La Ligue de l'Ostermark est une région reculée de l'Est de l'Empire, dont le dirigeant officiel est le Comte Electeur Wolfram Hertwig, chancelier de la Ligue de l'Ostermark et Prince de Bechafen ; en tant que Chancelier, il préside au conseil de huit nobles qui dirige la Ligue. Le blason de la province est une étoile avec un griffon victorieux couronné, sur fond jaune et rouge.
L'Ostermark est situé à l'estrémité orientale de l'Empire, entre le Kislev, le royaume de Karak Kadrin, la Sylvanie et le Talabecland. C'est une région sombre et désolée, couverte de vastes landes, entourée des deux bras de la Grande Forêt, qui forment le Bois du Griffon et le Bois Mort. Avec un climat continental, et une certaine altitude, la neige y tombe en abondance, et le dégel hivernal transforme la plupart de ses routes et de ses vallées en bourbiers gluants. Même en éété, le soleil y brille très faiblement.
La province est divisée en quatre régions principales : le Bois du Griffon au Nord, qui borde la Talabec supérieure, qui marque la frontière avec le Kislev et abrite Bechafen, la capitale ; le Bois mort au Sud, le long de la rivière Stir, une région maudite, au milieu de laquelle se dressent les ruines de Mordheim, la Cité Maudite, dont on ne parle qu'en secret ; entre les deux bois, on trouve les landes Désolées, avec les Collines de l'Effroi ; enfin, le Veldt, une zone de grandes prairies.
L'économie de l'Ostermark tourne autour de la production de bois à Bechafen, surtout depuis la destruction de Mordheim, l'ancienne capitale.
Il y a depuis la guerre beaucoup de réfugiés kislévites, et la criminalité s'en est trouvée nettement augmentée.
La région de Mordheim est systématiquement évitée par les convois. Plus rien n'y pousse, et on doit y envoyer de temps à autre des patrouilles pour tuer les choses qui s'en échappent.
Les Landes abritent nombre de petites fermes et villages, où vivent des bergers et des paysans dans l'isolation la plus totale. La plupart d'entre eux ne se rend même pas en ville une fois par an. Les Collines de l'Effroi qui s'y trouvent sont ainsi nommées car il y a, sit-on, le site d'une grande bataille contre les vampires de Sylvanie. La nuit, on peut y croiser les âmes des nombreux morts, qui tentent de voler le corps des voyageurs pour revenir à la vie.
C'est enfin dans le Veldt que sont élevés les meilleurs chevaux de l'Empire, des animaux enhardis par le climat. Le marché équin de Heffengen est un grand lieu de rassemblement pour la noblesse qui cherche à s'équiper pour la guerre.
Les habitants de l'Ostermark sont descendants de la tribu des Ostagoths. Ils ont souvent dû se battre contre les orques, les morts-vivants et les barbares du Nord pour survivre. D'où l'abondance de villages fortifiés de palissades en bois ou en pierre, de tertres et de ruines d'anciennes places fortes. Récemment, la province s'est mise sur le pied de guerre pour accueillir l'armée de Crom le Conquérant, mais il semble que l'armée de Karak Kadrin en a eu raison avant.
Bien que d'origine impériale, la population est aussi fortement métissée avec des éléments ungols et kislévites. C'est pourquoi on peut y noter de nombreuses différences culturelles par rapport aux autres provinces.
Les Ostermarkers sont plutôt corpulents et trapus, et leurs yeux ont tendance à être bridés. Ils aiment arborer une longue et épaisse moustache plutôt qu'une barbe, et un haut couvre-chef en fourrure. Les femmes mariées sont coiffées avec une natte. Plutôt que de se vêtir de gros manteaux quand il fait froid, ils préfèrent empiler les couches les unes sur les autres, ce qui les fait passer pour des ruraux irrécupérables aux yeux des autres impériaux.
Ils aiment les chevaux, l'aventure, la vodka et la danse. Leurs femmes sont renommées pour leur caractère passionné et leur humeur ravageuse.
Ils sont aussi souvent moroses, aimant les beuveries dépravées, les funérailles compliquées et affichant une obsession théatrale pour la mort. Les veuves ne se remarient que rarement, par crainte de représailles de la part de leur mari.
Leur accent ressemble à l'accent kislévite : ils roulent les R, et ont une certaine musicalité de langage. Ils utilisent aussi beaucoup de mots empruntés au kislévite, ainsi que des archaïsmes.
Les dieux les plus vénérés sont Ulric, Mórr, Sigmar, Taal et Rhya. Le temple sigmarite de Bechafen est le plus grand de l'Est depuis la guerre, et il est maintenant occupé par le Lecteur de Wolfenburg.
Endroits notables :
Bechafen :
7600 habitants, dirigée par le Comte Electeur Wolfram Hertwig, capitale de l'Ostermark depuis 2000, càd depuis la destruction de Mordheim. La tradition veut que son Prince soit également Chancelier de la Ligue, bien qque cette décision puisse être annulée par le conseil de la Ligue. Le Chancelier reçoit en outre le poste d'Electeur Impérial. Elle est un site important de chantiers navals, et possède deux scieries hydrauliques.
Entourée de Dorna, Münkenhof, Reitwein, et Rugenbuttle.
Essen :
88 habitants, dirigée par le Markgrave Gotthold Schurz. Entre les Bois Morts, les Collines de l'Effroi et le Hel Fenn, il a la réputation de village le plus hanté de l'Empire.
Fortenhaf :
96 habitants, dirigé par le margrave Konrad Röntgen. Avant-poste isolé au Nord-Est, ville frontalière, le plus kislévite de tous les villages.
Entouré de Gerdouen, Rheden.
Heffengen :
95 habitants, dirigé par le margrave Richard Dornier. En plein centre de l'Ostermark, entre le Veldt et les Landes, c'est le pôle équin de la province.
Eisental :
550 habitants, dirigé par le margrave Hermann Mach. Un centre d'élevage de moutons, et marché à laine.
Idem pour
Nagenhof :
850 habitants, dirigé par le comte Edmund von Blücher.
Remer :
625 habitants, dirigé par le margrave Oswald Cranach. Marché à bétail.
Autres villages ruraux :
Bissendorf, Tauer, Mielau, Buckow, Weiler, Zeisholz.