères ! Maudissant les chevaliers fournis par votre vassal, Shirnoth, ils les firent tous tomber sous les traits de leur artillerie ! Le corsaire Sellig fut ainsi jeté à bas de son sang-froid, et ce n'est qu'après la bataille que nous pûmes le tirer d'en dessous de la bête gluante et sanguinolente.
Notre plan fonctionnait à merveille sur le flanc gauche, nos cavaliers, aidés par le Grand Elu de Khaine, l'assassin Lamenoire, percèrent la ligne d'artillerie et tirèrent des salves entières de carreaux sur le premier sorcier ennemi qu'ils trouvèrent. Mais c'est alors que tout sembla se renverser : tout se passa comme si le fourbe était protégé par un écran impénétrable !
Je me tenais moi-même au milieu des corsaires, juste derrière Shirnoth. Celui-ci dirigeait ses hommes d'une poigne de fer, tenant fermement son Draïch ( quelle arme impressionnante !! ), mais nul ennemi ne vint se glisser sous sa lame.
Les Furies connurent alors, elles aussi, un destin funeste sous les traits de nos ennemis. Les nôtres diminuaient le nombre de leurs chevaliers, mais rien ne semblait pouvoir les faire fuir. Quelques-uns chargèrent nos lanciers, conjointement à un char, mais ils tinrent bons... jusqu'à ce qu'ils soient eux-mêmes enfoncés de flanc par l'infanterie ennemie.
Le dragon chevauché par Arcandryl, après avoir semé la terreur dans notre armée, se mit en chasse vers notre grande sorcière.

Soudain, le cours de la bataille semblait revenir en notre faveur. Notre infanterie était toujours bien présente, quoique diminuée. La moitié de l'artillerie ennemie était détruite, et finalement nos cavaliers étaient parvenus à coincer deux des sorciers ennemis et à les mettre à mort sans pitié aucune. Lamenoire avait bravement tenu tête au dragon, et, accroché à son coup, bondissant sous ses griffes, mettait en danger la vie même du ridicule Arcandryl, inapte devant le courrous du Véritable Elu de Khaine à la main sanglante !

Nos hommes étaient encore emplis de la haine et du dégoût de nos ennemis, bien décidés à tremper leur lame dans le sang de ces méprisables, ridiculles, pathétiqus, iynables tratres¨ !!!!!!! Le souffle de Khaine réchauffait la nuque de chaque guerrier, de chacun des corsaires qui m'entouraient, même de la sorcière Ellebasi, dont les cris d'orgasme, quand elle vit les chevaliers ennemis tranchés sous la lame des exécuteurs, résonnent encore dans toute leur puissance à mes oreilles !

Nous n'avions plus qu'à marcher, droit devant nous, et la terre enfin était à nous, nôtre à vous offrir, pour votre illustre renom et celui de votre Maison !

Et c'est alors que ...
L'inexplicable...
Comme si ... un nuage noir, obscur, sombre, avait obscurci le ciel d'un coup !
Nos hommes furent soudainement désorientés, nul ne pouvait voir à travers ces ténèbres ! Nous entendîmes le rire, oui, le rire !! joyeux des fourbes, de ces ersatz d'elfes, de ces pâles clones qui copient notre culture et notre grandeur depuis la nuit des temps !! Puisse le Grand Roi Phénix, Aenarion, tous les dévorer après leur trépas ! Eux, sa progéniture indigne !! Eux, dont l'âme fut vomie par la décadence des Anciens !!

Ils riaient, mon seigneur, oui ! Car alors que les ténèbres nous enveloppaient, ils se repliaient ! Ils regagnaient leurs demeures débiles et branlantes ! Ils allaient fêter une victoire sur notre armée, chercher des renforts, s'ennivrer jusqu'à tituber, carresser leurs femelles innocentes !

Ah ! Et nous restions là, désemparés, le sang sur nos lames, la rage du combat tonnant dans notre coeur, mais les bras branlants !

Aaaaarrh !! Comme je maudis ce jour ! Tous ces efforts, ces voyages, cet or dépensé et gaspillé ! Tout cela, de leur faute ! par leur ruse machiavélique et honteuse ! Ces êtres sont incapables de se battre, mon Seigneur ! Ils se contentent de petites forces mesquines, et de nous envoyer leurs prjectiles...
Mais ce sont là les signes de leur décadence... Ah!! Ils tomberont d'eux-mêmes ! Ils sont faibles, stupides et arrrogants dans leur prétnedu "honneur" ! ha ! U jour, oui, nous les retrouverons !

Nous sommes maintenant le troisième jour après notre défaite, et je reprends les lignes que j'ai écrites hier.
Nous avons ramassés les blessés qui en valaient la peine, offerts les autres à Khaine. Lamenoire se remet de ses blessures, Sellig est attaché à un lit au milieu d'un cercle arcanique tandis qu'Ellebasi tente d'invoquer des démons qui redonneront la vigueur à son âme. Aucun cadavre Asur n'a été trouvé sur le champ de bataille. C'est comme si nos elfes étaient morts d'eux-mêmes, tués par un ennemi qui n'a jamais été là.

Je me tiens à bord du Galion Brise-Tempêtes, dans ma cabine privée, en attendant les derniers préparatifs pour le retour. Nous serons bientôt à cours de provision, et la campagne avoisinante n'a rien donné. De plus, de sinistres gredins rénégats se terrent dans les sous-bois et harcèlent nos troupes en mission de collecte, sans jamais oser se dévoiler, évidemment. Nous sommes quand même parvenus à piller une riche ferme, et à en capturer les habitants après y avoir mis le feu. Son chef a été dépecé vivant sous les yeux des siens, avant d'être pendu à un mât par les poignets et laissé en guise de nourriture aux animaux qui daigneront se repaître de cette chair misérable. Sa fille, une jeune vierge fort bien fraîche, vous sera amenée pour votre divertissement, ainsi que ses frères, auxquels nous n'avons fait que raser le crâne.

Nous nous apprêtons à lever l'ancre d'une minute à l'autre. Le soleil n'est bien entendu pas présent, il n'y a que des nuages dans le ciel, et je commence à être enrhumé. Enfin, il ne pleut pas, c'est déjà ça.

Nous devrions être rentrés en Naggarond endéans les dix jours, à moins qu'Aazarh ne décide de nous jouer encore quelque tour vicieux. Ce qui signifie que nous serons rentrés environ quatre jours après que vous ayez reçu cette lettre. Elle partira en effet avec l'Urthain, portée par le Squale Reskah.

Je vous prie de ne pas traiter ces elfes avec trop de violence, ils ont beaucoup enduré pour votre service, et ont failli y perdre leur maître ( ce qui pourrait être une bonne chose, si ce dernier ne pouvait encore nous être utile ).

Puisse le souffle de la tornade toujours rappeler votre colère à ceux qui vous trahissent !!

¨j'implore votre seigneurie de m'excuser pour les fautes d'orthographe qui parsèment ce document, mais une bonne partie de celui-ci a été écrit alors que je me trouvais encore dans une de ces crises d'énervement quasi-démente que vous appréciez tant"

(à suivre par Jiggs et les Asur )

Ghiznuk a écrit:

Soudain, le cours de la bataille semblait revenir en notre faveur. Notre infanterie était toujours bien présente, quoique diminuée. La moitié de l'artillerie ennemie était détruite, et finalement nos cavaliers étaient parvenus à coincer deux des sorciers ennemis et à les mettre à mort sans pitié aucune. Lamenoire avait bravement tenu tête au dragon, et, accroché à son coup, bondissant sous ses griffes, mettait en danger la vie même du ridicule Arcandryl, inapte devant le courrous du Véritable Elu de Khaine à la main sanglante !

Non, un seul. L'autre a réussi à se barrer en évitant miraculeusement (par la faveur de Khaine) vos flèches.