Séides d'Aazarh
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Forum du Club de jeux de figurines de Louvain-la-Neuve : les Séides d'Aazarh
 
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 Elnaör Laïquendi Cuivuë

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Elnaör
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Elnaör


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MessageSujet: Elnaör Laïquendi Cuivuë   Elnaör Laïquendi Cuivuë Icon_minitimeVen 11 Mai 2007 - 23:32

Elnaör se tenait près d'un grand feu magique, au sein de la grande forêt d'Athel Loren. Le feu projetait des reflets bleus irrisés sur les visages des jeunes Elfes présents, ainsi que des Esprits des Bois assez habitués aux Elfes pour passer l'une ou l'autre soirée avec eux. Quelques Anciens étaient présent eux aussi. C'était l'une de ces soirées empreintes de nostalgie, où jeunes comme vieux racontaient des parties de leurs vies, inventaient des fables ou contaient l'Histoire, celle du Monde et des Peuples, d'avant la venue du Chaos et la Déchirure, avant la Guerre de la Barbe... Mais cette nuit, c'était le tour d'Elnaör Laïquendi Cuivuë, un Elfe assez jeune, pour ce peuple. Il était dans sa 122e année environ, à peine sorti de l'adolescence...
Comme l'exigeait la tradition, lorsque les plus jeunes exigeaient un Récit, quelqu'un devait se dévouer. C'était ainsi que les rudiments de l'Histoire et des normes de la société Elfique étaient enseignées chez les Asraïs. Et ce soir là, les enfants et jeunes adolescents en avaient assez de l'Histoire, ils voulaient du piquant, de l'aventure... Et ce fut donc le jeune Général qui s'y colla, après force soupirs et réflexions. Après un long silence, Elnaör se lança:


"Or donc, vous désirez savoir comment je suis devenu Général si jeune? Vous désirez connaître mon histoire? Sachez que, si elle est gaie par moments, elle est triste et ridicule par d'autres... Mais vous l'aurez voulu... "Il s'arrêta un instant, ses étranges yeux d'ambre regardant fixement le feu, comme si toute son âme s'en nourrissait, puis enfin le son de sa voix perça l'air à nouveau..."J'ai eu une petite enfance comme beaucoup d'entre vous. Je suis né dans un village en bordure de la Forêt, fils unique de parents doux et aimants. Comme vous aujourd'hui, je passais mes soirées autour des feux magiques, apprenant et écoutant des Anciens et des moins anciens, et je passais mes journées à lire, étudier, méditer et apprendre à me battre. Je n'étais, ma foi, pas mauvais à l'arc et à l'épée... Comme tous les Elfes, de fait... Les Anciens commencèrent à faire quelques éloges sur mes capacités à diriger et réfléchir... Enfin bref, mon enfance se déroula normalement jusqu'à ma 36e année. Cette année -là fut la pire de mon existence, du moins le pensai-je... Certains des nôtres, comme tous les Elfes, disparaissaient parfois quelques jours en forêt et reparaissaient - la plupart du temps - indemnes ou presque. C'est pourquoi personne ne s'inquiéta lorsque Ilithian disparut du jour au lendemain. Le lendemain, ce furent Elvandar et Araliane. Les Anciens commencèrent à se poser des questions, mais sans plus. Las, s'ils avaient su... J'avoue que je commençais à m'ennuyer, car ce n'était après tout qu'un petit village, pas comme ici, et il n'y avait pas tant de jeunes que ça... Il ne restait plus qu'Ormaliel, avec qui je ne m'entendais guère, et Alfariane, avec qui... hum .. Disons que je préférais éviter de me retrouver seul avec elle, c'étaient à chaque fois des moments incroyablements pathétiques de bafouillages et de silences gênés. Donc, je m'ennuyais, et je me dis alors que j'allais essayer de débusquer les autres. Je partis donc dans la forêt, mon arc, mon carquois et mon épée à la ceinture, ainsi qu'une bonne dose de nourriture et quelque boisson. Je les retrouvai... Mais je me dis souvent que j'aurais préféré ne jamais les revoir..."



Bon, ben c'est loiiin d'être fini hein, mais finie la pause... Donc valà ^^ De toute façon, quand j'écris des trucs, généralement personne les lit, surtout pas jusqu'au bout alors ... >_<
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Ghiznuk
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Ghiznuk


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MessageSujet: Re: Elnaör Laïquendi Cuivuë   Elnaör Laïquendi Cuivuë Icon_minitimeLun 14 Mai 2007 - 13:16

Si, si, moi j'ai tout lu !!

En-core, En-core !
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Pango
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MessageSujet: Re: Elnaör Laïquendi Cuivuë   Elnaör Laïquendi Cuivuë Icon_minitimeLun 14 Mai 2007 - 19:06

Citation :
Si, si, moi j'ai tout lu !!

Moi aussi j'ai tout lu cré vin boudu et je dirais aussi la suite!
Je ne pense pas que les ES font des feux magiques (on est pas chez Tzeentch). Ils font des feux réellement vrai, cnfr "gardien de la forêt" que je recommande!


Pango qui doit aussi écrire le background de ses zoneilles forestières
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Elnaör
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MessageSujet: Re: Elnaör Laïquendi Cuivuë   Elnaör Laïquendi Cuivuë Icon_minitimeMar 15 Mai 2007 - 14:06

Pango a écrit:
Citation :
Si, si, moi j'ai tout lu !!

Moi aussi j'ai tout lu cré vin boudu et je dirais aussi la suite!
Je ne pense pas que les ES font des feux magiques (on est pas chez Tzeentch). Ils font des feux réellement vrai, cnfr "gardien de la forêt" que je recommande!


Pango qui doit aussi écrire le background de ses zoneilles forestières
Je ferai bientôt la suite, cher public dwarf Wink

Pour le feu, je savais pas trop, mais j'me suis dit que les Arbres et autres Esprits de la Forêt n'apprécieraient pas trop qu'on fasse un feu devant leur nez ... ^^ Alors voilà, j'improvise ;-p
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Pango
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MessageSujet: Re: Elnaör Laïquendi Cuivuë   Elnaör Laïquendi Cuivuë Icon_minitimeMar 15 Mai 2007 - 21:16

Citation :
Pour le feu, je savais pas trop, mais j'me suis dit que les Arbres et autres Esprits de la Forêt n'apprécieraient pas trop qu'on fasse un feu devant leur nez ... ^^ Alors voilà, j'improvise ;-p

C'est pas faux mais je pense que les esprit de la forêt tolère le feu de bois. D'ailleur dans Gardien de la Forêt, il y a une fête un moment et ya un feu de bois (bien qu'il serais bien un poil magique car un danseur guerre joue avec, agrandissant ou rétrécissant ses flammes.

Pango
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Elnaör
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MessageSujet: Re: Elnaör Laïquendi Cuivuë   Elnaör Laïquendi Cuivuë Icon_minitimeMer 16 Mai 2007 - 15:32

Après sêtre tu un instant, tant pour augmenter le suspens de son histoire que pour bien se remémmorer tout, Elnaör Laïquendi Cuivuë reprit, presque à contre-coeur, son récit ...

"Je peux à peine décrire l'horreur que je découvris à ce moment ... Et je vous souhaite à tous de ne jamais la connaître ... Car je retrouvai mes amis, du moins leurs enveloppes physiques ...
Je marchai la plus grande partie de la journée en cercles concentriques, à la recherche de mes amis et compagnons, sans les trouver, jusqu'à ce que je trébuche contre quelque chose. Et ce quelque chose craqua tandis que je m'étalais de tout mon long. Un peu sonné, le regard troublé, je regardai et ce qu eje vis me fit crier de surprise et de peur : un squelette. Le squelette d'un grand cerf de la Forêt. Il avait la tête broyée. Les rituels de la Forêts n'avaient même pas été respectés : ses Âmes ne trouveraient sans doute jamais le repos ... Mais, le plus troublant, voire alarmant, c'étaient toutes les petites marques sur ses os. Y regardant de plus près, je compris que c'étaient des traces de dents. De petites dents, Elfiques apparemment. Je ne comprenais pas. Qui dans la Forêt serait assez fou pour risquer de mettre en colère Athel Loren toute entière, en profanant le cadavre d'un de ses fils et mangeant sa chair encore vivante à même les os ??
Légèrement effrayé, et vraiment pas à l'aise, je décidai cependant de continuer. Je ne pouvais en effet laisser mes amis et frères de race ainsi isolés dans la Forêt avec un tel danger rôdant entre les Arbres. Mais, tandis que je continuais de marcher, sur mes gardes et l'Arc à la main, j'entendis des cris. Je crus reconnaître la voix d'Elvandar. Elle appelait à l'aide au loin. Et, non loin, j'entendis aussi d'autres cris. Hideux. A glacer le sang. Comme l'agonie de mille Âmes réunies. Les cris se répercutaient sur les troncs, et la peur me paralysait. Je restai là, pitoyablement accroupi contre un arbre, tremblant comme une feuille sous le vent. Soudain, ce ne furent plus des appels, mais un cri de terreur qui jaillit du plus profond de la Forêt. Je ne pus en supporter plus. Je m erelevai enfin, accablé par ma propre lâcheté et révolté contre moi-même. Je me mis à courir du plus vite que je pus vers la source des cris. Autour de moi, j'entendais vaguement des gémissements, comme poussés par des êtres sans vie. Et je n'étais pasz si loin de la vérité ....

Alors que je courais plus vite que je n'avais jamais couru, j'entendis un cri perçant et déchirant. Je débouchai enfin sur une clairière, et ce que je vis me retourna l'estomac ... Ils étaient une douzaine. Des Elfes pour la plupart. Ils encerlaient quelque chose, ou quelqu'un. Ils se disputaient sauvagement, à grands renforts de coups et de morsures. Je vis leurs dents jaunâtres, leurs yeux chassieux, et leurs lèvres sanguinolentes ... Et j'entrevis enfin, alors qu'ils se retournaient vers moi, l'objet de leur dispute et de leur chasse : Elvandar ...

Il gisait, démembré, au milieu de tous ces êtres infâmes ... Des Zombies ... Certains ne me prêtèrent aucune attention et se remirent à dévorer moin ami. Les autres se mirent lentement en mouvement, marchant et clopinant vers moi, tendant devant eux leurs mains - ou ce qu'il en restait - griffues et des morceaux de chair coincés sous leurs ongles ou entre leurs dents. Ils puaient comme mille charognes. Leur halène exhalait pire encore. Et ils s'avançaient vers moi. Je ne pouvais bouger, toute ma fougue passée ayant disparu lorsque j'avais aperçu le corps d'Elvandar mutilé et à moitié dévoré. Soudain, je reconnus certains d'entre eux. Araliane et Illithian étaient parmi eux. Zombifiés. D'autres, jeunes ou vieux, venaient des villages alentour. Mais que faisaient ces immondes créatures sur nos terres, et ... Mais je n'eus pas le loisir de me poser plus de question. Araliane était arrivée près de moi, et elle posa sa main décharnée sur mon épaule gauche, comme dans un geste de compassion. Je crus voir l'Elfe qu'elle avait été avant, puis je remarquai l'éclat de vide absolu et de folie meurtrière qui brillait dans ses yeux. Elle enfonça ses ongles dans ma chair. Je hurlai. La douleur me ramena à la rélaité, et me sauva probablement la vie. Après un dernier regard désespéré à mon ancienne amie, je dégainai, et lui tranchai le bras de mon épée. Elle ne recula pas et lança son autre bras à l'assaut, visant mon visage cette fois. Je voulus parer, mais un élan de douleur passa dans mon épaule blessée et je ne pus que reculer d'un pas mal assuré, évitant de justesse les griffes jaunâtres. Reprenant appui et le contrôle de moi-même, je levai mon épée, mon bras gauche ballant, et je lui assénai une série de coup et de bottes, qu'elle n'essaya pas vraiment de parer, et je la découpai en morceaux. Des larmes coulaient le long de mes joues, et le sang le long de mon bras gauche. Les autres Zombies étaient tout proches aussi à présent, et même ceux qui étaient restés en arrière s'étaient relevés et s'approchaient lentement. Je ne pus supporter l'idée de fuir. Je devais venger mes amis, et libérer leurs corps et leurs Âmes de cette abomnable malédiction.

Je me lançai sur le premier d'entre eux, légèrement à ma droite, et lui tranchai la tête avant qu'il ait même pu lever ses moignons pour se protéger. J'enchaînai d'une pirouette sur une vieille Elfe. Je la coupai littéralement en deux. Mais la douleur se fit plus forte dans mon épaule et j'eus des éclairs de douleurs, comme des poignards rouillés plantés dans mon bras. Je m'écroulai. Je restai à terre juste un instant, le temps que le brouillard blanc s'évanouisse de mes yeux ... Je sentis une main agripper ma cape. Je me débattis, la cape se déchira, et je me relevai, titubant. Ma vision se précisa, et je les vis. Proches. Trop proches. J'étais seul, blessé, et ils étaient nombreux, bien que faibles séparément. Impossible de gagner. Ma rage retomba tandis que je constatais ce fait. Mes forces s'amenuisaient rapidement, comme drainée par ma blessure. Et soudain, l'effroi me prit aux tripes. Parmi les Zombies, se tenait un nouveau venu. Elvandar. A moitié dévoré, tenant l'un de ses bras arraché dans son autre encore valide, il s'approchait lui aussi de moi, dans le but manifeste de me dévorer, de me faire rejoindre leurs rangs.
Le désespoir me gagna une fois de plus. Je me retournai vivement et me mis à fuir à travers les bois. Les Zombies me suivirent tant bien que mal, clopinant et peinant parmi les buissons et les branches basses. Mais eux ne connaissaient plus la douleur. Ils ne connaissaient plus la fatigue. Ils ne connaissaient plus rien d'autre qu'une faim inextinguible, un désir de chair encore frémissante. Et, si j'étais jeune et athlétique, j'étais surtout désespéré et fatigué. Ebranlé et blessé. Je m'arrêtai un instant, adossé à un arbre, pour reprendre le souffle qui me manquait. Très vite, trop vite, j'entendis leurs gémissements serapprocher. Ils n'avaient pas besoin de reprendre un quelconque souffle. Ils n'en avaient plus ...
Une idée me traversa alors l'esprit, dans tout le chaos de mes pensées: si ces Êtres étaient trop faibles pour se battre correctement et même pour simplement marcher correctement, il n'y avait aucune chance qu'ils puissent grimper aux arbres. Je saisis ma chance. J'eux la présence d'esprit d'aviser l'arbre le plus solide avant d ecommencer de grimper. Je ne m'arrêtai de grimper qu'arriver près de la cîme, à plus de 20 pieds de hauteur."

Une fois encore, le Conteur s epermit une pause. Elle coïncidait parfaitement avec son histoire. En effet, il y était soulagé et se permettait un peu de calme et de repos, tout comme ici, autour du feu ... Alors l'un des jeunes Elfes, les yeux écarquillés de plaisir et d'émerveillement, avec une once de peur et d'appréhension aussi, lui demanda :
"Et alors, Maître, que s'est-il passé ?? Dites-le nous !"
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Elnaör
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MessageSujet: Re: Elnaör Laïquendi Cuivuë   Elnaör Laïquendi Cuivuë Icon_minitimeSam 27 Oct 2007 - 23:41

Voici enfin la suite tant attendue (en tout cas, moi ça fait lgtp que je l'attends ^^' )

Elnaör se tourna vers le jeune Elfe, et son regard plongea ce dernier dans le mutisme. Il était chargé de multiples émotions, dont la principale était la détresse et le regret ... Il inspira un grand coup, puis ... :

" Alors, il se passa beaucoup de choses ... Oui, beaucoup. Pour commencer, je restai un long moment caché dans mon arbre. Les Zombies quadrillaient la zone. Ils ne m'avaient apparemment pas vu monter, et leur manque d'intellect ne leur permettait pas de penser à lever la tête. Toujours est-il que les entendre gémir et piétiner le sol de mon Athel Loren bien aimée tout autour de moi ne cessait de me faire frissoner. De plus, ma blessure me lançait fortement. Mais ma douleur n'était pas que physique. Le visage tuméfié et putréfié de mes amis pesaient lourdement sur mon coeur. Je ne bougeai pas. Je restai là à me lamenter pitoyablement. l'Âme à la dérive, je me laissai sombrer dans le vide bienfaisant de l'inconscience, accroché à mon arbre, et m'endormi ... Je ne sais combien de temps je comatai ainsi. Je fis d'affreux cauchemards, dans mesquels mes amis m'appelaient à l'aide et, lorsque j'arrivais enfin jusqu'à eux, ils n'étaient plus eux-même. Leur chair était tendue sur leurs os, leurs yeux étaient vide de vie et injectés de sang. Alors ils se mettaient à me courrir après. Et, toujours, une paire d'yeux rouges parcouraient la forêt, me poursuivaient aussi, et me cherchaient. De plus en plus insistants, ces yeux, cette présence aigue, pointue, je finis par entrevoir des dents, pointues, des canines énormes ... La présence se fit de plus en plus imposante, elle m'écrasait sous sa volonté ... Incapable d'en supporter plus, je me réveillai dans un cri de désespoir, en sueur et les yeux cherchant fébrilement la source de cette peur primale et animale qui m'oppressait ... Et soudain, je le vis. Ses yeux rouges perçaient la nuit, et il me regardait l'air goguenard, sûr de lui. Lorsque ses lèvres se retroussèrent dans un rictus cruel, je pus apercevoir ses Canines. Plus que cela, ses Crocs. Et son visage était celui d'un prédateur. Alors qu'il me regardait, je sentis que c'était lui qui hantais mes rêves. Luii qui m'y pourchassait. Je voulu prendre mon arc mais une atroce douleur dans le bras gauche stoppa net mon geste. je ne pus respirer pendant un instant, un bref battement de coeur, je m'entrevis tomber, chuter de 20 pieds droit vers le sol ... Mais je me rattrapai de justesse à une branche, quelques pieds plus bas. Je restai ainsi pendu à ma branche quelques minutes, tandis que la douleur s'estompait dans mon bras blessé et que le brouillard de sang se levait de mes yeux. La peur me taraudait toujours, me retournant les entrailles. Il n'avait pas bougé. Il semblait attendre quelque chose. Je décidai alors d'en finir. Je ne savais pas à quel jeu jouait cet être cruel, mais il semblait clair qu'il en viendrait à me tuer, finalement. Je descendis tant bien que mal de mon refuge, et atterris plus ou moins lestement sur le sol, non loin du Prédateur. Ce n'est qu'alors que je remarquai qu'il faisait nuit. Je levai les yeux vers le ciel, et à la forme de la Lune, je pus voir que j'avais <<dormi>> pendant deux jours entiers. Reportant mon regard sur mon ennemi, je m'aperçus qu'il n'avait toujours pas bougé. Mais, au loin, j'entendis des gémissements. Je les avais déjà entendu. Je failli céder à la panique. Mes membres tremblaient, mais je sortis vaillament mon long poignard de son fourreau, prêt à me battre encore une fois contre ces monstres. Ils commencèrent à apparaître entre les arbres, comme appelés par l'Ennemi, le Prédateur. Ils s'avançaient vers moi. L'autre ne cilla pas, il semblait attendre que je fasse le premier pas, le premier geste. Il me regardait intensément. Soudain, j'en eus assez de tout cela ! je me raidis, et fonçai lame la première vers l'un des Zombies. Il n'eut même pas le temps de comprendre avant que je le découpe en fins morceaux. Deux autres arrivèrent et subirent le même sort en moins d'une minute. Je me précipitai alors vers le groupe suivant, composé de quatre des ces hideuses créatures. Je tranchai la tête de deux d'entre eux, puis tomber sur un des Anciens du Village. Je reculai, attéré. Soit les Anciens s'étaient inquiétés et avaient envoyé l'un des leurs pour nous rechercher, soit le Monstre avait déjà attaqué et reasé le village ... Les larmes se mirent à couler sur mes joues. Des larmes de tristesse et de fureur. Je sentis que le Prédateur me jaugeait plus intensément encore, tandis que je fondis sur tous les Non-Morts qui étaient à ma portée. J'en tuai ainsi une bonne quizaine. Lorsque plus aucun gémissement ne retentit dans la clairière, je tombai à genoux. J'atteignais mes limites. Je les avais déjà dépassée. Alors la Créature parla. ..."

"Elfe. Tu es un bon combattant. Bats toi, et tu auras la vie sauve. Fuis, et je massacrerai tous les tiens pour me repaître. Je ne suis guère vieux encore, du moins pour un Vampire, et peut-être parviendras-tu à m'égayer ?"

" Je n'en crus pas mes oreilles !! Un Vampire? Ici? Mais que pouvait-il bien faire dans la Forêt d'Athel Loren? Et surtout, comment était-il arrivé jusqu'ici sans encombre?
Voyant que je ne réagissais pas, le Vampire s'avança vers moi. Je relevai les yeux, hésitants et les jambes flageollantes. Et je le vis. Dans toute sa noirceur, toute sa soif de sang reflétée dans ses traits carnassiers. Je ne pus le supporter. Mon Âme tressaillit, et mon coeur vacilla. Je ne me souviens plus bien de ce qui s'est passé ensuite. Je sais juste que je voulus m'enfuir, mais n'y parvins pas. Il me bloqua la route, et me fis sentir quelques unes de ses bottes ... Je mordis amèrement la poussière. Il me dit alors qu'il avait besoin de sang, et que ma fuite déshonorante désignait mon village. Ainsi le pêché serait-il lavé dans et par le sang. Il me laissa là, pantelant et tremblant, et se dirigea vers mon village. Une fois encore, je ne réagi pas de suite. La peur me paralysait, j'avais peur pour ma vie, peur pour mon Âme. J'étais jeune, il faut l'avouer. Je cherchai toutes sortes d'excuses pour justifier ma lâcheté et mon inaction. Dans le tumulte de ma réflexion, j'µentendis des cris. Je crus d'abord que je rêvais, puis, revenant à la conscience, je me rendis compte que tel n'était, hélas, pas le cas ! Les cris provenaient de l'Est, de la direction du Village. C'étaient des cris d'alarme, et des cris d'horreur. Des cris de terreur et des cris d'agonie. Alors défila devant moi les visages de mes amis morts. Mes amis que j'avais combattu. Le visage, surtout, d'Elvandar. J'aurais pu le sauver. Ma lâcheté l'avait condamné ! A deux, nous nous en serions sortis. A deux, nous aurions pu le vaincre, ce démon d'Immortel !! Et alors, je pensai à tous ceux au village qui dormaient? Ils n'avaient aucune chance face au Prédateur ! Très peu de guerriers véritables vivaient là, en bordure de la Forêt. La honte et le déshonneur me submergèrent. Ce ne serait pas la dernière fois, ho non ... Je m'enflammai, et me relevai péniblement. Je mis un pied devant l'autre. D'abord difficilement, puis de plus en plus facilement. La fatigue, la douleur, tout cela s'amenuisait sous le poids cuisant de la honte et du désir de me racheter. Las, bien que je courus très vite, même pour un Elfe, j'arrivai trop tard. Les trois quarts du village déjà avaient été massacrés impitoyablement. Parmi les cadavres sur le sol, beaucoup d'Elfes, et beaucoupd'entre eux étaient morts depuis plusieurs jours, voire semaines. Je sentis ma colère monter graduellement, tandis que mon regard embrassait mon Village natal, là où j'avais appris mes premeirs mots, fait mes premiers pas et mes premières armes ... Mon coeur s'embrasa comme les maisons autour de moi, et un feu jusqu'alors inconnu de moi prit naissance dans mes entrailles. Je découvrais la haine. La Haine sans retenue. J'haïssais ces immondes créatures, ainsi que leur géniteur. Je courus à travers le Village, rendant à la mort les Zombies que je rencontrai, et ne vit que des cadavres jonchant le sol. Ces cadavres étaient crayeux, comme vidés de leur sang. Et alors je compris. Il se rassasiait. Il buvait le sang de mes frères !! Mon courroux s'aggrava encore lorsque j'arrivai enfin sur la grand place. Il ne restait plus beaucoup de Zombie en un seul morceau dans le Village quand j'étais arrivé, il n'en restait à présent plus un seul. Un silence de mort planait ... Le Vampire était penché sur le corps de ma mère ... Il semblait comme se faire du soucis pour elle. Elle était secouée de spasmes, et lui semblait la serrer fort dans ses bras, comme pour la réconforter ... Je remarquai alors un mince filet de sang coulant le long de son cou ... Ses mains griffaient le sol. Elle ne pleurait pas, elle mourrait ! Et lui ne la consolait pas, il aspirait sa vie !! Je hurlai de Rage et de Haine, et bondis sur lui. Il lâcha alors ma mère. D'abord surpris qu'il y ait encore quelqu'un de vivant dans le village, il afficha un sourire narquois lorsqu'il vit que c'était moi ... Il ne garda pas longtemps ce sourire. Tout Vampire qu'il était, le sang de mes Pères coulait en moi. J'étais un Elfe, et un Elfe énervé qui plus est. Je sentais toute la fureur de Kurnous se déverser dans mes veines, et je suis sûr encore aujourd'hui que les larmes qui coulèrent sur mes joues ce jour-là étaient autant les miennes que les siennes, pleurant des fères et des pères et des fils ... Les cris de vengeance qui sortirent de ma bouche à ce moment n'étaient pas seulement les miens, c'étaient aussi ceux de mon Dieu, et ceux de la Forêt tout entière !! J'abattis sauvagement mon arme, et fendis son bouclier d'un seul coup. Il fit un pas en arrière, ne s'attendant pas à une telle force de la part d'un jeune Elfe blessé, lâche qui plus est. Oui, j'étais un lâche. Mon Village avait expié ma faute, mais pas moi ... Las, ma rage ne me suffit pas face à un Vampire. J'étais encore trop jeune et trop inexpérimenté ... Je parvins à parer ses coups et à en rendre, mais bien vite il me surpassa. Dans ses yeux brillait l'ivresse du combat, et la joie sauvage du besoin de survivre. Je perdis complètement la notion du temps tandis que nous échangions coups sur coups. Je parvins à le blesser, quelques fois, et il me rendit chacune de ces blessures au centuple. La fatigue et la douleur, la peine et le chagrin eurent finalement raison de ma fureur. Kurnous me quitta, et je tombai finalement à genoux, prêt à mourrir.
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Elnaör
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MessageSujet: Re: Elnaör Laïquendi Cuivuë   Elnaör Laïquendi Cuivuë Icon_minitimeVen 4 Avr 2008 - 12:44

J'eus juste le temps de percevoir une fugitive impression de regret passer sur le visage de l'Ennemi, puis la lumière de la lune s'estompa devant son bras levé, prêt à m'achever, dégouté par ma faiblesse et ma lâcheté ... Une voix retentit alors dans mon esprit :
"Ne faiblit point ! Nos destins sont liés, si tu meurs, je meurs, si je vis, tu vis, ainsi est-il et tu n'y peux rien ! Ces morts ne sont que partiellement ta faute, partiellement tes pêchés. Bats-toi pour les absoudre, ne te résigne pas face à la mort, face à tes propres faiblesses !!"
Et, tandis que cette voix féminine me clamait en termes sibyllins de ne pas abandonner, une silhouette brumeuse prit forme dans mon esprit, s'affermit et devint plus nette. Se dressait devant mes yeux, hors du temps, une Elfe magnifique, habillée de vert sombre et de bordeaux, assez rares en nos terres forestières, elle me fixait de ses intenses yeux bleu clair, qui irradiaient de magie. Eux aussi étaient lumineux, comme ceux du Vampire, bien qu'aucun Mal n'y fût visible ni perceptible. Tandis qu'elle me parlait, je sentis sa présence envahir mon Âme et mon corps. Mes blessures cessèrent de me faire souffrir, mes incessantes et innombrables questions arrêtèrent de fuser dans mon esprit. Je redevins calme, ou presque. A la fureur de Kurnous succéda une froide et terrible résolution. Celle d'en finir avec mon Ennemi, de venger mes frères et racheter une part de ma faute !
"Oui, c'est ainsi qu'il faut penser ... Le moment venu, Tu me trouveras. Tu me choisiras. Je T'aiderai, et Tu m'aideras. Tu me formeras comme je Te formerai. Sois patient. Et VIS ! "
Cette dernière injonction se répandit à travers mon Âmes et mes membres engourdis, tel le sang jaillissant de mon coeur vers tout mon corps. Dans mes yeux s'alluma une intense flamme bleue. Loin du Vert sombre des Esprits de la Forêt, proche du Rouge ardent des Chevaliers de Kurnous bien que différent, cette lumière flamboyante surprit le Vampire, qui suspendit son geste.
"Quoi ? Qu'est-ce qui se passe encore ? Désires-tu finalement te battre encore ?"
Je ne pris même pas la peine, de répondre. D'un surpuissant revers de lame, je le frappai durement au côté. Son armure rouge terne se fendit sous la violence du choc, et j'entendis le Prédateur émettre un jouissif cris de douleur. La lame que je tenais dans ma main, ferme et qui avait cessé de trembler, luisait elle aussi d'une lueur bleu ciel. Le Vampire se releva, s'appuyant à peine sur l'arbre contre lequel il avait volé sous mon coup. Il me regarda intensément, et un immonde sourire étira ses lèvres, dénudant ses Crocs ensenglantés. Soudain, il s'élança vers moi. Plus rapide encore qu'auparavant, il semblait donner toute sa puissance dans ce combat. J'eus du mal à parer ses coups ,et n'eus plus guère l'occasion de simplement penser à une quelconque contre-attaque. Cependant, mon esprit restait froid, calculateur, méthodique. Après moults coups et quelques blessures, encore, il commit une erreur. Un pas un peu trop prononcé, une attaque un peu trop lancée, et il me libéra son flanc. Je m'élançai dans la faille, me préparant à lui asséner un autre coup mémorable. Mais, piège ou rapidité extraordinaire, mon attaque ne porta pas. Il saisit ma lame entre ses doigts gantés de mailles et d'acier, et la brisa aussi sec, m'assénant un terrible coup au front avec la garde de son épée.
Sous la violence de l'attaque, je fus projeté en arrière et m'effondrai au sol. Je me relevai aussi vite que je pus, un abondant filet de sang me brouillant la vue, tandis que je me vidais par mes multiples et nombreuses blessures tout le long du corps. Le Vampire, lui, se tenait la main. Apparemment, il s'était blessé avec ma lame. Il marmonna une courte litanie, et le feu bleu disparut de sa main, remplacé par une sombre flamme rougeoyante. La blessure sembla ne plus l'affecter, car il me leva alors la tête, et me regarda avidement. Mes genoux tremblèrent, et je m'écroulai dessus, incapable encore de simplement me tenir debout. Il s'approcha. Me toisa, puis me dit :

"Enfin, tu m'as montré ta valeur. Tu as combattu jusqu'au bout. Avec quelques décennies d'expérience et de force en plus, tu aurais peut-être pu me vaincre ... Nous verrons bien ..."
Et là, contre toute attente, le Vampire ne m'acheva pas. Il ne m'envoya pas rejoindre mes Ancêtres et amis parmi les Frondaisons d'Athel Loren, jouant avec les Farfadets et discutant avec les Nymphes ... Non, je l'avais impressionné, et il comptait bien que je vive encore, que je mûrisse et grandisse, que ma puissance gonfle ... Je lui rétorquai qu'un jour, nous nous croiserions à nouveau. Que je le traquerais, et le tuerais. Qu'un jour, il ne pourrait rien faire contre moi, et que ce serait son tour de subir ... Alors, un rictus plus qu'inquiétant apparut sur ses lèvres comme dans ses yeux, et il me dit d'une voix douce, à l'oreille :

"Tu ne pourras jamais me faire souffrir comme tu as souffert. C'est déjà fait. Tu ne peux en vouloir qu'à toi-même. Ma nature est de boire le sang des vivants. Ces derniers se relèvent ensuite, et attaquent les vivants eux aussi ... Ainsi va la Non-Vie ... Mais si tu m'avais combattu plus tôt, dans la Forêt, ton Village et les tiens auraient été épargnés ..."

" Mais tu aurais massacré un autre village ! tué d'autres innocents !!"

" Certes ! je dois bien vivre. ... "

" Pas quand j'en aurai fini avec toi ... ! Plus jamais tu n'aspireras la vie des autres, après notre combat !! Je jure devant les Dieux des Elfes, sur ma vie, les Dieux du Chaos et les Lois de la Non Vie que j'anéantirai ta race immonde, Prédateur !!"

" Alors grandis vite, car très bientôt, j'aurai à nouveau besoin de sang ... Et je reviendrai ... Peut-être ..."

Et il partit d'un rire sans joie, les yeux froids, me regarda encore un moment, puis me tourna le dos et partit. Je tins bon aussi longtemps que je le pus. Je retins mes larmes. Encore et encore. Puis, quand je ne pus plus les retenir et pensai qu'il était assez loin pour ne plus m'entendre, je craquai et pleurai toutes les larmes de mon corps. Je pleurai sur mes amis et frères morts, sur ma mère et sur tout le Village. Je maudis ma lâcheté, aussi. Plus jamais je ne serais lâche, plus jamais des amis et des frères mourraient par ma faute ... J'en pris la ferme résolution !
Cela me calma un peu, et je m'écroulai, ivre de fatigue. Je m'endormis tout contre ma mère, dont le corps était encore chaud, tandis qu'une voix aussi lointaine que douce me parlait à travers mes rêves ...


Le jeune Elfe, à présent des Feuilles du Vent Libre, se renfrogna. Il n'aimait pas cette partie de l'Histoire. Mais il ne pouvait mentir ni cacher la vérité aux siens. Les siens ... Ceux qui avaient choisi de le rejoindre, de quitter leurs Clans respectifs et de rejoindra sa bannière. Son serment envers la Non Vie avait résonné dans toute la Forêt ... Bien vite, une troupe de Forestiers, accompagnés de quelques Dryades et Tisseurs de Charmes, arrivèrent au village pour soigner les quelques rares survivants. Elnaör Laïquendi Cuivuë eut le privilège et l'honneur de rencontrer Ariel elle-même ... Mais l'Elfe ne voulait pas encore parler de ça ... Pas ce soir. Il enjoigna aux Elfes qui écoutaient son histoire, et attendait avidement d'en entendre plus, de se reposer à présent, qu'il poursuivrait un autre soir. Il était tard ...
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MessageSujet: Re: Elnaör Laïquendi Cuivuë   Elnaör Laïquendi Cuivuë Icon_minitimeJeu 6 Nov 2008 - 22:17

Deux semaines avaient passé depuis qu'Elnaör, Commandant des "Feuilles du Vent Libre", avait raconté le début de son histoire à ses plus jeunes recrues. Depuis, son Armée avait essuyé plusieurs batailles, et nombre d'escarmouches à travers toute la Forêt et en dehors ...
De retour autour d'un feu, des recrues toutes fraîches se mêlaient à présent aux anciens et aux jeunes ...
Tandis que les anciens de l'Armée connaissaient l'Histoire, les plus jeunes des Elfes étaient plus impatients encore d'apprendre la suite de la vie de leur mentor. Leur Maître ...




Ainsi, vous voulez connaître la suite .. ? Bien, très bien, jeunes Elfes, car si vous rejoignez mon Armée, ce n'est pas par soif de sang ni de justice, vous ne recherchez pas la vengeance ni la gloire ... Non, vous recherchez l'Équilibre ... Et pour trouver cet Équilibre, il faut connaître le passé, mon passé, mon Histoire ... Que vous compreniez l'importance de notre Quête, et pourquoi nous rompons tout contact avec les Clans, pourquoi, oui pourquoi nous ne dépendons que de la Reine Ariel Elle-même !

Où en étais-je ...?

Triant ses pensées, l'Elfe se remémora les événements qui suivirent son terrible combat contre l'Immortel. Sa découverte par les Forestiers, les Dryades qui l'emmenèrent directement chez Ariel ...
Oui, je me souviens ... Après le combat, je perdis conscience, mon Esprit baignant dans un océan de douleur et de larmes. Je revivais chaque instant de cette terrifiante aventure, chaque détail, chaque membre tranché, parent perdu, ami me poursuivant. A chaque fois que j'avais l'impression de me réveiller en sursaut, je ne faisais en réalité que plonger dans un autre cauchemar, tout aussi terrible de réalisme et d'horreur. Seule une voix douce, persistante, m'empêchait de devenir fou. Parfois, au milieu de mes délires, j'entendais des voix lontaines, des voix d'Elfes et des voix d'Arbres. Parfois, une fine silhouette d'un bleu ciel lumineux fendait la trame de mes rêves, et alors je me calmais, le temps de réfléchir un peu ... C'étaient mes seuls moments de calme, moments que mon esprit mettait à profit pour se reposer ou pour trouver un moyen de surmonter cette épreuve ...
Je n'avais aucun point de repère, qu'il soit géographique ou temporel ... Mais tandis que je surmontais petit à petit cette partie de ma vie, mon Esprit devenait de plus en plus en clair, je sentais que j'allais bientôt m'éveiller, j'entendais de plus en plus souvent plusieurs voix extérieures à ma tête qui parlaient ...



Bon ben ma copine a fini de bosser,je me vois mal lui expliquer qu'il me faudrait encore une tite heure pour finir cette partie du BG ... ^^' Pour ceux qui me lisent, faudra attendre ce WE ^_^ Et sinon, pour ceux qui veulent, j'ai une vingtaine de pages de BG sur les Elfes de Sang ... Sait-on jamais, n'est-ce pas ? Smile
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MessageSujet: Re: Elnaör Laïquendi Cuivuë   Elnaör Laïquendi Cuivuë Icon_minitime

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