c'est vrai qu'en réalité j'ai écris cette histoire en 3 fois par mail, d'un coup ça fait beaucoup mais les courageux seront récompensés. toute personne qui aura lu jusqu'au bout une de mes histoires se verra attribuer un "Gold point"
Une fois 10 Golden point accumulé, le petit veinard recevra un "Mystic point" qui avec un "Rare point" permet d'acquérir une partie des gains et bénéfices de mes livres édités. bonne chance à tous!
voici une nouvelle histoire que je viens d'écrire, à peine 1 page et demi, peut-être moins. c'est une intrigue policière dira-t-on,
je vous laisse découvrir:
Thierry, le surveillant de nuitSoudain, un bruit plutôt étrange,
comme celui que fera un gros morceau de bois pourrissant violemment frappé sur
le sol. C’est que je travaille souvent dans l’industrie du bois alors j’en
connais un rayon là-dessus. Ne vous méprenez surtout pas, il s’agit d’un bruit
qui n’est pas effrayant ou encore ahurissant mais simplement intriguant. Qui
pouvait bien, à cette heure de la nuit, avoir l’envie d’éclater un morceau de
bois pourri ? Tout le monde se poserait cette question. C’est pourquoi je
me suis levé de mon divan sur lequel j’attendais que la nuit passe sans bouger,
sans le moindre bruit, c’est ainsi que dorment les gens à ce qu’il parait,
j’essayais donc d’en faire autant chaque nuit mais le fait de ne pas fermer les
yeux en inquiète plus d’un savez-vous. Désormais debout sur mes deux jambes, je
m’approche de la fenêtre, espérant y découvrir l’origine du bruit étrange d’il
y a peu.
C’est sans savoir que le
surveillant de nuit était déjà sur les lieux. Il restait pourtant couché près
de la buche éventrée par l’impact. Il faisait nuit noir mais un vieux
lampadaire éclairait de manière intermittente la scène. C’est alors que le
surveillant tente péniblement de se relever, sans succès. Il regarde alors
rapidement autour de lui, cherchant sans doute un objet ou quoi que soit
d’autres. Il finit par regarder dans ma direction, j’étais à la fenêtre de la
maison juste de l’autre côté du lampadaire. Il lève alors sa main vers moi,
feignant vouloir me dire quelque chose. Je lui retourne donc son bonjour en lui
faisant signe à mon tour. Ensuite le mystère résolu je retourne sur mon divan pour
attendre. J’entends alors, quelques secondes plus tard, un second bruit suivis
d’un autre et encore d’un autre, mais cette fois le bruit est plus sourd, comme
celui d’une barre de métal. Il faut dire que j’ai, à mes temps perdu, travaillé
aussi dans l’industrie métallurgique, les bruits de métal ça me connait. Même
si cette fois le son était comme légèrement étouffé, le coup devait être frappé
sur quelque chose de plus ou moins mou, c’est ce qui me semblait, mais on n’est
jamais sûr de rien.
Dans le doute, je retourne voir
du côté de la fenêtre. J’y vis le surveillant qui s’était alors endormis à même
le sol, quel sot, s’endormir dans la rue dans une position si inconfortable. En
plus il semblait qu’il avait renversé beaucoup de vin autour de lui, il devait
être saoul. Une autre personne, cette fois un étranger, m’aperçois à la
fenêtre, ce dernier est seulement à quelque mètres du surveillant de nuit. Il
me regarde un instant et puis se dirige avec célérité vers la porte de ma
maison. J’étais chanceux, il est rare que quelqu’un vous rende visite la nuit.
J’allais donc en bas pour lui ouvrir mais à peine j’avais descendu quelques
marches d’escaliers qu’il avait déjà passé la porte, d’une manière, selon moi
peu orthodoxe. Le fait d’enfoncer une porte pour entrer chez les gens ce n’est
pas très poli lui dis-je. Il courra vers moi, il devait avoir très soif, c’est
donc à ce moment que je lui propose un verre. Il s’arrête alors, un peu perdu
d’après son regard interloqué. Je lui dis de me suivre dans le salon et d’allumer
l’interrupteur non loin de lui. L’éclairage, quoi que peu efficace, nous mis en
de meilleurs conditions, le feu de bois que j’allumais nous réchauffa pendant
que je préparais les verres. Je n’avais pas grand-chose de convenable donc je
pris un vin de ma réserve personnel, un Château de verse-poigne de 1995, j’en
avais de plus vieux mais celui-ci devait faire l’affaire pour une simple soirée
comme celle-ci. Mon ami était relativement instable, il bougeait beaucoup dans
son canapé et semblait ailleurs. Après l’avoir servis et avoir, tous deux bu
quelques délicieuses gorgées de ce vin, il finit par me dire qu’il a quelque
chose à faire de très urgent. Je m’inquiétais pour lui, il était livide, je lui
proposais de l’aider, de toute façon il me restait encore pas mal d’heures à
tuer cette nuit. D’abord il fut hésitant puis il m’interroge sur ce que j’avais
vu de ma fenêtre. Je lui répondu simplement que j’vais aperçu Thierry, le
surveillant de nuit s’endormir dans la rue, sans doute ivre me semblait-il. Il
attendit un peu avant de reprendre la parole et finit par me déclarer qu’il est
un bon ami de Thierry et qu’ils reviennent tous les deux d’une soirée bien
arrosée, je voulais bien le croire vu comment Thierry s’était écroulé sur le
sol. Il me propose alors de le ramener dans son lit. C’était une chose très
altruiste que de vouloir lui venir en aide, je déposais mon verre pour ramener chez lui ce pauvre Thierry. Nous
étions tous les deux juste à côté du pauvre homme affalé à même le sol. Mon
invité était encore hésitant et son regard partait dans tous les sens. Je le
rassurais aussitôt, Thierry avait sans doute simplement trop bu et puis tout le
vin qu’il s’était renversé dessus ne devait pas être un vin de très bonne
qualité. Nous décidâmes de le prendre, lui par les épaules et moi par les
jambes. Thierry montra quelques signes de sa reconnaissance en vers moi, les
mots qu’il écorchait n’avait pas de sens pour moi mais je tachais alors de lui
affirmer qu’il serait bientôt dans son lit et que demain il se sentira mieux.
Thierry se débattu un peu et avait quelques douleurs à son ventre, il le
serrait fortement de ses deux bras. Il avait du vin partout, même sur le
visage. Je n’ai jamais travaillé dans l’industrie vinicole donc à part les
quelques bouteilles que mes enfants m’offre pour mettre dans ma cave, je n’y connais
rien. Mon récent ami connaissait apparemment l’adresse de Thierry ce qui
n’était pas mon cas. Une fois arrivé à destination, mon ami me raconta que les
temps étaient durs et que Thierry avait perdu foyer et famille, il s’était
alors établit dans une benne à ordure. C’est là qu’il fallait le déposer pour
qu’il finisse sa nuit et récupère de sa petite soirée. Nous le poussâmes alors
dans sa demeure précaire, il eut un léger gémissement, sans doute tentait-il de
nous remercier. C’est là que mon nouvel ami, après un au revoir chaleureux,
retourna chez lui en courant. Toujours pressé et stressé ce bonhomme-là. Je retournais donc chez moi, sur mon divan
après m’être rincé les mains à l’eau froide. Mais il y avait une chose qui
m’intriguait sur ce qui venait de se passer. Pourquoi cet homme portait-il une
cagoule et des gans, nous sommes en été pardi, même la nuit il fait chaud. En
plus il avait oublié sa barre de métal à l’entrée, je la déposais alors
délicatement dehors juste devant ma porte, en face de l’endroit où Thierry
s’était endormis pour qu’il puisse la récupérer demain.
FIN